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Fin de la grève des routiers -gros porteurs : Le pire évité !

La grève illimitée du syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers -gros porteurs- (SYNACOR MALI), qui était en cours depuis le 22 mai dernier a pris fin après satisfaction des dix points de doléances, selon le procès verbal de conciliation entre les deux parties, syndicat et gouvernement. L’information est tombée aujourd’hui.

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Au nombre de ces points de doléances du SYNACOR MALI et qui ont eu satisfaction, figurent ‘‘la relecture de la Convention collective des chauffeurs et conducteurs routiers, l’exigence d’un contrat de travail entre les employeurs et les employés chauffeurs et leurs inscriptions à l’INPS ; l’application de l’arrêté n°001358/MICT-SG du 9 mai 2000 fixant les conditions d’établissement et de délivrance des permis et des autorisations de conduire ainsi que les conditions d’extension, de prorogation et de restriction de validité des permis de conduire’’.

Les deux parties, au-delà de la satisfaction des doléances et toujours selon le procès verbal de conciliation, se sont convenues à se revoir dès le 30 mai prochain au sein d’une commission paritaire de ‘‘relecture de la convention collective des chauffeurs et personnel routiers privés du Mali pour discuter de routes questions relatives au salaire’’. Les parties se sont également convenues de la transmission pour examen des dossiers INPS des travailleurs à la Direction Nationale du travail.

Le pire évité !

Il a fallu que de gros risques s’installent pour que le mot d’ordre de la grève illimitée du syndicat national des chauffeurs et conducteurs routiers -gros porteurs- (SYNACOR MALI), soit levé après. Ce sont les employés de ce secteur qui ravitaillent les stations d’essence en transportant du carburant sous d’autres cieux dans la sous-région. Et au bout d’une semaine d’arrêt de travail par ses hommes, les stocks étaient presque à vide.

Au moment où les parties signaient un procès verbal de conciliation, les populations étaient au bord du gouffre à la suite d’un manque cruel de carburant dans la capitale malienne. Il a fallait bien qu’au terrain d’entente soit retrouvé entre les parties, ou, par contre, le bruissement allaient s’arrêter dans les toutes les prochaines heures. Dans pareilles situations tout le monde sait ce qui pourrait se passer. A Bamako, des populations sevrées de leurs moyens de locomotion étaient prêtes à se faire entendre, d’une manière où d’une autre. Et des messages allant dans ce sens avaient déjà commencé à véhiculer sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas la cherté du carburant qui avait doublé de prix, qui posait problème, mais l’absence du produit dans les pompes.

A l’annonce de la suspension de la grève ce vendredi 26 Mai à Midi, le calme est revenu dans la capitale. Le carburant pourra bientôt retrouver son prix normal qui avait pris de l’ascenseur  dans quelques heures. Beaucoup de camions devant ravitailler les étaient stationnés quelques parts dans Bamako et environnants avec du produit sur eux.

Ce qu’il faut retenir de cette grève, c’est que son impact a été direct sur la population. Cinq jours seulement pour se faire entendre.  Par contre, le syndicat de la santé a récemment constaté 38 jours d’arrêt de travail sans que la population malienne dans sa majorité ne sente concernée. Ce qui laisse à comprendre facilement que le problème énergique est plus urgent que celui de la santé.

Djibi Samaké

Mali24

 

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