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Gestion durable des terres : LE PROJET GDTE MET LES BOUCHÉES DOUBLES

La réunion extraordinaire du Comité national de pilotage (CNP) du Projet de gestion durable des terres et des eaux et Appui environnemental au PAPAM (GDTE), qui s’est tenue le 23 septembre 2016 à l’Hôtel du cinquantenaire à Sikasso, a fait le point de la mise en œuvre des activités de l’exercice 2016 et approuvé le Plan de travail et bilan annuel (BTBA) 2016 révisé du projet.

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Sous la présidence du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Keïta Aïda M’Bo, en présence du coordinateur du projet, Dr. Alamir Sinna Touré, et des membres du comité, la réunion a, également, examiné l’état d’avancement des activités du PTBA-2016, en s’assurant de la qualité des services rendus. Elle a formulé des recommandations et directives pertinentes pour l’accomplissement, avec succès, des activités en 2016.

Le Projet gestion durable des terres et des eaux et Appui environnemental au PAPAM a été initialement conçu pour être une composante du Projet d’accroissement de la productivité agricole au Mali (PAPAM), à travers sa composante PIS/GDTE. Dans cette composante, les interventions du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), de la Banque mondiale et du Programme de Nations unies pour le développement (PNUD) se complètent dans la promotion des pratiques de gestion durable des terres et des eaux dans les systèmes de production ciblés, l’amélioration et le suivi de la durabilité des systèmes de production agricole. Le projet appuie, à cet effet, les efforts destinés à intégrer une approche programmatique globale à la gestion durable des terres et des eaux à travers la mise en œuvre du Cadre stratégique d’investissement pour la gestion durable des terres (CSI-GDT), adopté par le Gouvernement.

« A travers ce projet, nous comptons également évaluer et surveiller les impacts de la production agricole sur les systèmes naturels et les agro-systèmes dans les régions de Sikasso et de Mopti », a expliqué le ministre Aïda M’Bo Keïta. « Face aux défis générés par la dégradation des terres, le devoir du projet et de nous tous, d’ailleurs, est de se mettre au travail afin de préserver les ressources naturelles au profit des générations actuelles et de générations futures », a-t-elle ajouté.
Au terme de six mois d’activités réalisées durant l’exercice 2015, l’année 2016 sera une année charnière du projet et est placée sous le signe de la consolidation des acquis de la première année, la finalisation des études, la validation des rapports d’études, la concertation sur la boîte à outils en GDTE et l’organisation des sessions de formation des producteurs. Le but étant d’arrêter, réduire ou inverser la tendance relative à la dégradation des terres dans les agro-éco-systèmes du Mali. Ceci passe par le transfert de technologie et la fourniture de service aux producteurs (la recherche, la formation, les conseils, le financement, la fourniture d’intrants et d’équipements, la réalisation d’infrastructures d’irrigation). A cela s’ajoute une approche programmatique complète et le suivi sectoriel, en vue de créer un environnement politique et institutionnel favorable à l’accroissement de la productivité. Cette composante permettra également de suivre de près l’état d’avancement du secteur en matière d’amélioration de la prise de décision.
« Compte tenu du budget limité alloué à la composante du PNUD-FEM du PAPAM, ce projet mettra l’accent sur le renforcement des capacités des Organisations paysannes (OP) et à assurer les conditions propices à la diffusion de l’innovation dans les pratiques de production au sein du programme de PAPAM », a indiqué le coordinateur, Dr. Alamir Sinna Touré. Il s’agit essentiellement de capitaliser les bonnes pratiques et les technologies disponibles de gestion durable des terres et d’en faire la promotion auprès des OP. Elles seront ainsi mieux outillées pour aider les producteurs à lutter contre la dégradation des terres dans leurs champs.
Dans une correspondante, en date du 27 juillet 2016, le Représentant du PNUD a informé le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable (MEADD) du taux de décaissement préoccupant de 7 projets relevant du département, a expliqué le Dr Touré.
Concernant le Projet GDTE, ce taux est de 11% sur un budget de 425425 dollars américains. D’où la suggestion d’un re-phasage sur l’année suivante, si les projets ne sont pas capables d’absorber le budget de 2016. Le Comité national de pilotage, à son tour, a suggéré au ministre de faire prendre les dispositions pour la validation du PTBA du Projet, avant la fin de l’année 2016 par le CNP. Il a aussi proposé de demander au PNUD de prendre les dispositions pour la mise à disposition du fonds trimestriel au début du trimestre, de procéder à une révision budgétaire pour rendre le budget conforme à l’évolution des acticités et de diligenter le recrutement de l’assistant administratif et financier du projet.
Les résultats du projet sont impatiemment attendus pour nourrir et conforter la stratégie globale de protection de l’environnement du département. Le chef du département a demandé une augmentation du budget d’appui à l’organisation de la Quinzaine de l’environnement et la participation du Mali à la prochaine COP22 qui est initialement de 12 millions de F cfa.
Pour renforcer les capacités opérationnelles du projet, le ministre a remis 6 motos à autant de points focaux locaux et des exemplaires d’un guide de bonnes pratiques de gestion durable des terres, aux Ong et Organisations paysannes partenaires.
C.A. DIA

 Source :L’Essor

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