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Entre espoir et inquiétude: Les institutions démocratiques apportent leur soutien au processus d’Alger

Les présidents des différentes institutions démocratiques du Mali ont signé vendredi une déclaration commune dans laquelle ils affirment apporter leur « plein soutien » aux pourparlers inter maliens de paix dont le second tour débute aujourd’hui à Alger. Ce soutien se manifeste au moment où l’esprit des pourparlers d’Alger semble se perpétuer, de manière confuse, dans des scénarii imprévus qui ne présagent rien de bon.

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«Nous apportons notre soutien plein et entier à la poursuite des pourparlers inclusifs de paix inter maliens dans le cadre du processus engagé à Alger », lit-on dans la déclaration commune.
Le texte est signé par les présidents de la Cour suprême, Nouhoum Tapily, de la Cour constitutionnelle, Amadi Tamba Camara, de la Haute Cour de justice, Abderhamane Niang, du Haut Conseil des collectivités, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haidara, du Conseil économique, social et culturel, Jeamille Bittar, ainsi que par le Médiateur de la République, Baba Akhib Haidara.
Tous louent les efforts du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, en estimant que les pourparlers d’Alger entre gouvernement et groupes armés « s’expliquent et se justifient » au regard de la nécessité de sortir le pays d’une crise qui « hypothèque » son avenir.
Ni les revendications autonomistes, sécessionnistes, indépendantistes, qui visent à faire trainer davantage le dialogue, encore moins la position ferme des autorités de Bamako à ne pas discuter sur un quelconque statut politique de l’Azawad ne facilitent ces pourparlers.
A l’issue de quatre jours de discutions, qui ont réuni les groupes armés à Ouagadougou, le dirigeant du MAA, Ahmed Ould Sidi Mohamed, et Alghabass Ag Intallah, représentant du Mnla et de ses alliés, ont publié un communiqué dans lequel ils annoncent la fin de ces luttes internes.
Ils précisent également qu’ils se sont entendus pour arriver unis aux négociations de paix d’Alger, qui démarreront en début de cette semaine. Au cours de ces négociations, l’épineuse question d’une plus grande autonomie du Nord sera évoquée. Bamako reste très perplexe et totalement désorientée.
Et ce dont on peut être sûr, c’est que les marches-arrières, la surenchère, les blocages et les piétinements ne manqueront pas à Alger. Sera aussi au menu, l’imprévu des réalités mais aussi l’abus des frustrations. La grande hantise demeure toujours que les futures négociations ne soient pas semblables aux négociations antérieures : ne rien donner.
Rokia DIABATE

SourceLe Prétoire

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