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FDPRI: les dessous de la mort de l’étudiant

L’effroyable nouvelle est tombée en début de soirée du samedi dernier : l’étudiant de troisième année en licence, au niveau de la faculté de droit privé, est décédé dès suites de ses blessures, à l’hôpital Gabriel Touré. Si les circonstances de ce nouveau drame, dans l’espace universitaire, restent à élucider, il reste entendu que des mesures plus courageuses doivent être prises pour débarrasser nos facultés des démons de la violence qui les endeuillent.

Une nouvelle victime de la violence dans l’espace universitaire : il s’appelle Ibrahim Maïga, ce jeune étudiant de troisième année en licence, arraché à l’affection des siens à la fleur de l’âge, l’a été à la suite d’une violente dispute entre clans rivaux.
À en croire les indiscrétions, ce jeune étudiant, mortellement atteint à la tête par balles a été transporté aux urgences de l’hôpital Gabriel Touré, le vendredi dernier, en début d’après-midi, pour y recevoir des soins appropriés. À la suite d’une dispute violente, il a reçu à la tête des coups de feu qui l’ont propulsé par terre, tout couvert de sang.
Admis aux urgences, tel qu’il nous a été rapporté, il a reçu la visite de responsables du ministère de l’Éducation nationale qui ont dû se précipiter là pour faciliter la prise en charge rapide autour du jeune universitaire, dont l’état avait été jugé préoccupant par les médecins traitants. On rapporte que le Secrétaire général de l’AEEM s’est lui aussi précipité au chevet du blessé en rapport au corps médical tous les renseignements utiles ont été offerts pour la prise en charge des blessés.
En fait, même si, pour l’instant, on ne s’aventure pas sur les circonstances de ce drame, on reconnaît néanmoins que tout est survenu à la suite d’une violente altercation entre tendances rivales qui se sont affrontées pour le contrôle des nouveaux inscrits. Selon de nombreuses sources estudiantines, les étudiants de la FDPRI, surtout les anciens de la faculté, se positionnent chaque année pour accueillir les nouveaux inscrits dans leur établissement.

Cette démarche, apparemment anodine, est pourtant porteuse de lourds risques d’autant qu’il s’agit, pour les leaders, d’avoir la faveur de ces nouveaux inscrits dans la perspective des futures élections des membres du bureau de l’association.
L’espace universitaire vient à nouveau d’être endeuillé par la violence gratuite. Il urge que des mesures plus courageuses soient envisagées pour apaiser le milieu scolaire, surtout universitaire, qui reste avant tout un lieu de savoir. À la faveur du dernier remaniement, l’Éducation nationale a hérité de l’enseignement supérieur. On a rapporté qu’il s’agissait d’une volonté de cohérence et d’efficacité.
Face à la recrudescence de la violence, il est important, pour les autorités nationales, de prendre le devant des choses pour ne pas voir aggraver les choses au niveau de nos facultés. En fait, selon des sources concordantes, il semble que ces mesures ne tarderont pas à voir le jour. En tout cas, pour beaucoup d’acteurs crédibles de l’école, on estime que l’actuel titulaire du département est à même de juguler la crise en milieu estudiantin, en raison justement de sa connaissance du milieu et l’expertise qu’il y a développée, tout le long de son parcours universitaire, pour gérer les difficultés.

Par Sidi Dao

 

Source: info-matin

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