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Gestion intégrée des ressources en eau : EN SAISIR L’IMPORTANCE ET LA NECESSITE DE LA PRESERVATION

Les participants ont été sensibilisés sur l’eau qui est une ressource limitée et vulnérable, essentielle au maintien de la durabilité de la vie, de l’environnement et du développement

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Une « compréhension pratique » de la gestion intégrée des ressources en eau, c’était le but recherché d’une rencontre de haut niveau qui a regroupé jeudi dernier au Parc national de Bamako, l’ensemble des acteurs du domaine de l’eau.

« Atelier de réflexion et de partage relatif à la compréhension et la mise en application de la gestion intégrée des ressources en eau », c’était l’intitulé de cette rencontre qui a été organisée par la direction nationale de l’hydraulique. C’était en présence du représentant du ministre de l’Energie et de l’Eau, le conseiller technique Navon Cissé et du directeur national adjoint dudit service, Djoouro Bocoum, entre autres.

Les travaux ont démarré par une présentation sur la gestion intégrée des ressources en eau, dont les 4 principes clés ont été rappelés par les spécialistes comme un avant-goût du décor de la longue journée de travail. Parmi ces principes clés, on peut retenir que l’eau douce est une ressource limitée et vulnérable, essentielle au maintien de la durabilité de la vie, de l’environnement et du développement. La mobilisation et la gestion de l’eau doivent être basées sur une approche participative impliquant usagers, planificateurs et décideurs politiques à tous les niveaux, précise le 2ème principe clé. Selon lequel principe « l’eau est bien une question dans laquelle tout le monde est acteur et l’approche participative est le meilleur moyen d’atteindre un consensus durable et un accord commun ».

En ce qui concerne le 3ème principe clé, il stipule que « la femme joue un rôle central dans la provision, la gestion et la préservation de l’eau ».

Enfin le 4ème porte sur la valeur économique qui stipule que le précieux liquide représente « une valeur économique dans tous ses usages concurrentiels et doit être reconnu comme un produit économique. Sa gestion doit ainsi refléter la valeur des différents usages en pratiquant des prix qui répondent au coût de ses provisions ».

Au Mali, la gestion intégrée des ressources en eau vise l’implication de tous les acteurs du domaine de l’eau dans un cadre de concertation en vue de concilier au mieux l’ensemble des usages « tout en préservant l’environnement et les besoins des générations futures ».

Pour le conseiller technique Navon Cissé, la « GIRE » n’est pas un concept nouveau au Mali, elle suit son petit bonhomme de chemin et cet atelier qui regroupe les différents acteurs du domaine de l’eau est d’une importance avérée grâce à sa richesse. Laquelle a permis aux participants d’« accroître leur compréhension de la gestion intégrée des ressources en eau ». Navon Cissé a rappelé que de grandes rencontres se tiendront bientôt sur le fleuve Niger parmi lesquelles il a évoqué le forum qui concerne ce grand cours d’eau.

Pendant la journée de travail, des discussions en groupes ont eu lieu sur la manière, dont la GIRE et les ressources en eau sont prises en compte dans les plans sectoriels des ministères. Puis les spécialistes ont pris part à des jeux de rôles leur permettant de mieux comprendre la position des différents acteurs, utilisateurs des eaux et des sols. Ce jeu au cours duquel plusieurs scénarios ont été imaginés, a permis de se mettre dans la peau de différents usagers en proie à une « pénurie d’eau ». Ils devaient imaginer ainsi les conséquences de celle-ci sur leurs activités.

En effet, au Mali en particulier, en Afrique de l’Ouest en général, l’eau est une « grande préoccupation », tant l’assurance de sa pérennité est remise en cause par des comportements des usagers. En ce qui concerne le Mali, où le fleuve Niger constitue « l’artère nourricière », celui-ci est confronté à de graves problèmes d’assainissement remettant en cause sa pérennité. Parmi ces comportements on peut évoquer l’orpaillage par drague dans les cours d’eau, le déboisement, le maraîchage et la confection de briques sur les berges, en autres.

  1. DIAKITE

Développement agricole au Mali : LA CORPORATION DES AGRONOMES VEUT APPORTER SA CONTRIBUTION

L’Association nationale des agronomes du Mali (ANAM) a tenu samedi dernier une conférence de presse sur « la vie de l’association et les perspectives pour l’agriculture malienne ». La rencontre, animée par le secrétaire à la communication et le chargé de l’organisation respectivement Mahamadou Namory Kéita et Salif Sangaré, a eu lieu dans la salle de conférence de l’Office de protection des végétaux (OPV).

L’Association qui vient de fêter ses 11 ans a été créée le 17 mars 2006. Elle a pour but, entre autres, la préservation de l’éthique, la valorisation du métier et la profession de l’agronome, la défense des intérêts matériels et moraux des adhérents, une contribution à la professionnalisation de l’agriculture. A l’occasion de cette rencontre, les agronomes ont fait une déclaration dans laquelle ils évoquent l’importance de l’agriculture pour le Mali et les difficultés auxquelles les agronomes font face.

Attentifs aux problèmes des paysans, l’Association se propose de lancer des réflexions sur les difficultés que ceux-ci vivent et la résolution des problèmes qui entravent la production agro-sylvo-pastorale. Le prix élevé des denrées de première nécessité, la constante augmentation de l’importation des céréales particulièrement le riz ou encore la « problématique des changements climatiques », étaient les sujets sur lesquels les agronomes souhaitent apporter leur contribution. Ils envisagent d’organiser une série d’activités dont le point d’orgue sera la conférence débat des 22 et 23 avril sur les thèmes « Quel type d’agriculture pour le Mali ?», « Cas de l’Office du Niger, cas de la production nationale ».

Les journalistes ont posé des questions sur les missions de l’Association, sa vie et ses relations avec les autorités. Pour Salif Sangaré, secrétaire à l’organisation, les relations de l’Association avec les autorités ne peuvent être que « normales », et la finalité de l’association est d’arriver à la création de l’Ordre des agronomes du Mali. Lequel statut permettra aux agronomes de participer légitimement à la prise de grandes décisions concernant l’agriculture au Mali.

Le chemin sera long, a reconnu Mahamadou Namory Kéita, selon qui cette corporation, une fois mieux organisée, sera le moteur de la formation des paysans et des groupes de réflexion et d’analyse afin d’aider à la prise de décision. Pour Mahamadou Namory Kéita, la professionnalisation de l’agriculture peut prévenir des dangers découlant de la pratique du métier. Un exemple fut pris sur la commercialisation de produits phytosanitaires, dont une mauvaise manipulation et conditionnement, peut mettre en danger les hommes et l’environnement.

Selon l’ANAM, notre agriculture est marquée par une baisse depuis 30 ans de l’aide publique internationale au secteur agricole des pays africains et le renforcement des barrières commerciales contre leurs produits agricoles dans le cadre des échanges internationaux. Pour l’ANAM, il existe une volonté politique fortement exprimée par les plus hautes autorités du pays pour moderniser l’agriculture et hisser le Mali au rang d’une puissance agricole. Selon la corporation, l’Etat a développé des mesures de soutien politique à l’endroit des filières dites porteuses notamment sur l’innovation et la diffusion de nouvelles technologies, l’amélioration des performances commerciales, entre autres.

  1. DIAKITÉ

 

Source: essor

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