Aucune transaction financière, pas de retrait, pas de dépôt. Au delà d’un combat syndical, la grève entamée hier mercredi 25 novembre par le Syndicat national des banques, établissements financiers, compagnies d’assurance et commerce (SYNABEF) a fait trop de mal ! Le mouvement a été bien suivi, il n’y a pas à dire. Pour seule journée d’hier (mercredi 25 novembre), nombreux sont des clients qui ont fait part de leurs indignations en ces moments de fin de mois où l’on attend les salaires.
Mêmes réactions chez les patrons de banques : « Autant la grève n’oppose pas le syndicat des banques à son patronat, autant les banques et leurs clients en seront les premières victimes », a déclaré M. Moussa Alassane Diallo dans les colonnes du quotidien national « Essor ». M. Diallo est le président de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers (APBEF).
Au regard des préjudices que peut causer cette grève au citoyen, voire à l’économie, il est urgent que les autorités prennent des mesures en vue d’éviter le pire. Au cas contraire c’est le deuil national qui sera prolongé à six jours.
Djibi Karim
Source: La Sentinelle