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En un mot : L’Etat perd du terrain à Bamako aussi

Ce ne sont pas seulement les régions du Nord et du Centre qui échappent au contrôle de l’Etat. Plusieurs parties de la capitale sont devenues des zones de non droit comme des quartiers périphériques, les gares routières et les campus où les armes circulent, où la drogue transite et est consommée et où la prostitution à ciel ouvert n’est plus un tabou.

La fusillade de mardi soir à la Fseg qui a fait 2 morts passe comme un banal fait divers qui rallonge malheureusement la série des crimes odieux sur nos campus. Et chaque fois, il n’y a point de sanction pour ne pas froisser les barons du régime qui font la bouche fine sur ces violences dans les milieux universitaires depuis 5 ans. Comme si cela ne suffisait pas un nouveau concept fait son apparition dans le monde du rap avec comme particularité,  inciter la jeunesse à la  débauche et surtout à  se régler les comptes  à l’arme blanche.

Le hic est que, face à cette situation,  l’Etat est couché à plat ventre.

DAK

source: L’indicateur du Rénouveau-Mali

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