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FHG : Des coups de feu dans la cour

Les membres du Comité Aeem (Association des élèves et étudiants du Mali) de la Faculté de droit privé ont tiré des coups de feu le jeudi le 3 juillet passé dans la cour de la Faculté d’Histoire et de géographie (Fhg), où ils prennent les travaux dirigés (Td). Il n’y a pas eu de pertes en vies humaines, mais quelques protagonistes ont été blessés. Cela à cause de leur conquête de postes de responsabilité.

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D’après nos informations, le Comité Aeem a failli à sa mission dans cette faculté. Et le Secrétaire général dudit Comité, Aboubacar Camara dit Cobra, non moins Sg du bureau de la Coordination national, n’arrive pas à maîtriser la situation. Cette bagarre est une résultante du clanisme qui s’est instauré au sein de cette association.

Car, il existe deux clans au sein du Comité Aeem dans cette Faculté, où chaque clan défend ses intérêts pour avoir plusieurs postes de responsabilités de classes. C’est ainsi que la semaine passée, dans la cour de la Fhg, on a entendu des coups de feu entre ces différents clans.

En effet, peu avant cette querelle, le Sg du bureau de la Coordination nationale Aboubacar Camara dit Cobra était sur le lieu des faits. Mais quand on a voulu connaître sa version face à cette situation, il n’a pas voulu réagir.

Au demeurant, après les cours magistraux en vue de l’assimilation des cours pris dans les amphis par les étudiants, les étudiants sont divisés par groupes très restreints. Cette pratique existe depuis la nuit du temps. En principe, la Fhg (Faculté d’histoire et de géographie) où ces étudiants prennent leurs Td, est un lieu de travail individuel des étudiants et souvent collectif. La présence de chacun est obligatoire.

Mais, en réalité cette idée a tourné au vinaigre à travers le laxisme, le fanatisme, la gabegie, la carence intellectuelle de certains membres du Comité Aeem. Lesquels, portés par des ambitions plus commerciales qu’académiques, ont métamorphosé les Td en un véritable business. Avec bien entendu la complicité de certains enseignants véreux et insoucieux.  C’est ainsi que pour être aux commandes du bateau en classe, il faut coûte que coûte et vaille que vaille être le responsable de la classe de Td.

Pour spolier l’argent des étudiants, en payant généralement 5 000 FCfa par tête avec à peu près un nombre de plus de 50 personnes par classe. C’est cette fortune demandée par des professeurs mafieux, qui pousse les membres du Comité Aeem à orchestrer les violences au sein de la Faculté. Les autorités compétentes sont interpelées à s’évertuer de plus pour atténuer ce genre de violences dans l’espace universitaire.

Seydou Karamoko KONÉ

Source: Le Flambeau

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