Dans un entretien accordé à notre rédaction mai24 en cette matinée du premier jour de grève de l’Union nationale des Travailleurs du Mali UNTM Ousmane Cristian Diarra Secrétaire General du Syndicat Autonome des Administrateurs Civils, et porte parle de la plateforme d’actions communes sans langue de bois s’est prêté à nos questions.
Mali24 : Quelles appréciations faites-vous de cette grève ?
Ousmane Cristian Diarra
Il y’a eu un procès-verbal d’accord de conciliation entre l’UNTM et le gouvernement en date du 5 Février ce qui signifie des engagements pris par l’Etat daté et non daté. Il s’agissait simplement de se mettre au travail après la signature de cet accord pour que les choses aillent normalement. Malgré que l’UNTM dans sa sagesse a pris le temps nécessaire pour alerter, démarcher le gouvernement le rappeler au respect des délais avant le 31 Mars.
Mais quand on pense endormir son partenaire, il faut s’attendre à un réveil dur car cette grève pouvait être évitée si le gouvernement avait réellement la volonté de traduire le procès-verbal en acte concret.
Il y’a des point dans les doléances qui ne demandent pas d’argent ni d’efforts financiers, mais simplement prendre des décisions écrites et signées.
Pour nous Mr le Journaliste c’est une grève pour demander plus de justice sociale plus d’équité, mais aussi une grève pour sauver le syndicalisme au Mali.
Mali24 : Quelles sont aujourd’hui les revendications du Syndicats Autonome des Administrateurs Civils ?
Sur les 7 points que constitue ce préavis de grève de l’UNTM ; il y’à trois points apparents qui sont les doléances de la plateforme d’action commune. Il s’agit du 5eme, 6eme et 7eme points.
Pour rappel le 5eme point est relatif à la relève arbitraire injuste et abusive de 22 représentants de l’Etat pour fait de grève. Le 6eme point est relatif à l’application de trois procès-verbaux d’accords en ce qui concerne par la prise en charge par l’Etat c’est à dire le budget national du salaire des fonctionnaires des collectivités territoriales. Et le dernier point concerne l’application des accords d’établissement relatif aux agences de développement régionaux (ADR) et les primes et indemnités
Mali 24 : Quelle lecture faites-vous de l’épineuse question relative à l’harmonisation des salaires ?
L’harmonisation des salaires n’est pas l’uniformisation, il faut que les gens le comprennent. Et ce n’est pas une nouvelle demande de l’UNTM. Cette demande date bien avant l’arrivée de Yacouba katilé à la tête de la centrale. L’harmonisation est dans l’intérêt du climat social d’éviter un injuste criard entre les primes et indemnités. Pour plus de justice sociale entre les travailleurs.
Cette question d’harmonisation est antérieure à l’article 39 des enseignants et aussi le décret des magistrats. Nous ne visons personnes mais nous voulons une justice sociale
Interview réalisée par Mohamed Kanouté
Source : Mali24