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Evénements de Gao: condamnations unanimes

COMMUNIQUE DU MOUVEMENT

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DEVOIR DE CITOYEN (MODEC) Le Bureau Exécutif National du MODEC a appris avec tristesse et émotion que la marche pacifique organisée par les jeunes de Gao ce Mardi 12 Juillet 2016 pour protester contre la mise en place des autorités intérimaires a dégénéré en faisant des morts et des blessés. Nous condamnons avec la dernière énergie cet acte barbare et ignoble. Nous présentons nos condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaitons prompt rétablissement aux blessés.
Tout en appuyant la jeunesse de Gao dans toute lutte pacifique républicaine et démocratique, nous invitons les organisateurs au calme, à la retenu et à plus de vigilance en évitant toute forme de violence.
Force est de constater que nous assistons de plus en plus aux violations des droits garantis par la constitution. Et ce au nom de la situation de crise ou pour des raisons de sécurité d’Etat.
L’Association MODEC exhorte au gouvernement de faire toute la lumière sur les circonstances de cette barbarie afin que les responsables soient sévèrement sanctionnés conformément à la Loi.
Nous demandons au Gouvernement de prendre sans délai des meures d’accompagnements et de réparations pour consoler les familles endeuillées et les blessés.
Le Mouvement Devoir de Citoyen (MODEC), invite le gouvernement à entamer des réelles concertations sur la question des autorités intérimaires en incluant les vrais acteurs de la société civile au niveau local et communautaire afin de déterminer les modalités pratiques et la faisabilités de la mise en place desdites autorités.
Soyons Acteurs et NON Spectateurs de notre développement !
Nous sommes Gao !
Vive le Mali !

Moustapha Abdoulaye Djiro
Président du Bureau Exécutif National du MODEC.
Bamako, le 13 juillet 2016.

DECLARATION DE MOUSSA MARA
Je déplore les victimes et prie pour le repos de l’âme des disparus. Je demande une enquête pour situer les responsabilités et sanctionner les coupables quels qu’ils soient.
Les forces de sécurité doivent protéger les citoyens. Les autorités doivent engager la communication et la collaboration avec les populations de Gao pour éviter de telles situations à l’avenir.

COMMUNIQUE DU RENAJEM
Le Président du Conseil d’Administration du RENAJEM, Mr Alioune GUEYE condamne avec la derrière rigueur la violence policière et militaire contre la jeunesse courageuse et responsable de GAO suite au refus d’accepter les autorités intérimaires à GAO.
Le RENAJEM estime qu’aucune raison ne justifie aujourd’hui l’utilisation de la force contre des jeunes à main vide dans un contexte de démocratie qui expriment et exercent leur droit de participer et de donner leur point de vue sur la gestion de leur cité.
Le RENAJEM appelle les jeunes de GAO au CALME dont le combat d’hier à aujourd’hui est soutenu par le peuple malien et tous les jeunes du Mali.
Le RENAJEM invite le Gouvernement a chercher à convaincre en communiquant davantage sur l’accord de Paix et sa mise en œuvre.
Le RENAJEM présente ses condoléances aux familles endeuillées et souhaite prompte rétablissement aux blessés.
Le Président du Conseil d’Administration

Mr Alioune GUEYE

COMMUNIQUE DU CNJ-MALI

Le Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ-Mali) condamne la montée de la violence à Gao qui a occasionné des pertes en vies humaines et plusieurs blessés dans la ville de Gao suite à la manifestation organisée par des groupes de jeunes.
Par conséquent le CNJ-Mali appelle les jeunes au calme et à la retenue.
Nous demandons aux autorités d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités et traduire les auteurs devant la justice pour un règlement pacifique et durable de la tension à Gao.
Nous présentons nos condoléances aux familles endeuillées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Fait à Bamako le 12 Juillet 2016

P / LE PRESIDENT P.O
LE 1er VICE PRESIDENT
Souleymane Satigui SIDIBE

DECLARATION du parti (F.A.D)

Le Front Africain pour le développement (FAD) exprime son indignation et sa profonde amertume suite aux tirs à balles réelles contre la jeunesse martyre de la cité des Askia en ce jour 12 Juillet 2016.
Tout en condamnant fermement ces actes d’intimidation contraires à nos valeurs démocratiques, il exhorte le Gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour garantir la liberté de manifestions inscrite dans la constitution malienne sur toute l’étendue du territoire national. Il exige que les responsables des tirs à balles réelles soient traduits devant la justice.
Le F.A.D rappelle que la situation qui prévaut aujourd’hui à Gao est l’une des conséquences directes de l’accord signé par le gouvernement. Il condamne l’inaction coupable et la frilosité manifeste du Président de la République et de son équipe gouvernementale face la dégradation de la situation du pays.
Le F.A.D réaffirme l’importance d’une réappropriation nationale et démocratique du processus de sortie de crise et d’un redéploiement des autorités nationales légales et légitimes sur l’ensemble du territoire malien.
Enfin, le FAD invite toutes les forces vives de la Nation à rester vigilants et unis face au complot de partition du Mali dont l’accord n’est qu’une étape, et invite la jeunesse de Gao à la résistance face aux ennemis de notre pays.
Aux familles durement éplorées, le FAD adresse ses sincères condoléances, et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Vive un Mali uni, unitaire, indivisible, laïc et démocratique !

Fait à Bamako, le 12 juillet 2016
Le secrétaire politique
Bakary SIDIBE

COMMUNIQUÉ DES PARTIS DE l’OPPOSITION RÉPUBLICAINE ET DÉMOCRATIQUE
Le sang a, de nouveau, coulé à Gao ce 12 juillet.
De jeunes manifestants ont été fauchés. Par des balles tirées par des forces de l’ordre maliennes.
Le bilan est lourd: au moins trois morts, 32 blessés et une vingtaine d’arrestations parmi les leaders des jeunes manifestants.
Les partis de l’opposition s’inclinent devant les dépouilles des victimes et présentons nos condoléances émues aux familles et aux populations endeuillées de Gao.
Ils apportent leur soutien total à la jeunesse de Gao.
L’opposition tient le Gouvernement seul responsable des morts et des blessés de ce 12 juillet.
C’est bien l’aveuglement, l’entêtement et l’autisme du Gouvernement qui sont à l’origine de la tension et des morts de Gao.
Depuis une année, nous appelons le Gouvernement à tenir des concertations pour une appropriation nationale de l’Accord de paix afin d’en faciliter la mise en œuvre.
Depuis des mois, nous appelons le Gouvernement à la raison et au dialogue.
Malheureusement, ces appels ont été accueillis, comme d’habitude, par le mépris.
Le passage en force de la loi sur les autorités intérimaires, la violation de la constitution, le piétinement par le Gouvernement de la loi à peine votée, la gestion chaotique de la crise du Nord provoquent l’indignation et la colère légitimes du peuple malien en général, des populations de Gao en particulier.
La flambée de violence de ce 12 juillet, la montée de la tension à Kidal, l’insécurité rampante en 5ème région, la multiplication des attaques djihadistes contre les FAMAS et les populations civiles sont des signes patents des dangers qui guettent notre Nation, et nos autorités semblent être les seules à ne pas percevoir la gravité .
Nous invitons le président de la République et le Gouvernement à se ressaisir, à réunir les forces vives du pays afin que tous ensemble, nous explorions les voies et de moyens de sauver notre pays.
Enfin nous lançons un vibrant appel aux forces vives de Gao afin d’éviter les divisions et préserver leur unité sans laquelle, elles ne pourraient pas prendre toute leur part dans la défense de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire.
Vive Gao!
Vive le Mali

Bamako, le 12 juillet 2016

DECLARATION DE LA CNAS-FASO HERE

Le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) exprime sa vive consternation devant les graves évènements survenus à Gao ce mardi 12 juillet 2016.
Il présente ses condoléances les plus émues aux familles des victimes de la brutale répression et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Tout en rappelant que l’état d’urgence n’implique pas ipso facto l’interdiction de toute manifestation publique, la CNAS-Faso Hèrè exige qu’une enquête indépendante soit diligentée pour situer les responsabilités et punir les auteurs de la tuerie qui vient d’ensanglanter la Cité des Askia.
Le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè constate à nouveau que, loin de régler la crise qui secoue le Septentrion et d’autres zones du Mali, l’Accord d’Alger prépare le lit de la partition de notre pays et prétend imposer des groupes armés minoritaires dépourvus de toute légitimité à la volonté majoritaire du Peuple malien. Les douloureux évènements de Gao confirment le rejet des soit disant ‘’autorités intérimaires ‘’ par le Peuple du 22 septembre 1960 et la détermination de celui-ci à reprendre l’initiative du processus de sortie de crise.
La CNAS-Faso Hèrè invite toutes les forces patriotiques, républicaines, démocratiques et progressistes à redoubler de vigilance et de mobilisation pour défendre notre Etat unitaire et laïc, sa Constitution démocratique, son unité nationale et son intégrité territoriale.
Le Mali pour tous, des chances égales pour chacun !

Fait à Bamako, le 13 juillet 2016
Pour le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Hèrè
Le Secrétaire Général
L’Ingénieur Soumana Tangara

 

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