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Gestion des ressources en eau : LES MEDIAS SOLLICITES

Les journalistes ont été sensibilisés sur leur rôle dans la vulgarisation du Code de l’eau et dans la promotion des bonnes pratiques en matière d’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement auprès des communautés

 

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La loi portant Code de l’eau a été adoptée par l’Assemblée nationale le 13 décembre 2001. Cette loi sert de cadre de référence aux différents usagers de l’eau. Elle définit non seulement les domaines de l’hydraulique, mais précise aussi les règles de planification, d’utilisation et de protection de la ressource en eau, les usagers, les droits et devoirs des usagers et les dispositions pénales.
Pour l’appropriation de ce code, la Coalition pour l’accès à l’eau potable, l’hygiène, l’assainissement (CAEPHA), en partenariat avec WaterAid Mali, a engagé depuis plusieurs années des initiatives, notamment des ateliers d’échanges, des débats, des sessions de renforcement des capacités.
C’est dans ce cadre que la CAEPHA a organisé jeudi à la Maison de la presse, une conférence de presse sur le Code de l’eau et les bonnes pratiques en matière d’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement (AEPHA).
La conférence était animée par Balla Diallo de l’Ong Jigui et Fatoumata Dao de la Coopérative des femmes pour l’éducation, la santé familiale et l’assainissement (COFESFA). Elle s’est déroulée en présence de la directrice de la CAEPHA, Mme Coulibaly Salimata Diarra, et du chargé des politiques et du plaidoyer de WaterAid, Mamadou Keita.
L’exercice entendait renforcer les connaissances des journalistes sur le contenu de ce code, les sensibiliser sur leur rôle dans la vulgarisation du Code de l’eau, dans la promotion des bonnes pratiques en matière d’AEPHA auprès des communautés et dans le changement des comportements, attitudes et pratiques en matière d’AEPHA dans les communautés.
Bien que d’énormes efforts aient été consentis par l’Etat et les partenaires au développement, la gestion de l’eau souffre notablement de la non application du Code de l’eau, a constaté Balla Diallo. Dans sa communication, il s’est penché sur les différents articles et chapitres de ce code.
Le code de l’eau comporte cinq titres et 79 articles. Balla Diallo, s’est appesanti sur le titre I traitant des dispositions générales, le titre II relatif à la gestion et à la protection du domaine hydraulique et le titre IV des dispositions pénales. Pour clarifier le débat, il a défini des termes usuels comme l’administration de l’eau, l’eau potable, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, le périmètre de protection, la qualité de l’eau.
Evoquant la gestion du domaine hydraulique, Balla Diallo expliqué que le code en son article 9, stipule que sous réserve des dispositions du code domanial et foncier, le domaine hydraulique est géré par le ministère chargé de l’Eau, et par les représentants de l’Etat au niveau de la région, du cercle ou de la commune, conformément aux dispositions de la législation en vigueur sur la protection de l’environnement et du cadre de vie. L’article 10 ajoute que l’État, pour des motifs d’intérêt général ou d’utilité publique, peut transférer ou reprendre une partie de son domaine public hydraulique naturel ou artificiel à une collectivité territoriale.
Le code prévoyant des dispositions pénales, Baba Diallo a regretté le laxisme caractérisant l’application de ces dispositions. Pour lui, le code de l’eau profite à tous. L’eau étant un bien public, tout le monde doit œuvrer à la préservation de sa qualité.
Fatoumata Dao s’est, elle, penchée sur la gestion de l’eau potable et des déchets domestiques en plus du lavage des mains au savon.
Regrettant que le Code de l’eau soit peu connu et peu exploité, Mme Coulibaly Salimata Diarra et Mamadou Keita ont tous deux invité les medias à se joindre à leurs efforts pour parvenir à une bonne gestion des ressources en eau.
Les questions des journalistes ont porté, entres autres, sur les mécanismes d’alimentation du fonds de développement de l’eau, la protection du domaine hydraulique, les insuffisances du code.
A. D. SISSOKO

source : L ‘ Essor

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