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En un mot : Panique

Mis en difficulté par les derniers événements, le régime d’IBK a trouvé la parade à ses malheurs : en imaginant des complots et des comploteurs partout. Derrière les articles de presse, il ne voit plus que la main de l’opposition.

 Dramane Aliou Koné journaliste indicateur renouveau cour constitutionnelle bamako

 

Après la conférence de presse d’une organisation de la société civile, très critique sur la gestion du pays, il a cru déceler une manœuvre d’opposants. Les manifestations ces jours-ci d’associations pour le respect du droit foncier des communautés ont été présentées comme une tentative de déstabilisation du pays.

 

 

Cette peur-panique traduit le désarroi des partisans d’IBK dont les plus ultras passent leur temps à proférer des injures et des menaces de châtiment aux journalistes supposés de l’opposition. Sur les répondeurs de certains confrères, on peut entendre leurs insanités et injures.

 

 

Mais que les partisans du président le veuillent ou non, c’est un retour de la manivelle. Naguère, l’actuel président et ses sbires utilisaient des moyens plus déloyaux encore contre leurs adversaires. Comme pour corroborer la thèse  que chacun a son tour chez le coiffeur.

 

DAK

 

SOURCE: L’Indicateur du Renouveau

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