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Fin de mandat : Les cartes entre les mains d’IBK

Le bilan des trois ans d’Ibrahim Boubacar Keïta est-il acceptable ? Les réponses divergent. Les deux prochaines années seront cruciales et devraient être mises à profit par le président pour rebondir, notamment en s’appuyant sur quelques chantiers on ne peut plus délicats.

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Le Président Ibrahim Boubacar Keïta peut-il encore rebondir ? Si ses premières années à la tête du pays sont sévèrement critiquées, son bilan peut être crédité de quelques bons points dont il pourrait se servir. L’économie est l’un d’entre eux puisque le pays est, malgré tout, sur une pente ascendante.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), le taux de croissance du PIB devrait se maintenir à 5,3% en 2016 et s’accompagner d’une hausse de 35% des investissements publics et de 10% des crédits bancaires. Ainsi, IBK pourrait disposer de quelques atouts qu’il lui restent à jouer.

Infrastructures S’il est reproché au chef de l’État de ne faire « que poursuivre les œuvres amorcées par son prédécesseur ATT » en matière d’infrastructures, les chantiers qu’il a ou va initier devraient pourtant plaider sa cause. Le ministère de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement a inscrit dans ses projets 2013-2018, le tronçon BandiagaraFrontière du Burkina Faso, qui constitue un maillon important de l’axe Ouagadougou-Mopti du réseau communautaire de l’UEMOA. Les travaux ont démarré en février 2014. À cela s’ajoute, le projet de construction de la route Ansongo-Ménaka-Frontière du Niger, celui de réhabilitation de la section Sévaré-DouentzaHombori-Gao, ainsi que la construction et le bitumage de la route Koro-Douentza-Tombouctou. Il a aussi été annoncé le projet de construction et de bitumage de la route Bourem-Anefis-Kidal-Frontière algérienne. Enfin, dans le cadre de l’emprunt obligataire qu’il a lancé en avril 2016, et grâce auquel il a mobilisé 100 milliards de francs CFA, l’État devrait financer la réalisation du 2ème pont de Kayes ainsi que les études pour la construction du 4ème pont de Bamako.

Scrutins locaux La tenue des élections communales et régionales, en novembre 2016 pour les premières et janvier 2017 pour les secondes, constituerait un signal fort pour un retour en force du président Keïta. D’autant que ces scrutins pourraient remettre en cause l’installation des autorités intérimaires, objet d’un large rejet dans certaines régions.

Kidal Enfin, si la réconciliation reste un chantier majeur de la fin de mandat d’Ibrahim Boubacar Keïta, c’est plus précisément sur la question de Kidal qu’il est attendu. Bien qu’il n’ait pas vraiment les mains libres sur cette épineuse question, une avancée vers la normalisation de cette zone plaiderait en sa faveur et induirait une amélioration en terme de sécurité pour les populations. Or, « les seules cartes sont la sécurité et la réconciliation. Le Mali ne s’en sortira pas tant que les gens ne se sentiront pas en sécurité », estime Alexis Kalambry, directeur du quotidien Les Échos. C’est donc le moment pour IBK de jouer son va-tout.

 

 

Source: journaldumali

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