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GESTION DURABLE DES TERRES ET DES EAUX : Les activités humaines en cause

Un atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de médias sur la thématique de Gestion durable des Terres et des Eaux (GDTE) se tient dans la capitale togolaise, à Lomé sous le thème « gestion durable des terres et des eaux dans les pays du Sahel et Afrique de l’Ouest (SAWAP) : enjeux, difficultés et stratégies locales ».

© OUMAR DIOP, AMAP, EAUX ET ENVIRONNEMENT, DEUXIEME REUNION DU COMITE DE PILOTA DU PROJET DE GESTION DURABLE DES TERRES ET DES EAUX ET APPUI ENVIRONNEMENTAL AU PAPAM / COMPOSANTE PNUD , SALLE DE PRESSE DU CICB.

© OUMAR DIOP, AMAP, EAUX ET ENVIRONNEMENT, DEUXIEME REUNION DU COMITE DE PILOTA DU PROJET DE GESTION DURABLE DES TERRES ET DES EAUX ET APPUI ENVIRONNEMENTAL AU PAPAM / COMPOSANTE PNUD , SALLE DE PRESSE DU CICB.

L’atelier se tient dans le cadre du projet « Renforcement de la résilience par le biais de service liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances ». Il vise à fournir des services opérationnels, techniques et consultatifs aux acteurs des médias des douze pays dont le Togo, afin qu’ils puissent transmettre de bonnes informations aux populations.

L’atelier sous-régional s’inscrit en droite ligne des responsabilités confiées à l’UICN dans le cadre du projet BRICKS. Il permet d’associer les hommes et femmes de médias aux efforts de lutte contre la dégradation des terres et des eaux et surtout, la promotion des approches réussies de conservation à travers une plus large dissémination.

Afin qu’ils puissent pleinement jouer leur rôle, il est important que les hommes et femmes de médias soient formés, informés et sensibilisés sur les thématiques de conservation des ressources naturelles en général et de gestion durable des terres et des eaux en particulier.

Le travail est effectué par le Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Pour le directeur de l’Inspection des ressources au ministère de l’Environnement du Togo, l’atelier, « requiert un grand intérêt face à une menace sérieuse de notre survie sur la terre : la dégradation des terres et des ressources en eau. Même si le phénomène s’explique en partie par une dynamique globale naturelle, les activités humaines constituent la principale cause ».

A ses dires, le continent africain est, certes riche en ressources naturelles, notamment en termes de biodiversité, de terres, de sols et des eaux, mais est confronté à la forte pression des millions de personnes  qui en dépendent à travers l’agriculture, le pâturage et d’autres activités telles que la construction d’infrastructures, l’exploitation des forêts et des mines« affecte dangereusement ces ressources ».

Il a souligné le rôle des hommes et femmes de médias et de la communication dans cette problématique qui, dit-il, peuvent valoriser les bonnes pratiques à travers la vulgarisation des bonnes pratiques.

Selon Masumbuko Bora, coordinatrice de l’UICN basée au Burkina, chargée du projet , BRICKS a mis l’accent sur l’apprentissage sud-sud à travers la mise en œuvre des activités liées à la surveillance des changements environnementaux, les analyses géo spatiales, la planification de la biodiversité et la diffusion de bonnes pratiques en matière de planification.

BRICKS est financé par la Banque Mondiale et officiellement lancé en mars 2014 à Ouagadougou. L’atelier prend fin vendredi 7 octobre.

Amadou Sidibé

(envoyé spécial à Lomé)

 

 

Source: lesechos

 

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