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GOUVERNANCE : Quel président pour le Mali en 2018

En 2018, le Mali élira un nouveau président de la République. A moins d’une année de ces échéances, rien n’est encore décidé par les formations politiques.

koulouba palais bamako mali

En attendant, nous sommes à l’heure des questionnements et des interrogations. La principale interrogation qui taraude est de savoir si IBK se présentera ou pas à sa propre succession au regard de son bilan peu flatteur.

Au sein de sa famille politique, les ténors pensent dur comme fer aux chances de leur mentor a briquer un second mandat. D’ailleurs, le président du parti, Bocary Tréta et Mamadou Diarassouba ne cessent de dire à qui veut les écouter qu’IBK sera candidat et sera élu en 2018.

IBK lui-même n’aime pas trop aborder le sujet qu’il estime prématuré. Le chef de l’Etat qu’il est entend se consacrer aux brûlants problèmes sociaux de l’heure qui l’assaillent de partout depuis plusieurs années. Il s’agit entre autres, des grèves des médecins, enseignants du fondamental, des difficultés liées à la sécurité des personnes et des biens, la lutte contre le terrorisme, les enlèvements de personnes étrangères…. Le Mali va mal, très mal même.

Quatre ans après son élection et à moins d’une année de la fin de son mandat, IBK apparaît de plus en plus un président impopulaire aux yeux de nombreux Maliens comme l’a révélé le rapport de « Mali mètre ». Ce rapport révèle que 52 % des Maliens n’ont plus confiance à l’actuel chef de l’Etat.

L’ancien Premier ministre, Mohamed Ag Hamani, enfonce le clou : « Tant que le citoyen malien se sent abandonné et en insécurité, on ne peut pas avoir confiance à l’Etat »,a-t-il souligné. Et de conclure que l’Etat est très faible pour résoudre les problèmes auxquels le pays est confronté.

Nonobstant quelques résultats, le Mali peine à trouver le chemin tant recherché, l’Homme qu’il faut pour adoucir le cœur des Maliens.

De nombreux Maliens estiment que le futur président du Mali devrait avoir ce profil : avoir une capacité d’écoute du peuple, être crédible, rigoureux, charismatique, avoir la capacité d’instaurer un dialogue politico social, être un travailleur, vertueux,  et qui n’a qu’un seul parti : le Mali.

D’autres pensent que le président issu des urnes en 2018 devrait être un nationaliste de poigne qui aime son pays et qui ne vient pas pour faire plaisir à la communauté internationale, mais qui se metrait à la disposition du Mali et des Maliens.

Il est de notoriété que ceux qui avaient eu confiance, commencent à douter de la capacité de l’actuel président à réunir les Maliens autour de lui. Plus les jours passent, plus les Maliens s’éloignent de leurs présidents.

A.S.

 

Source: lesechos

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