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Encore Aguelhock

Le dimanche 20 janvier 2019, tôt le matin, la ville d’Aguelhock était encerclée par des colonnes de véhicules jihadistes.

Ces véhicules se sont partagé la ville en fonction des positions des check-points. Aguelhock était sous le feu depuis 4 heures du matin ; tous les check-points des Tchadiens seraient tombés dans les mains des terroristes, excepté le camp. Un bilan provisoire fait état de 10 morts, 19 blessés, 2 assaillants tués et un capturé. Un pick-up de la Minusma a été emporté par les terroristes.

Victime de l’homosexualité ?

Meurtre matinal à la mosquée Yattabaré de Missira. Abdoul Aziz Yattabaré est le fils de Cheickna Yattabaré, décédé en 1993, imam et fils d’imam. Il a été assassiné à l’aube quand il venait juste de finir la prière de fajr. L’assassinat de l’imam Yattabaré serait lié à une affaire d’homosexualité. Selon nos informations, un chauffeur de «Katakatani» aurait été traité d’homosexuel par l’imam Yattabaré. Il aurait même été menacé de mort. Un malfrat avait même été contacté par le défunt imam pour tuer le chauffeur de «katakatani», du nom de Soloni Tondjan. Pour laver cette humiliation et éviter d’être victime, il a décidé de passer à l’acte pour se faire justice lui-même en tuant l’imam. Soloni Tondjan a été déjà arrêté pour les besoins de l’enquête qui est en cours.

Un malade mental ?

Moussa Guindo allias Balla est l’assassin de l’imam Yattabaré. D’après un témoignage, ce jeune homme, d’environ 30 ans, serait frappé de troubles psychiques. Bien avant son forfait, il y aurait fait un séjour d’une année dans la prison de Black Beach en Guinée équatoriale, pour avoir poignardé un militaire. Après que ce dernier l’eut menacé suite à une dispute. Il se serait rendu chez lui pour prendre le 1er couteau qu’il aurait trouvé afin de poignarder le militaire en question qui fut hospitalisé et lui conduit en prison. Les faits se seraient déroulés en Guinée équatoriale. Les proches de Balla confirment son instabilité mentale car, à chaque fois qu’il ouvre la bouche, il ne manque pas de dire qu’il tuera une personne. La source affirme également que Balla appréciait beaucoup l’imam Yattabaré et reste étonné d’apprendre qu’il s’en est pris à l’homme de Dieu. Témoignage d’un Malien en Guinée équatoriale.

Badalabougou contre G5 Sahel

Le vendredi  12 janvier 2019, les habitants de Badalabougou ont manifesté contre la construction du nouveau siège du G5 Sahel. Ils redoutent des dégâts collatéraux en cas d’attaque. La manifestation a commencé par un petit groupe et n’a pas pris de l’ampleur. Les jeunes gens portaient des pancartes aux inscriptions suivantes : «pas de camp de G5 Sahel ici», «nous voulons la sécurité, mais pas un camp de G5 Sahel» ; «Pourquoi quitter le front pour Bamako». Les jeunes se sont dirigés vers le Mess des officiers sur les flancs de la colline du savoir, où devrait être construit le camp du G5 Sahel. Ils sont allés rendre visite au professeur Abdoulaye Niang pour lui exposer le problème, et demander son implication afin qu’il n’y ait pas ce camp dans leur quartier.

Un efféminé tué

Le 15 janvier 2019, un jeune efféminé de Goundam a été assassiné dans la nuit à coups de couteau à la gorge et au niveau des reins. On ignore l’identité du tueur et sa motivation. Cet assassinat a surpris beaucoup de personnes à Goundam qui veulent connaître les motifs de cet assassinat. D’autant que le jeune homme assassiné était «inoffensif».

La loi des «pédés»

Des pédés se regroupent à Wolofobougou Bolibana pour fumer des chichas, causer bruyamment, et même s’embrasser. Ils ont été violemment tabassés par des jeunes du quartier, qui les avaient prévenus depuis longtemps. Selon des témoins, les «pédés» ont convoqué des jeunes du quartier dont les parents sont allés répondre à leur place à la gendarmerie. Selon eux, les «pédés» avaient été prévenus par les jeunes du quartier. Les «pédés» avaient d’abord convoqué les jeunes du quartier à la police, cela n’a rien donné. Ensuite, par la gendarmerie. Les vieux du quartier ont envoyé une délégation au haut conseil islamique pour rencontrer l’imam Mahmoud Dicko. Dans la délégation, il y avait des policiers.

«Il se peut…»

Scène macabre ce mercredi 16 janvier 2019 dans une Sotrama à la gare Railda. La police a trouvé deux têtes dans le sac d’un passager dans un véhicule Sotrama reliant Railda/Garantibougou. Les passagers ont senti une forte odeur qui semblait provenir du sac à dos d’un garçon de 21 ans. L’horrible odeur a attiré l’attention des passagers, puis l’un des passagers a alerté le chauffeur du véhicule Sotrama. Lequel a fait un appel de phares lorsqu’il a vu un véhicule de police arriver en face. Les policiers ont intercepté le véhicule Sotrama et fouillé tous les passagers. Beaucoup étaient choqués, ne sachant pas ce qu’il se passait. L’un des policiers a été choqué lorsqu’il a ouvert le sac à dos du garçon de 21 ans et a trouvé deux têtes que le garçon portait. En les examinant attentivement, les autorités ont découvert qu’il s’agissait de deux têtes bien connues. C’était une tête d’ail et l’autre d’oignon. Merci beaucoup pour votre attention ! Vous pouvez maintenant repartir sur ce que vous étiez en train de faire.

Une nouvelle grève de l’UNTM

La réunion du Bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali a décidé de déposer un nouveau préavis de grève pour les 11-12-13-14-15 février 2019. Avant, la centrale syndicale avait été reçue par le Premier ministre, qui, selon nos informations, serait d’accord avec les revendications de l’Untm. Il aurait supplié l’Untm de ne pas boycotter son grand «sumu», pardon, la conférence sociale prévue en février 2019. L’Untm ne pouvant rien promettre au PM à chaud, se devait de prendre congé de lui pour donner des explications à sa base. C’est après que le bureau exécutif a décidé d’aller à une nouvelle grève, étant donné que c’est le même Premier ministre qui avait donné des instructions à son ministre de la Fonction publique de saboter leur mouvement de grève. À travers le ministre Amadou Koïta, qui entretient Khefing Kanté de l’ANPE. Ce dernier est intervenu plusieurs fois sur l’Ortm. Il est à noter que le préavis est indispensable pour ouvrir la négociation dans un cadre formel.

«Après la mort, le médecin»

Le gouverneur de la région de Ségou a fait un séjour de 48 heures dans le cercle de San. Au cours de cette visite, il a rencontré les milices donzos qui ont accepté de libérer les animaux des Peulhs qu’elles avaient enlevés le jeudi passé. Il semblerait que ces milices, en dehors du vol et de la violence contre les Peulhs, exigent aux villageois d’adhérer à leur confrérie en payant une quote-part sous peine de menace. Négocier avec ces donzos est synonyme de leur reconnaître et leur accorder de l’importance d’après beaucoup de gens. La population sur place craint que ces actes des donzos ne se terminent en tension intercommunautaire. 630 bœufs ont été restitués aux éleveurs, lesquels ont dû débourser 1 million 800 pour leur libération.

Décret des déserteurs

Le décret n°2019 fixe les modalités d’attribution de grade, de reclassement et de fonction de commandement aux ex-combattants des mouvements signataires dans les corps constitués de l’Etat, y compris dans les forces armées et de sécurité. Ce décret est le premier signe du retour des déserteurs dans l’armée malienne, appelés ex-combattants. Certains, sans grade ni échelon, viendront grossir les rangs de l’armée malienne. Avec ce décret n°2019, les déserteurs sont appelés à s’enregistrer et se présenter au lieu administratif militaire le plus proche. En tout cas, c’est ce qui a été dit sur les antennes de l’ORTM.

Djéri junior est né

Le jeudi 17 janvier 2019, il y a eu le baptême de l’enfant de feu Mahamadou Djéri Maïga à Niamana. Le nom de son père lui a été donné. Les compagnons de lutte devraient au moins être aux côtés de la famille du défunt vice-président du MNLA. Mais hélas, sur c’est les réseaux sociaux que la plupart a appris le baptême. Djéri est décédé alors qu’il était en chantier dans la zone aéroportuaire de Diallobougou. Il avait aussi commencé des activités avec des jeunes de Gao, et d’autres jeunes parce qu’il était convaincu qu’il y aurait un après-guerre. Sur les lieux du baptême de son enfant, beaucoup de parents et proches de Djéri ont longuement réfléchi en scrutant l’assistance.

CICB New look

Le CICB rouvrira ses portes le 26 janvier 2019. Rénové à plus de 8 milliards de FCFA, le Centre international de conférence de Bamako répond à toutes les normes idoines pour être l’un des meilleurs palais des congrès dans la sous-région. La 20ème session ordinaire du Centre international de conférence de Bamako (CICB) s’est tenue le samedi dernier, sous la présidence du ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. À l’ouverture des travaux, elle a fait deux annonces très importantes concernant le CICB. Il s’agit de sa réouverture prochaine, couplée à la fête nationale de la République populaire de Chine et la présentation du nouveau directeur général du CICB, Sékou Dissa. En décidant de rouvrir le CICB à l’anniversaire du pays ami, qu’est la Chine, le Mali veut témoigner son respect pour la coopération sino-malienne. C’est la raison pour laquelle, le CICB a été fermé pendant près de deux ans pour être totalement rénové et rendu conforme aux standards internationaux.

SOMAPEP-SA 2019

«Si 2018 a opposé des défis énormes à la société, l’année s’annonce sous de bons auspices», s’est réjoui Nancoman Keïta, PCA de la Somapep. Car la mise en production de la nouvelle usine contribuera également à améliorer la situation de trésorerie de la Somapep-Sa dont les ressources propres proviennent en grande partie de la redevance patrimoine. C’est dans ce contexte que le budget de la société, pour l’année 2019, a été élaboré en recettes et en dépenses à plus de 69,5 milliards de FCFA, contre 68,6 milliards de FCFA pour l’exercice écoulé, soit une augmentation de 1%. Cette hausse s’explique par la prévision de l’opération 100.000 branchements sociaux à Bamako et environs, dans le cadre du Projet Kabala, mais aussi la réalisation de 200 branchements particuliers. La concrétisation de tous ces projets permettra de rehausser le taux d’accès à l’eau et du coup, de doper la consommation.

FESPACO, 50 ans

Le comité d’organisation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a révélé, le 15 janvier 2019, lors de la conférence de presse internationale à Paris en France, la liste des films de fiction long métrage sélectionnés pour la 26e édition. 20 films sont retenus avec 16 pays représentés : Mali, Burkina Faso, Tunisie, Tanzanie, Egypte, Ghana, Kenya, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mozambique, Maroc, Soudan, Rwanda, Afrique du Sud, Algérie et Nigeria. Le Burkina Faso a le plus grand nombre de films retenus (trois), suivi de l’Afrique du Sud et de la Tunisie, qui ont chacune deux représentants.

Source: Le Reporter

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