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France : LA REVANCHE DU MONDIAL 2014

Paul Pogba va bien, merci pour lui. Le milieu de terrain a enterré toutes les interrogations qui avaient escorté son début d’Euro. Des prestations qui avaient poussé Didier Deschamps à tâtonner avec son joyau de la Juventus Turin, le plaçant sur le banc contre l’Albanie puis chamboulant son organisation contre l’Irlande du Nord pour lui permettre de jouer à gauche.

France's midfielder Paul Pogba (C) celebrates with teammates after scoring his team's second goal  during the Euro 2016 quarter-final football match between France and Iceland at the Stade de France in Saint-Denis, near Paris, on July 3, 2016.  / AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA

France’s midfielder Paul Pogba (C) celebrates with teammates after scoring his team’s second goal during the Euro 2016 quarter-final football match between France and Iceland at the Stade de France in Saint-Denis, near Paris, on July 3, 2016.
/ AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA

Un test qui avait fait long feu. Dimanche contre l’Islande en quarts de finale, Pogba a débuté à droite du duo de récupérateurs mais quand on a autant de talent, la position sur le terrain est un débat qui n’intéresse plus que les férus de schémas tactiques. L’intéressé, lui, ne s’embarrasse pas de ces considérations. «Le coach me met où il veut sur le terrain, glisse-t-il. Moi, tout me va». Contre l’Islande, il a tué tout suspense en s’élevant un mètre au dessus de Bödvarsson pour catapulter le ballon servi par Griezmann sur corner (2-0, 20e). Un 6è but en 36 sélections qu’il a fêté comme à son habitude par une séance de «Dab», cette gestuelle popularisée par le groupe de rap Migos et que Pogba répète à l’envie à l’instar des stars du basket NBA ou du foot américain. Un sport dont il a semblé s’inspirer quand il a trouvé Griezmann dans une position de quaterback d’une passe laser qui a éliminé en une demi-seconde les trois quarts de l’équipe scandinave.

La mi-temps n’était pas sifflée que les Bleus menaient 4-0 et que la Mannschaft se trouvait déjà dans toutes les têtes. «On est content de jouer une demi-finale contre eux, ce sera un beau match, sourit le joueur de 23 ans. L’équipe de France est déterminée, on est à la maison et on veut gagner l’Euro. Mais eux aussi». Le scénario cruel du quart de finale du Mondial 2014, scellé dans le sanctuaire du Maracana il y a deux ans, trotte encore dans les esprits des Bleus. Ils étaient six sur le terrain, dimanche soir, à avoir vécu cette élimination frustrante face à la Mannschaft (0-1). Cinq étaient titulaires à Rio (Lloris, Evra, Pogba, Matuidi et Griezmann). Giroud était, lui, entré en toute fin de partie pour essayer sans succès d’effacer l’ardoise.

Antoine Griezmann, plus fine gâchette de cet Euro avec 4 réalisations, piaffe d’impatience à l’idée des retrouvailles avec l’Allemagne. Ses larmes versées à l’issue de l’élimination, voici deux ans, sont encore dans les mémoires. «Ça va être compliqué, promet-il. On est chez nous et on donnera tout pour gagner. En s’imposant, on tournera la page de 2014, c’est sûr». Et le mot de la fin revient à Dimitri Payet : «Même s’il y a des forfaits en face, ce n’est pas ce qu’on retient. C’est le champion du monde. On a nos armes, mais on sait que ce sera difficile».

Aujourd’hui sur l’ORTM

19h : Allemagne-France

Euro 2016 : L’ALLEMAGNE VISE UNE QUATRIEME COURONNE

Pour retrouver trace d’une victoire bleue face à ses voisins dans une phase finale d’Euro ou de Mondial, il faut remonter à la Coupe du monde 1958 en Suède et un quadruplé de Just Fontaine lors de la finale pour la troisième place (6-3). C’est déjà largement suffisant pour entretenir un complexe d’infériorité. Pour ne rien arranger, les hommes de Joachim Löw poussent le bouchon de bière jusqu’à être plus forts que ceux de Deschamps dans presque tous les domaines. Les champions du monde possèdent, avec Manuel Neuer, le meilleur gardien du monde.

Depuis le début de la compétition, il n’a encaissé qu’un seul but, sur pénalty, et s’est encore montré décisif lors de la séance des tirs au but face à l’Italie. La défense est quasi parfaite, surtout avec Jérôme Boateng, intraitable depuis le début de l’Euro. Après une phase de poules où elle s’est réglée, l’Allemagne est montée en puissance. Et Löw, en alignant notamment Mario Gomez en attaquant axial, semblait avoir trouvé la bonne formule.

SANS HUMMELS, KHEDIRA ET GOMEZ- La chance des Bleus, c’est que cet équilibre est remis en cause. La qualification contre l’Italie a laissé des traces. Il y a d’abord la suspension de Mats Hummels qui manquera, aux côtés de Höwedes et Boateng dans la défense à trois. Hummels, c’est le bourreau des Français deux ans plus tôt à Rio en quarts de finale du Mondial. Toujours ça de pris au niveau psychologique.

Mais surtout, l’Allemagne doit aussi composer avec deux nouveaux forfaits. Sami Khedira et Mario Gomez, blessés contre la Squadra Azzurra, ont fini leur Euro. Au milieu, Khedira devrait être remplacé par l’expérimenté Bastian Schweinsteiger même si ce dernier souffre du genou droit. Sur le papier, c’est aussi fort. Dans la réalité, le Mancunien est sur le déclin.

Son entrée en jeu n’a pas été une franche réussite. L’absence de Mario Gomez est plus problématique. Remplaçant en début d’Euro, le buteur du Besiktas s’était rendu indispensable en pointe par sa capacité à jouer en point d’appui pour ses coéquipiers. Mario Götze devrait le remplacer dans un rôle de faux 9 où il s’est montré pourtant décevant. Suffisant pour faire caler le 4 x 4 allemand ?

 

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