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Focus : Transition: que veut le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) ?

Sûrement le plein pouvoir où  tout le pouvoir. Comme dit le sage le pouvoir corrompt l’homme. Et le pouvoir absolu tue. La junte militaire qui a «parachevé» le combat du peuple mené par le Mouvement du 5 juin 2020 veut confisquer tout le pouvoir dans ses mains. Le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) a nommé un président pour la transition, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) appuyée par la France a nommé un Premier ministre pour la transition.

 

Pour la formation du gouvernement, le CNSP aurait porté son choix sur dix (10) ministères pour caser des membres influents de la junte. Qui dit que le colonel Assimi Goita ne tire pas les ficelles de cette transition ?

Du jamais vu ! Le Mali est sans gouvernement bientôt deux (02) mois. Et dire que les militaires sont respectueux des textes. Allez savoir auprès de la junte à Kati.

Avis donc au peuple du Mali: Recherche un président patriote, nationaliste pour diriger la transition. Les candidatures de cadres intrinsèques sont sollicitées pour la formation du gouvernement.

 Gouvernements au Mali: Pléthore de ministres pour bouffer nos maigres ressources

Sous la troisième République, il n’y avait que quinze (15) ministres dans le gouvernement formé par Ibrahim Boubacar Keïta, en février 1994 contre vingt-sept (27) ministres dans le gouvernement formé par Ousmane Issoufi Maïga, en mai 2004. La durée moyenne du gouvernement sous la première législature était d’une année cinq (05) gouvernements se sont succédé en cinq (05) ans). Nous avons vu défiler des départements aux contours imprécis comme le ministère des Zones arides et Semi-arides, le ministère de l’Intégration africaine, le ministère des Relations avec les institutions, le ministère de la Solidarité et des Personnes âgées, le ministère des Droits de l’homme; nous avons entendu parler de ministre d’État et même de commissaire en charge de telle ou telle mission avec rang de ministre.

Nous avons vu de grands commis de l’État et de brillants cadres politiques nommés aux hautes fonctions de ministre de la République aux cotés d’obscurs individus sans expérience professionnelle ou politique. Il serait souhaitable de mettre un peu d’ordre dans ce tohu-bohu. Là aussi, le Mali peut se mettre à l’école  de certains pays comme le Ghana, l’Afrique du Sud et les États-Unis d’Amérique.

La  Constitution de la République du Ghana du 15 mai 1992 fixe la taille du gouvernement  à dix (10) ministres au moins et dix-neuf (19) au plus, subordonne la nomination des membres du gouvernement à l’approbation préalable du Parlement et impose au président de la République de choisir la majorité de ses ministres au sein du Parlement.

Rassemblées par la Rédaction

Inter De Bamako

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