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Etat de la Nation: les acquis sociaux

Près de quatre ans après son accession au pouvoir et à un an de la prochaine échéance présidentielle, les acquis sociaux du régime Président IBK sont appréciables. Si IBK a tenu sa promesse de réintégrer le Mali «dans le cercle vertueux de la prospérité et de la stabilité», au plan social, en dépit des grèves qui constituent des alertes certaines, le bilan reste n’est pas moins reluisant.

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De par sa fonction présidentielle qui fait de lui le gardien de la cohésion sociale dans notre pays, un gardien qui ne peut ignorer les attentes et les alarmes des Maliens, de quel que bord que ce soit, le chef de l’État, Ibrahim Boubacar KEITA, a été et reste extrêmement attentif à la portée des actions du Gouvernement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations.

Bilan éloquent
Voilà pourquoi depuis son accession à la magistrature suprême, il a fait la préservation de la cohésion nationale, dans notre pays, qui se relève d’une crise majeure, qui affronte encore des péripéties pour lui inédites et qui reprennent progressivement son rang dans le concert des nations, un des chevaux de bataille. Bientôt quatre ans d’exercice du pouvoir et à quelques encablures de l’élection du Président, l’heure est au satisfecit d’un bilan éloquent enregistré quant aux acquis sociaux. Loin de peindre tout en rose encore moins de faire croire comme si les Maliens baignent dans une Cité de mille et une merveilles, mais force est de reconnaître que malgré les moyens de l’État qui restent limités, et en dépit des grèves perlées dans certains secteurs névralgiques, le bilan social du Président IBK est largement appréciable et apprécié par les acteurs et les partenaires sociaux.
Depuis septembre 2013, sous l’impulsion du Président IBK, le Gouvernement du Mali a engagé des réformes dans des secteurs stratégiques pour l’amélioration du bonheur des Maliens dans le cadre de l’émergence d’un Mali post crise. Les secteurs de l’économie, de la gestion des finances publiques constituaient des priorités de ces réformes, et ce dans un contexte défavorable, caractérisé par le délabrement du tissu économique, une timidité des partenaires, une faiblesse dans la mobilisation des ressources internes et une forte demande sociale. En effet, aux dires des spécialistes et autres observateurs, l’économie est au vert au Mali.
Le PIB réel a enregistré une croissance de 6 %, soutenue par une forte performance dans les secteurs de l’agriculture et des services, alors que l’inflation est restée faible à 1 % ».
Notre pays, faut-il le reconnaitre, revient de loin. Les évènements de 2012 ont porté un coup dur au tissu économique. Et avait entrainé une timidité des partenaires, tout en accentuant la demande sociale. Ici, la mesure du régime IBK a consisté d’abord à instaurer la confiance des partenaires et de faire valoir ensuite les possibilités d’investissement dans un Mali à la porte de sortie d’une crise.

Les félicitations des partenaires
Le résultat est que notre pays n’est plus dans la salle d’entente des partenaires : le dialogue est renoué, l’embellie du partenariat est visible et le dossier Mali est plus considéré. Une des preuves à ce cachet de satisfecit est la bonne note d’appréciation récente des institutions du Breton Wood pour les performances obtenues par notre pays.
Nouvellement nommée directrice des opérations de la Banque mondiale au Mali, Mme Soukeina Kane a félicité le ministre de l’Économie et des finances pour les performances réalisées par notre pays, qui selon elle « est l’un des pays les plus performants de la zone UEMOA ». Les responsables de la Banque Mondiale ont également été émerveillés, au cours des Réunions du Printemps des institutions de Brettons Woods, par le dynamisme de l’économie malienne et le leadership du ministre Boubou CISSÉ pour avoir engagé les réformes ayant abouti à ces bons résultats.
Outre les performances économiques, les gouvernements successifs sous la vision éclairée du chef d’État, se sont attelés à préserver autant que possible le pouvoir d’achat des populations grâce à une politique constante de soutien à la consommation, les prix des denrées de première nécessité ainsi que ceux des céréales restent dans leur ensemble inférieur à ceux pratiqués dans la région ouest-africaine.
De même, dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de l’État, il a été procédé sous l’ère IBK à une augmentation du point d’indice des fonctionnaires de 20 % sur la période 2015-2017 répartie comme suit : 10 % pour compter du 1er juillet 2015, soit 364 FCFA avec effet rétroactif sur la période de janvier à juin 2015 ;
3 % pour compter du 1er janvier 2016, soit 375 FCFA ; 7 % pour compter du 1er janvier 2017, soit 400 FCFA. Ces mesures ont été renforcées par une baisse de huit points sur le taux d’impôt sur les traitements et salaires. Et de 2013 à ce jour, l’incidence financière pour l’État de l’octroi des primes et émoluments aux agents publics s’élève à plus de 75 milliards de francs CFA.
Les engagements honorés
Par ailleurs, pour honorer ses engagements, le gouvernement lors du conseil des ministres du mercredi 29 avril 2015 a adopté un projet de décret fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti et un autre projet de décret fixant le taux des allocations familiales.
Par ces décisions, le taux du SMIG, qui connaît une augmentation de plus de 100 %, est passé de 28 460 FCFA à 40 000 FCFA en 2016. Il connaitra également une légère revalorisation cette année 2017 en passant à 42 800 FCFA, soit une augmentation d’environ 33,5 %. Les dernières augmentations qui ont porté le SMIG à 28 460 F CFA remontent à 2004.
Le taux des allocations familiales a été, quant à lui, rehaussé de 42,86 % à compter du 1er juillet 2015 passant de 2000 FCFA à 3500 FCFA par mois et pour un enfant vivant avec handicap. Cet accroissement a atteint le seuil des 50 % et fixe actuellement à 4000 FCFA par mois et pour enfant vivant avec un handicap. Les dernières augmentations qui ont porté sur les allocations familiales à 1500 FCFA par enfant remontent à 2008.
S’y ajoute une augmentation substantielle sur les frais de mission et de déplacement de nos agents à l’intérieur et à l’extérieur, ce qui a amélioré de façon notable les conditions de travail des agents de l’État.
Finie désormais la galère de ces derniers qui lors des missions et déplacements à l’intérieur comme à l’extérieur du pays s’exposent à toutes sortes de tentations. Nos cadres, qui partaient en mission, notamment à l’extérieur, rasaient les murs face à leurs homologues d’autres pays. Soucieux de l’amélioration des conditions de travail des agents de l’État, le Président de la République a décidé ainsi de cette revalorisation substantielle sur les frais de mission et de déplacement de nos agents à l’intérieur et à l’extérieur.
Participe à cette dynamique, la réduction de 8 % du taux de l’Impôt sur les traitements et salaires (ITS) à compter du 1er juillet 2015. Cette mesure fait suite à un accord conclu le 28 octobre 2014, entre le gouvernement, le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), relatif à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

Les prouesses du régime
La réduction du coût de l’électricité ainsi que la baisse des loyers des maisons à usage d’habitation ne sont aussi en reste du bilan éloquent des acquis sociaux du régime d’IBK.
Autre prouesse du président IBK, dans ce domaine de la demande sociale, la révision à la hausse du salaire au niveau des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) et des établissements publics à caractère administratif (EPA). Certes, la révision à la hausse du salaire de ces structures relève de la souveraineté des organes dirigeants qui peuvent la faire en fonction des ressources de l’établissement. Toutefois, le Gouvernement s’engage à sensibiliser les responsables de ces entreprises à aller dans ce sens.
Le projet présidentiel « le Mali d’abord » est une véritable dédicace à la jeunesse de notre pays avec l’objectif de créer 200 000 emplois « directs et durables », sans oublier les milliers d’emplois indirects, de septembre 2013 à l’horizon 2018, grâce à une mobilisation financière à hauteur de 250 milliards F CFA.
Le ministère de l’Emploi et de la Formation s’attèle depuis à l’atteinte de cet objectif à travers la poursuite des travaux visant à concevoir la Politique nationale de l’emploi (PNE) et son Plan d’action (PA). Parallèlement à ce travail de conception, de collecte et d’analyse, le département de l’Emploi et de la Formation professionnelle a régulièrement compilé et partagé avec la presse les données statistiques relatives à cette promesse présidentielle, celle de créer 200 000 emplois décents au cours de son premier quinquennat 2013-2018.
À ce jour, l’on comptabilise ainsi 16 000 emplois créés dans le secteur formel, les emplois informels représentant 98 % des emplois non comptabilisés. De sources bien introduites et confirmées par le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, les 40 000 autres emplois restent largement à portée de main d’ici à la fin de son mandat.

Les mesures salutaires
La Participation des travailleurs aux conseils d’administration des entreprises privées et parapubliques est un acquis important à mettre à l’actif de l’actuel régime. C’est un secret de polichinelle que le Gouvernement a marqué depuis longtemps son accord pour ce qui concerne les entreprises où il est majoritaire. Pour ce qui est des entreprises privées, le CNPM se dit ne pas être favorable au principe et avait proposé plutôt l’institution de comités d’entreprise (ou comités de gestion).
L’UNTM, en son temps, a déploré cette position du CNPM.
Pour concilier les positions, le Gouvernement s’est engagé à examiner dans une commission tripartite la faisabilité de la revendication à la lumière des textes communautaires.
Parmi d’autres mesures salutaires prises au cours de la gouvernance d’IBK, figurent en bonne place la modernisation et la sécurisation de l’administration générale (moyens logistiques, techniques, humains et financiers) sur l’ensemble du territoire national, surtout dans les régions.
Le Gouvernement a affirmé que la prise en charge de ce point fait partie de ses prérogatives. Il a rappelé les efforts faits dans ce domaine. Aussi, a-t-il, par ailleurs, demandé à l’UNTM de former et de sensibiliser ses adhérents quant à l’utilisation de la chose publique. La centrale syndicale s’est réjouie de la disponibilité du Gouvernement à œuvrer pour la modernisation et la sécurisation de l’administration et a souligné qu’elle jugera son partenaire à l’œuvre.
En tout état de cause, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que l’engagement et la volonté du président IBK restent incontestables quant à la prise en compte des attentes du monde du Travail. Le locataire de Koulouba l’a rappelé encore une fois de plus à l’ensemble des travailleurs de notre pays, à l’occasion de la célébration du 1er mai en affirmant que son gouvernement et lui-même sont sensibles aux difficultés auxquelles nos concitoyens sont confrontés. Et que face aux revendications des travailleurs, il a « instruit au Gouvernement de continuer à mener des actions qui concourent à améliorer, de façon substantielle, des conditions de travail et de vie de nos concitoyens ».

Par Mohamed D. DIAWARA

 

Source: info-matin

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