Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

En un mot : Bas les masques !

Beaucoup de gens qui se disent démocrates sincères s’avèrent en réalité des liberticides sans état d’âme. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation serait-il de cet acabit ? Difficile à l’heure qu’il est de répondre par la négative.

 

Toujours est-il que profitant de l’état d’urgence sanitaire, il a tenté, à travers une instruction aux autorités administratives, de museler la presse et la production intellectuelle à travers le contrôle des contenus médiatiques, cinématographiques et théâtraux par les gouverneurs, les préfets et sous-préfets.

Ce faisant, il en appelait au retour de la censure comme au temps des dictatures féroces qui ont jalonné l’histoire du monde. Certes, la loi sur l’état d’urgence restreint les libertés individuelles et collectives, mais en quoi la mission d’information, de sensibilisation et d’éducation de la presse peut contribuer à la propagation de la Covid-19 ?

N’est-ce pas elle qui diffuse constamment des messages de sensibilisation sur la pandémie ? Elle éclaire sur les gestes barrières, l’hygiène pour s’en prémunir. Pourquoi vouloir la réduire au silence en cet instant critique ?

Les zones d’ombre sont nombreuses, mais une chose est sûre, les faîtières de la presse ne vont s’en laisser conter une nouvelle fois et vont défendre quoi qu’il leur en coûte les libertés acquises grâce au sacrifice des martyrs de janvier-mars 1991. Il n’y a pas d’autre alternative à cela.

DAK

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance