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En demandant le départ forcé du président IBK avant 2018 : Etienne Fakaba Sissoko donne raison au BPN-RPM

Lors d’une de ses sorties hasardeuses sur les réseaux sociaux et dans les colonnes de certains journaux de la place, l’ex ‘’conseiller économique’’ à Koulouba, Etienne Fakaba Sissoko, membre de la plateforme ‘’An tè A bana’’ a clairement revendiqué la démission du président IBK avant la fin de son mandat en 2018. Et cela, sans qu’aucun responsable de la plateforme ‘’Antè A bana’’ n’ait condamné cette idée anticonstitutionnelle au goût revanchard.

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Le projet de loi portant révision de la constitutioncontinue d’alimenter les débats et chaque jour ou presque, une plateforme se crée pour soutenir et s’opposer à l’initiative présidentielle. Première à occuper le terrain, la plateforme ‘’Antè A bana’’ opposée à la révision constitutionnelle, regroupe en son sein, plusieurs partis politiques de l’opposition et différentes sensibilités de la société civile. A chacune de ses sorties dans la rue, elle a toujours pu mobiliser à hauteur de ses espérances. Avec à la clé, une seule revendication : le retirait du projet de révision constitutionnelle jusqu’au rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

Un combat jugé légitime et démocratique par certains observateurs de la scène politique et des juristes qui contestent l’arrêt de la Cour Constitutionnelle qu’ils jugent ‘’politique’’. Mais au fil du temps et des évènements et contre toute attente, certains responsables de la plateforme ‘’Antè A bana’’ censée défendre la démocratie, sont en train de se radicaliser en demandant le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta avant la fin de son mandat en 2018.

« IBK doit partir maintenant et tout de suite : en 2018, il sera trop tard, il n’y aura plus de Mali.  Nous allons encore permettre aux députés de se racheter en leur exigeant de poursuivre le président de la république IBK pour trahison et par la suite, le démettre. Aucune mobilisation ne fera fléchir cet homme dans sa quête de torpillages de notre loi fondamentale. Agissons avant qu’il ne soit trop tard. Notre force, c’est notre détermination », pouvait-on lire sur le mur facebook d’Etienne Fakaba Sissoko, un des responsables de la plateforme ‘’An tè A bana’’.

Qui, avant ce post hasardeux, avait défendu la même idée dans la presse. Pour quelle fin ? Seul l’auteur de la déclaration serait capable d’y répondre. Mais ce qui est inquiétant, c’est l’indifférence des responsables de la plateforme ‘’AntèAbana’’ qui ne se sont guère dissociés  de cette idée saugrenue et anticonstitutionnelle de l’ex ‘’conseiller  économique’’ de la Présidence  qui voudrait profiter de cette situation pour laver l’affront qu’il a subi il y’a quelques mois. Après son éphémère et catastrophique séjour au Palais de Koulouba, le jeune économiste croit avoir trouvé ainsi une occasion en or pour régler ses comptes avec le locataire de Koulouba.

Les cadres du RPM n’avaient donc pas tort de prêter à la plateforme ‘’Antè A bana’’, l’intention de tenter un coup de force contre le pouvoir en place. A moins que les voix les plus autorisées s’élèvent pour se dissocier de l’agenda putschiste au goût revanchard soutenu par certains de leurs compagnons.  Comme le dit l’adage « qui ne dit mot consent ».

Lassina NIANGALY

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