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Faits divers : LE BOUTIQUIER SÈME LA DÉSOLATION

H. était un homme apprécié de son voisinage. Mais ceux qui lui avaient accordé une confiance aveugle s’en mordent les doigts aujourd’hui

faits divers incroyable vraisLes fins connaisseurs de l’âme humaine vous assureront que la vraie nature de l’homme ne se révèle que lorsqu’il accède au pouvoir, ou bien à la fortune. La puissance et l’argent sont en effet d’impitoyables révélateurs. Ils font surgir au grand jour la face cachée de personnes qu’on aurait pensé au-dessus de tout soupçon. C’est ce que se disent depuis plusieurs semaines les proches et les parents d’un boutiquier dénommé H. L’homme est activement recherché pour des faits que d’aucuns ont qualifié de vol, et d’autres d’escroquerie.

Pendant que nous trouvions dans les locaux du commissariat du 13ème Arrondissement et que nous cherchions à comprendre ce qui a motivé la fuite d’un homme apparemment sans histoire, M., un jeune homme, s’est présenté à nous comme étant le neveu de l’intéressé. Ce parent ne s’est pas du tout montré tendre avec son oncle. Il a vigoureusement condamné la conduite du boutiquier, qui selon lui, a jeté l’opprobre sur tous les siens. M. qui semblait en savoir long sur ce qui s’était passé nous a relaté la brutale dégringolade d’un homme qui donnait pourtant l’impression d’avoir commencé à trouver son chemin dans la vie.
H. a quitté son Hombori natal pour atterrir dans la capitale, il y a de cela trois ans environ. Il s’était dirigé droit vers le quartier populaire de Yirimadio où il trouvera sans trop de peine un toit à prendre en location. L’homme était pressé de s’établir pour mettre en route le projet qu’il avait en tête, celui d’ouvrir « sa » boutique dans son quartier de résidence. H. paraissait avoir longuement mûri cette installation et surtout il avait en apparence réuni les fonds nécessaires pour faire démarrer son affaire. Il s’acquitta donc rubis sur l’ongle de ses premières dépenses.
Ainsi lorsqu’il s’était agi de régler les frais de location de la maison qu’il souhaitait occuper, il versa à D., le propriétaire une avance de six mois. Son interlocuteur en resta absolument interloqué. Personne auparavant ne s’était acquitté d’une telle somme avant même d’occuper le local négocié. En faisant ce geste, H. avait établi avec son propriétaire un lien de confiance très fort, lien qui allait se consolider et se transformer en amitié au cours des mois suivants. La deuxième étape du plan du futur boutiquier fut exécutée avec le même soin que celui de son implantation à Yirimadio. H. n’ouvrit pas immédiatement son échoppe. Il alla tout d’abord prendre conseil avec ses proches et ses amis établis de longue date à Bamako.
DES SOMMES PARFOIS IMPORTANTES. Pour cela, il sortait chaque matin très tôt et se rendait au centre-ville. Là, il passait la journée entière en compagnie de certains ressortissants de son village devant les boutiques de ces derniers. Lorsqu’il rentrait à la maison, H. ne revenait jamais les mains vides. Il ramenait toujours avec lui quelque chose dans un sachet en plastique. Il faisait très régulièrement des cadeaux soit aux enfants de D., soit à l’épouse de ce dernier. Inutile de dire que ce comportement resserra encore les liens que le futur boutiquier entretenait avec son propriétaire, mais aussi avec tous les membres de la famille de ce dernier.
Quand H. jugea qu’il avait suffisamment pris la température de Bamako, il décida d’ouvrir sa boutique. Il en avait déjà repéré l’emplacement. C’était une position d’angle dans un bâtiment qui appartenait à D. Ce dernier ne fit aucune difficulté pour louer le local à son ami. Une nouvelle fois, H. surprit agréablement le propriétaire en lui réglant plusieurs mois d’avance. Avec l’assistance de certains de ses amis du village, l’homme mit en place sa boutique en peu de temps. Comme c’était quelqu’un de très sociable, il ne tardera pas à se faire de nombreux clients dans le voisinage. Les gens appréciaient surtout que le nouveau venu cédait ses marchandises à des prix très acceptables.
Un jour, F. l’épouse de D. – qui comme son mari vouait elle aussi une confiance aveugle au jeune boutiquier – approcha ce dernier pour lui demander un service assez particulier. Elle indiqua qu’elle était membre d’une tontine dans le quartier. Elle en assurait la présidence et faisait aussi office de trésorière. A ce titre, elle était chargée de collecter les contributions des différents membres. F. indiqua à H. qu’elle avait besoin d’une personne de confiance pour lui garder en lieu sûr les sommes parfois importantes qui se retrouvaient en sa possession. H. accepta très volontiers de lui rendre ce service.
A la fin de chaque mois, la brave dame se rendait donc chez le boutiquier pour faire un dépôt auprès de lui. Elle procédait de temps en temps à des retraits. Mais un temps assez long s’écoula sans que F. ne touche au pécule. Puis la semaine dernière, très tôt le matin, la présidente de la tontine vint voir H. et lui demanda de lui remettre la somme de 350 000 francs qui représentait l’intégralité des versements des membres de la tontine. H. dut connaître à ce moment là un vrai moment de panique. On apprit plus tard qu’il avait utilisé la cagnotte pour son propre compte. Tout d’abord pour acquérir une moto de seconde main. Ensuite pour renouveler son stock de marchandises. Une chose était sûre. Le très exemplaire boutiquier se trouvait dans la totale incapacité de verser ne serait qu’une partie des fonds à lui confiés.

AUCUN SIGNE DE VIE. H. ne pouvait rien faire d’autre qu’essayer de jouer la montre. A la dame qui lui avait fait confiance il demanda de lui donner un peu de temps. « Je ne pouvais garder ici une somme aussi importante, expliqua-t-il. L’argent se trouve en lieu sûr, mais je suis obligé d’aller le chercher là-bas. Donc je ne peux rien vous remettre tout de suite. Donnez-moi juste une heure et je reviens avec vos fonds ». La brave dame ne vit aucun inconvénient à patienter. Car comme nous le disions, elle portait une confiance absolue au boutiquier.
F. s’en retourna donc sereinement à la maison. Deux heures plus tard, n’ayant eu aucun signe de son homme de confiance, elle revint à la boutique. Elle fit toute surprise de trouver le local clos. En outre, personne ne lui répondit lorsqu’elle frappa avec insistance à la porte. L’inquiétude commença à la gagner, même si elle refusait encore d’admettre que H. aurait pu lui jouer un très mauvais tour en abusant de sa confiance. Elle décida donc de garder espoir en se disant que le boutiquier avait eu un empêchement inattendu. F. retourna chez elle et attendit toute la journée. Mais le petit soir survint sans que le boutiquier ne donne signe de vie. Jusqu’à ce jour là, le jeune homme n’est pas réapparu ni dans sa boutique, ni dans les parages de celle-ci.
D. décida de se mettre à son tour à la recherche de son ami. Pour lui, il était possible que le locataire soit resté auprès de ses proches, au centre-ville. D. s’efforça donc de calmer sa femme pour lui expliquer cette éventualité que, selon lui, il ne fallait pas exclure. Mais l’attente du couple fut vaine. Entretemps, des membres de la tontine commençaient à se présenter chez la présidente pour réclamer leur argent. Plusieurs fois, D. tentera de joindre H. sur son téléphone portable. Sans aucune réussite. Le déplacement du propriétaire au centre-ville se révéla tout autant infructueux.
Lasse d’avoir cherché en vain le dépositaire de ses fonds, la dame se présenta au commissariat du 13ème Arrondissement pour déposer une plainte contre le boutiquier fugitif. Celui serait actuellement activement recherché par les limiers. Quant à F., elle aurait tenté de s’endetter auprès de certains voisins pour gérer le problème des tontinières qui avaient commencé à investir son domicile. H. a donc disparu en laissant derrière lui un vrai champ de ruines dans la famille qui lui avait accordé toute sa confiance.

MH.TRAORÉ

Faits divers à Casablanca (Maroc) : UN PÈRE DE FAMILLE TUE SA FEMME À COUPS DE COUTEAU
Une mère de famille a été tuée, jeudi matin de la semaine dernière, par son époux au quartier Derb Ghallef, à Casablanca. Le crime a eu lieu suite à des problèmes familiaux, apprend-on d’une source policière sans plus de détails.
La même source a précisé que l’époux avait tué sa femme en lui assénant des coups de couteau alors qu’elle venait de quitter sa chambre à coucher. Le meurtrier est resté sur la scène du crime jusqu’à l’arrivée de la police judiciaire. Le cadavre de la femme, une quadragénaire, a été évacué vers la morgue d’Errahma, alors que le mis en cause a été conduit à la préfecture de police pour être soumis aux interrogatoires.

Casablanca : UN ADOLESCENT DE 16 ANS TUE UN PÉDOPHILE QUINQUAGÉNAIRE

Mercredi 28 octobre dernier, un adolescent de 16 ans a été traduit, en état d’arrestation, devant le parquet général près la Cour d’appel de Casablanca pour avoir tué un pédophile quinquagénaire qui avait l’intention d’abuser de lui. Samedi 24 octobre, suite à un malentendu avec ses parents, l’adolescent avait passé la nuit à la belle étoile avant de rencontrer ce SDF, quinquagénaire, qui l’a invité, la nuit du lundi 26 octobre, à prendre un verre au quartier Aïn Chok. Mais, d’après l’accusé, le quinquagénaire a tenté d’abuser sexuellement de lui.
Perdant tout contrôle de ses nerfs, l’adolescent qui semblait être plus fort physiquement a donné des coups de poing au pédophile avant de cribler son corps de coups de couteau. Tard dans la nuit il s’est présenté de son plein gré devant la police du district d’Aïn Chok.
(Source : Aujourd’hui Le Maroc)

source : Essor

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