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GRÈVE DES TRANSPORTEURS ROUTIERS AU MALI, HIER : QUELS IMPACTS SUR LA VIE SOCIO-ÉCONOMIQUE DES MALIENS ?

Comme on pouvait s’y attendre, les syndicats des Transporteurs Routiers ont décidé de paralyser la circulation hier mercredi 17 février 2021, pour protester contre une décision du ministre des Transports et des Infrastructures pour l’harmonisation des tarifs et modalités de l’UEMOA concernant le péage par passage au niveau des postes de péage/pesage. Malgré qu’il y ait eu des échanges entre le ministre chargé de la question et les syndicats des transports le lundi dernier, la grève, l’arme fatale d’un syndicat n’a pas pu être évitée hier. Du coup, les conséquences étaient énormes pour les populations.   

 

Hier, à Bamako et environs, tout comme dans plusieurs autres localités du Mali, les transporteurs routiers ont paralysé les activités socioéconomiques. Tous les transports en commun étaient à l’arrêt de travail. Ce qui a fortement impacté sur le déplacement des citoyens toute la journée d’hier tant dans la capitale qu’à l’intérieur du pays.

Suite à cet arrêt des transporteurs routiers, plusieurs tonnes de marchandises sont restées bloquées aux entrées de la capitale. Ce qui a retardé la livraison de certains produits de première nécessité pour la ville de Bamako et environs. En plus, d’autres activités informelles sur lesquelles sont basées les sources de revenus de la majeure partie des citoyens maliens se sont vues impactées fortement.

Ils sont nombreux des citoyens actifs sur le terrain de l’informel, à être obligés de rester à la maison, pour faute de moyens de transport. Du coup, économiquement, ils sont nombreux à être touchés négativement par cette grève des transporteurs. C’est un secteur sur lequel sont basés énormément les petits commerces.

C’est pourquoi, hier, le Grand marché, tout comme d’autres marchés bien fréquentés, sans oublier les auto-gares étaient presque vides. Cette décision des syndicats des transporteurs a joué sans nul doute sur les secteurs informels qui restent fortement liés au transport urbain et interurbain.

Ainsi, la ville de Bamako, comme d’autres grandes villes du Mali étaient privées de l’approvisionnement en denrées alimentaires entre autres : des produits maraîchers, des poissons, des fruits et légumes, etc.

Boubacar DIARRA

Source : Le Soir De Bamako

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