Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Garde nationale : UN POSITIONNEMENT IMPORTANT DANS L’OUTIL DE DEFENSE NATIONALE

 

armee malienne patrouille geurre soldats garde nationale militaire nord mali kidal

A cheval entre les forces de défense du territoire et celles de la sécurité intérieure, la garde nationale est le premier corps en contact direct avec l’armée de terre
Le chef d’État-major de la Garde nationale, le colonel major Zoumana Diawara, accompagné de proches collaborateurs, a rencontré, hier, la presse dans les locaux du département de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la politique de communication du département de tutelle qui entend ouvrir des espaces permettant aux différents corps en charge de la sécurité des personnes et de leurs biens de donner des informations claires et précises sur leurs missions.
Après la police, la protection civile, la gendarmerie nationale, la hiérarchie de la garde nationale a donc entrepris de parler de ce corps d’élite dont le rôle est essentiel dans la protection des populations sur l’ensemble du territoire national.
Un exposé soutenu par des diapositives a expliqué aux hommes de médias l’historique, les missions, les caractéristiques, l’organisation et le fonctionnement de la garde nationale.
Avec sa devise « Servir partout avec honneur, loyauté et discrétion », la garde nationale est une formation militaire placée sous l’autorité du ministère de la Défense et des Anciens combattants et mise à la disposition du ministère de la Sécurité et de la Protection civile. D’où son importance au sein de notre outil défense nationale. A cheval entre les forces de défense du territoire et celles de la sécurité intérieure, la garde nationale est le premier corps en contact direct avec l’armée de terre.
Existant depuis la période coloniale, c’est le premier corps habillé du Mali. Appelé « Détachement de gendarmes métropolitains » en 1890, le corps a subi plusieurs mutations pour prendre le nom de garde nationale en 1994.  Elle assure la sécurité des institutions et des autorités administratives et politiques, participe à la police générale des collectivités territoriales. Outre sa forte implication à la surveillance des frontières, la garde nationale participe au développement économique, social et culturel du pays, à la défense opérationnelle du territoire, sans oublier les opérations de maintien de la paix.
Les journalistes ont été briefés sur le parcours académique et professionnel de l’actuel chef d’Etat major de ce corps. Né en 1965 à Bougouni, le colonel major Zoumana Diawara a été nommé à son poste actuel en décembre 2013. Il s’est félicité de cet exercice de communication qui permet de faire connaître les différents corps des forces armées et de sécurité et de couper cours aux fausses informations susceptibles de ternir l’image des « éléments » auprès des populations.
L’organisation et le fonctionnement du corps des gardes a nécessité la création d’unités spécifiques, dont celles des méhariste basées dans les régions nord du pays (Tombouctou, Gao et Kidal) et dont le rôle principal englobe le renseignement, la protection des frontières et l’assistance des populations nomades.
Prenant la mesure du contexte, la garde nationale s’est dotée d’une « Force spéciale antiterroriste » (FORSAT-GNM). Selon le colonel major Zoumana Diawara, cette unité composée d’éléments triés sur le volet, monte en puissance depuis un bon moment et entend maintenir ce cap.
Les difficultés, ici comme dans d’autres corps, sont relatives à l’insuffisance du personnel, aux besoins de formation des cadres, au manque de moyens matériels et de ressources financières.
Pour résoudre ces difficultés, le commandement de la garde nationale fonde beaucoup d’espoir sur la Loi d’orientation et de programmation militaire, qui de l’avis du colonel major Diawara, permettra de donner un coup de fouet au corps pour maintenir le cap dans l’accomplissement de ses missions sur toute l’étendue territoire national. La modernisation de la gestion du personnel et du matériel, la remise à niveau et l’autonomisation des groupements, mais surtout la remise en place rapide des unités dans le septentrion du pays sont, entre autres défis, que la hiérarchie entend relever en sus des missions traditionnellement confiées aux gardes du Mali.
Mh. TRAORE

Source : L’ Essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance