Plus tolérant que le président du RPM tu meurs. Depuis son élection à la tête des Tisserands, il n’a eu de cesse de faire les frais de son entêtement à remplacer IBK contre la volonté de Sebenikoro. Conséquence : il ingurgite plus de couleuvres qu’il n’en avait accepté du temps de Alpha Oumar Konaré, qu’il avait défié en son temps au nom d’IBK.
Porté à la tête du directoire de campagne contre vents et marées, Bocari Tréta a pu supporter d’être un chef d’orchestre figuratif voire virtuel que les militants assaillaient de réclamations et d’équations dont il ne maîtrise que trop les inconnues. Par exemple, la gestion financière de la campagne se faisait par-dessus sa tête et il lui est même arrivé de recourir aux forces de l’ordre pour compenser son incapacité à doter la jeunesse EPM de gadgets de supports campagne. De même, la formation de l’équipe gouvernementale lui est pareillement passée par-dessus la tête. Pis encore, l’ostracisme et l’isolement qu’on lui inflige sont poussés à un point tel qu’il n’a même pas mérité des reconnaissances officiellement pour l’effort de ses troupes à la réélection du président-candidat. Autant d’attitudes annonciatrices de l’accueil qui sera réservé à ses ambitions de succéder à Issaka Sidibé à la tête de l’Assemblée.
La Rédaction
Source: Le Témoin