La Cité administrative de Bamako est l’un des endroits les plus fréquentés de Bamako car abritant la Primature, le Secrétariat Général du Gouvernement et la plupart des départements ministériels. Par ces moments d’insécurité, les agents en charge de la sécurité à l’entrée de ce haut lieu de l’administration malienne, malgré des conditions de travail très difficiles, font tout leur possible pour que les ministres et leurs cabinets puissent travailler dans la plus grande quiétude.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les agents de sécurité (gendarmes) qui ont en charge la sécurité au niveau de la Cité administrative de Bamako qui abrite la Primature et un grand nombre de départements ministériels exercent leur mission avec courage. Mais dans des conditions souvent très difficiles. Alors que pour bien faire leur travail, ils devraient être mis dans le minimum de conditions.
En effet, malgré la canicule extrême en cours actuellement, ils continuent à faire leur travail. Sous un soleil de plomb. Mieux, les contrôles de routine ont été renforcés face à la menace terroriste. Ainsi, tous les véhicules sont fouillés, l’identité des visiteurs est relevé à travers la rétention de leurs pièces d’identité à l’entrée jusqu’à leur sortie.
A cause de ce soleil de plomb qui brûle la peau, certains agents sont souvent obligés de se couvrir avec des bâches ou des banderoles. Histoire de se protéger contre les rayons du soleil. Il en est de même pendant la période hivernale lors de laquelle, ils sont souvent ‘’sans défense’’ contre la pluie.
Outre ces problèmes, les agents de sécurité qui veillent sur la Cité administrative de Bamako sont souvent confrontés à l’indiscipline et aux caprices de certains personnels et des visiteurs qui refusent de se soumettre au contrôle ou à leur injonction, conformément aux ordres qu’ils ont reçus de leur hiérarchie. Comme ce fut récemment le cas avec le jeune comédien, Youssouf Keita dit ‘’Petit Guimba’’ qui a refusé de sortir de la Cité avec son véhicule non immatriculé, entrainant une bagarre entre lui et deux agents de sécurité qui ont voulu le faire sortir de force.
Modibo Dolo
Source: Tjikan