Entre Golden Tulip, ex mandataire gestionnaire et le Silmande Hôtel de Ouagadougou, le grand divorce est consommé.
Fruit d’un co-financement privé, d’un montant de 11 milliards de fcfa ( 18,5 millions d’euros) mobilisé par Orabank et des promoteurs privés, Golden Tulip, membre du groupe français Le Louvre Hôtel n’a pas été performant conformément aux termes du cahier de charges. Selon des informations de première main parvenues à Confidentiel Afrique, le taux de remplissage de l’établissement hôtelier exigé au gestionnaire est de 80%. Pour n’avoir pas atteint ces objectifs, le contrat de Golden Tulip s’est vu résilier. Exclusif
C’est décidément la fin d’un compagnonnage entre Golden Tulip, membre du groupe français Louvre Hôtels et le promoteur du Silmande Hôtel Ouagadougou. Le mariage n’a été que de courte durée. Arrivé sur les berges du Silmandé Hôtel en 2014 avec un contrat de gestion d’exclusivité, Golden Tulip n’est plus dans la pipe du Silmandé. Depuis début 2016. Selon des informati20ons exclusives en possession de Confidentiel Afrique, le contrat de Golden Tulip a été résilié pour insuffisances de résultats. En clair, les promoteurs ont retiré le contrat de gestion à Golden Tulip pour n’avoir pu réaliser les objectifs fixés. Conformément aux termes du cahier de charges qui lui exigeait un objectif de 80% de taux d’occupation, révèle une source autorisée à Confidentiel Afrique. » Ils étaient à moins de 40% jusqu’au jour de leur départ, poursuit notre source. A en croire des sources crédibles, depuis le départ de Golden Tulip, le Silmandé Hôtel se porte mieux. Aux dernières nouvelles, Confidentiel Afrique, a appris, que le français, Gerard Bouchereau qui y officiait comme Directeur général – a plié aussi bagages. Pour rappel, la banque Orabank et des promoteurs privés avaient mobilisé une ligne de crédit de 11 milliards de f CFA (18,5 millions d’euros), dont 5 milliards par Orabank et 6 milliards par des privés, pour la reprise du complexe hôtelier Silmandé de Ouagadougou, lourdement affecté par les inondations de 2009.
Ismael AIDARA
Confidentiel Afrique
La rédaction