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Euro 2016 : ESPAGNE-ITALIE, UNE FINALE AVANT LA LETTRE

Il y a quatre ans, les deux pays s’étaient affrontés pour le prestigieux trophée et les Espagnols avaient infligé un cinglant 4-0 aux Italiens. L’heure de la revanche semble avoir sonné pour la Nazionale !

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Voilà un huitième de finale qu’il ne faudra rater sous aucun prétexte : lundi prochain  l’Espagne affrontera l’Italie pour une place en quarts de finale de l’Euro 2016. Ce sera un remake de la finale de la dernière édition  remportée par la Roja sur le score sans appel de 4-0. Inutile donc de dire que les retrouvailles du 27 juin (le match se disputera au stade de France, à Saint-Denis) seront placées sous le signe de la revanche pour une Nazionale bien plus fringante qu’attendue dans cette compétition.
Ces retrouvailles s’annoncent dangereuses pour les Espagnols, qui avaient pourtant impressionné lors de leurs deux premiers matches face à la Turquie (3-0) et à la République tchèque (1-0), mais qui se sont fait surprendre par la Croatie (1-2), perdant ainsi la première place de la poule. L’affiche fait déjà saliver et a toute l’allure d’une finale avant la lettre. « Jouer l’Italie à Paris, ça va être difficile, ce n’est pas le chemin que l’on espérait », a avoué le sélectionneur espagnol Vincente Del Bosque, après la défaite face à la Croatie. « Mais ce n’est pas grave, l’Italie joue bien mais nous aussi et nous allons nous relever », a tempéré le technicien. Le «malheur» des Espagnols est venu des pieds d’Ivan Perisic auteur du deuxième but croate en toute fin de rencontre.
A ce moment précis, ce sont les Espagnols qui étaient premiers du groupe et personne n’imaginait une telle issue pour les doubles tenants du titre. Les champions d’Europe ont donc été poussés dans une partie de tableau complètement folle parce que composée des cinq champions du monde européens de l’histoire ! L’Italie (4), l’Allemagne (4), la France, l’Angleterre et l’Espagne (1) pèsent 11 titres mondiaux. Que l’Espagne ou que l’Italie passe le cap des huitièmes, on pourrait se retrouver avec des quarts de finale royaux, avec des affiches Italie ou Espagne-Allemagne et France-Angleterre.
Alors que l’Espagne restait sur deux succès face, respectivement à la République-tchèque (1-0) et la Turquie (3-0) et était redevenue l’une des équipes les plus craintes d’Europe, elle a chuté, mardi face à la Croatie pourtant privée des services de son maître à jouer, Luka Modric, blessé. Après cette déconvenue, faut-il crainte le scénario de la dernière Coupe du monde pour la Roja complètement passée à côté du sujet au Brésil ? Les Espagnols sont-ils capables de déverrouiller la solide défense de l’Italie et se hisser en quarts de finale ?
A notre avis, il est difficile de faire une comparaison entre la Roja du dernier Mondial et celle de l’Euro pour au moins deux raisons. Primo, les hommes de Vicente Del Bosque ont remporté leurs deux premiers matches et restent en course malgré leur échec contre la Croatie et secundo, ils ont été meilleurs dans le jeu contre les trois adversaires qu’ils ont rencontrés au premier tour. Ce deuxième point nous paraît très important quand on sait que la force de l’Espagne réside avant tout dans la conservation, voire la confiscation du ballon.
Sur le plan individuel aussi, la Roja pourra compter sur son maître à jouer, Andres Iniesta visiblement en grande forme et sur les deux fers de lance de la ligne d’attaque de l’équipe, Alvaro Morata et David Silva très en vue lors de la phase de poule (les champions d’Europe ont marqué 5 buts en 3 matches, ndlr). Il convient de dire que l’Espagne restait sur 14 matches sans défaite en Championnat d’Europe.
Contre la Croatie la Roja a parfaitement maîtrisé son sujet dans les actions et dans la possession, avant de se faire rejoindre juste avant la mi-temps sur un but de Nikola Kalinic (45è) qui répondait ainsi à Morata qui avait ouvert le score pour son pays dès la 7è minute.
L’équipe a ensuite baissé d’intensité, manquant un penalty par Ramos, avant de s’incliner en toute fin de partie sur un contre assassin conclu par Ivan Perisic (87è minute). A priori, il n y a donc pas de feu en la demeure pour les doubles tenants du titre, mais le capitaine Ramos et ses coéquipiers devront montrer un autre visage en huitièmes de finale pour espérer battre les Italiens.
Le sélectionneur Vicente Del Bosque joue gros dans ce match et on peut parier que le technicien ne survivra pas à une nouvelle désillusion après celle de la Coupe du monde. Del Bosque a déjà annoncé son intention de quitter son poste après l’Euro, mais s’est empressé d’ajouter que “dans la vie, on ne peut être sûr de rien”.
Sans le dire ouvertement, celui qui a succédé à Luis Aragones en 2008 n’écarte donc pas l’hypothèse de poursuivre l’aventure à 63 ans, mais cela passe forcément par un sacre de la Roja dans cet Euro.

S. B. TOUNKARA

 

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