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Grosse prise de la force Barkhane au nord : le protégé d’Iyad, colonel Bâ Mossa Diarra tué suite à une frappe

Peut-on parler d’un coup dur pour Iyad AG Ghali et le JNIM ? Selon certaines sources non confirmées, le colonel jihadiste Bâ Mossa Diarra du JNIM a été tué suite à une frappe attribuée à la force Barkhane à Tidermène dans le cercle de Ménaka dans la région de Gao.

 

Selon les informations reçues hier 11 novembre 2020, Bâ Mossa Diarra surnommé « Abou Charia au sein du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) d’Iyad AG Ghali, le colonel Bamoussa Diarra ou encore Bâ AG Mossa serait mort dans une frappe attribuée aux forces françaises. Il serait l’un des trois occupants du véhicule pick-up totalement calciné suite à cette frappe aérienne survenue à Tidermene.

Selon les confrères d’Abamako, Bâ Mossa Diarra a fait 30 années de carrière militaire, et finalement Bâ Mossa Diarra retourne l’arme contre son propre Pays 14 années durant.

Cependant toujours selon Bamako, si plusieurs sources confirment la mort de celui qui est qualifié d’être l’aide de camp d’Iyad AG Ghali, le JNIM ne s’est pas encore prononcé là-dessus.

Qui est Bâ Mossa Diarra

Bamoussa Diarra est né dans les années 1970. Il est le fils d’un Bambara et d’une Touareg. Il est originaire de Tin-Essako, dans la région de Kidal.

Après avoir bénéficié d’une formation militaire en Libye, il participe à la rébellion touarègue de 1990-1996, au terme de laquelle il est intégré dans les rangs de l’armée malienne. Il reprend cependant à nouveau les armes lors de la rébellion de 2006, puis réintègre encore l’armée après les accords d’Alger de 2006. Il reçoit le grade de colonel et est désigné commandant des unités spéciales chargées de combattre l’insécurité dans la région de Kidal.

En 2012, il déserte à nouveau. Il aurait d’abord rallié le MNLA, mais, considéré comme proche d’Iyad Ag Ghali, il rejoint rapidement le groupe djihadiste Ansar Dine, puis le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans en 2017. Où il prendra alors le surnom d’« Abou Charia ».

Bourama Kéïta

Source : LE COMBAT

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