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Élections législatives/COVID-19 : Des mesures peu respectées

Les consignes données par les autorités sanitaires afin de limiter la propagation du coronavirus ou n’ont pas été respectées dans différents centres de vote à Bamako le dimanche avec comme seule bémol l’utilisation d’encre pour tous.  Tels sont nos constants faits sur le terrain.

A 8h, les bureaux de vote du centre de l’école fondamentale de Boulkassombougou, Garantiguibougou, Kalaban Coura, SébeniKoro sont ouverts et tous les responsables sont aux postes ainsi que tous les dispositifs hygiéniques avec les mêmes procédures à peu près identiques.  C’est à dire des kits de lavage de main avec du savon sont mis à la disposition des citoyens qui veulent accéder dans les différents centres de vote.

Sauf à l’école de Faladié qui n’a pas reçu de kit hygiénique et au groupe scolaire de Sokorodji, nous avons constaté le non respect de 1 mètre de distance entre électeurs.

Ainsi dans chaque bureau de vote, se trouvent des gels hydro alcooliques que chaque électeur doit utiliser pour ensuite passer à la phase suivante qui est le vote qui par la suite une seule encre mise à la disposition des électeurs après avoir voté.

“Nous avons 66 bureaux de vote au centre de l’école fondamentale de Boulkassombougou et les mesures d’hygiènes y sont respectées. Il y’a les bassines d’eau et de savon dans la cour, et chaque bureau dispose au moins un gel hydro alcoolique ainsi que la consigne d’un mettre de distance entre chaque individu. Je dirai que les mesures hygiéniques sont respectées”. souligne Sidaty Coulibaly, membre de l’alliance RPM-Adéma.

En raison de la menace pandémique dont le nombre de cas positifs ne cesse d’augmenter, l’affluence était morose car les électeurs sont peu sortis par peur de ne pas attraper la maladie malgré les dispositifs.

Néanmoins toutes les mesures de préventions ne sont pas respectées, car chaque individu est libre de se nettoyer les mains avec le savon ou pas et il n’y a personne à côté pour les guider à respecter ces mesures. Pire, dans les centres visités, les policiers qui sont là pour garder les centres ne portent ni gants ni de protèges nez. Par contre certains électeurs font le nécessaire en portant des gants et sont munis de mini gels hydro alcooliques.

“D’après mes remarques, les gens ne respectent pas correctement les mesures car ils semblent oublier que c’est pour leurs propres sécurité et que cette maladie fait des ravages mais c’est dommage que les gens le prennent à la légère. Chacun est appelé à le faire pour préserver sa santé et celle de son entourage. Mais leur seul souci c’est de voter et partir, le reste importe peu”. Confie Aminata Maïga, électrice à sa sortie des urnes.

Aïchatou Konaré

Sylvie Coulibaly et Myriam

Pascaline Diallo (stagiaires)

 

 

LÉGISLATIVE 2020 : faible affluence des électeurs en Commune VI

Pour la course d’occupation des sièges de député à l’Assemblée nationale, les électeurs de la Commune VI, par crainte du Coronavirus (Covid-19) se sont fortement abstenus.

 

Depuis 08h00, les bureaux de vote de la Commune VI ont ouvert leurs portes, avec très peu de mesures sanitaires et presque pas d’électeurs. Tous les centres ne disposaient pas de kits de lavage de main, ni à l’entrée des centres, ni devant les bureaux de votes. Malgré les recommandations des autorités sanitaires, les gestes barrières comme la distance d’un mètre entre chaque électeur n’était pas respectée en Commune VI.

Au Centre de l’école fondamental de Niamakoro marché, seul quelques vingtaines de personnes se sont présentées dans les bureaux de vote entre 10h et 12h. Au Centre du Lycée public de Niamakoro, les électeurs se sont faits rares. Moussa Diarra, observateur d’une association, explique que les citoyens ont peur de ne pas attrapé le Coronavirus, c’est pour cela que beaucoup se sont abstenus.

A Faladiè, dans le Centre de Faladiè Sema, on constate un centre presque vide, à part les agents électoraux, les citoyens n’ont pas voulu prendre part aux élections. Selon Adama Sylla, chef de famille à Faladiè, la vie humaine est plus sacrée qu’une élection, “je ne suis pas parti voter et aucun membre de ma famille n’a voté aussi. Moi je préfère préserver la santé de ma famille. L’élection pouvait être reportée mais par contre on a qu’une seule vie”.

A Sogoniko, un faible taux de participation a aussi été enregistré. Dans les différents quartiers de la Commune VI, tout le monde répète une seule phrase, “je ne vais pas aller mettre ma vie en danger, je me protège du Covid-19”.

Hamady Sow  

 

SECURITE AU SCRUTIN DU 29 MARS EN COMMUNE VI

Un dispositif sécuritaire impressionnant dans les centres de vote

 

Le dimanche dernier les Maliens étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés sur toute l’entendue du territoire national. Pour l’occasion, des dispositifs sécuritaires mis en place par les autorités sont inégalés contrairement au précédent scrutin.

   

Voté est un droit et un devoir civique. Sécuriser ces électeurs aussi est une obligation c’est dans cette optique que les habitants de Magnambougou, Sokorodji et de Banankabougou en Commune VI du district de Bamako sont sortis en grande pompe pour s’acquitter de leur devoir civique. Les dispositifs sécuritaires établis autour de chaque centre de vote étaient impressionnants.

Lors de notre passage dans ces centres de vote, nous pouvions compter six à huit agents de sécurité et tous corps confondus. Il y avait la police, la garde nationale, la protection civile et la gendarmerie.

Á Magnambougou et Sokorodji, les tâches des différents corps cités étaient partagées. Nous avions trouvé deux gardes à la porte qui surveillaient l’entrée et la sortie, deux agents de la protection civile qui faisaient respecter les mesures de distanciation et le lavage des mains. Quant aux gendarmes et les policiers, leur rôle était de faire la ronde à l’intérieur et à l’extérieur des centres.

Contrairement aux six agents du centre de vote de Banankabougou où il y n’avait que deux sentinelles postés devant la porte et les autres  sous l’arbre.

Pour M. Fomba électeur à Magnambougou, les dispositifs sécuritaires de cette année sont fascinants. “Je salue le ministre de la Sécurité intérieure pour ce dispositif”.

Même son de cloche pour le président du centre de vote de Sokorodji. “Je suis vraiment impressionné par le dispositif sécuritaire, mais aussi les nombres d’agents affectés au niveau de mon centre”.

Concernant les nombres des agents déployés en Commune VI, nous n’avons pas un chiffre exact, mais d’après des agents de sécurité demandés sur place, une cinquantaine sont mobilisés et tous corps confondus.

Ousmane M. Traoré

 (stagiaire)

 

 

ELECTION LEGISLATIVE

Chaque bureau, un délégué de la Céni

La mission du délégué de la Commission électorale nationale indépendant (Céni), porte sur la supervision et le suivi du déroulement des opérations électorales. Elle s’étend sur trois jours : la veille du scrutin, le jour du scrutin et le lendemain du scrutin.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) mise en place en 2017, est chargée de la supervision et du suivi des élections présidentielles, législatives, communales et des opérations référendaires. Elle veille à ce que la loi électorale soit appliquée aussi bien par les autorités administratives que par les partis politiques, les candidats et les électeurs.

Dans le but d’assurer ses missions, la Céni recrute des délégués qu’elle forme et déploie dans les bureaux de vote. Le délégué est le représentant de la Céni dans le bureau de vote. Sa mission se présente comme suit : la veille du scrutin, le délégué de la Céni doit s’atteler à identifier le lieu, l’emplacement et le ressort de son bureau de vote ; vérifier l’existence de la décision de nomination des agents électoraux et la liste des délégués titulaires et suppléants désignés par les partis politiques ou les candidats en lice ; vérifier que tous les documents électoraux ainsi que le matériel électoral sont effectivement sur place. Le jour du scrutin, avant le démarrage du vote, le délégué devra constater la présence effective du président du bureau de vote et des assesseurs avant l’ouverture du BV (pour aménager le BV) ; la répartition des tâches entre les assesseurs par le président du BV ; la présentation par le président du BV de l’urne au public afin que chacun constate qu’elle est effectivement vide ; la fermeture de l’urne et son scellé effectif ; l’ouverture solennelle du BV par le président en indiquant qu’il est 8 heures et que “le vote peut commencer”.

Une fois le vote terminé, le délégué de la Céni doit veiller à ce que toutes les étapes du processus de dépouillement ainsi que les dispositions qui les régissent soient strictement respectées. Après la proclamation des résultats, le délégué doit transmette son rapport, la feuille de décompte des voix et une copie du récépissé immédiatement à la (CEC) qui le fera parvenir au président (CEL) pour la saisie, la compilation et la transmission via la CER à la Céni nationale.

Ce rapport doit être rendu par le délégué au plus tard le lendemain du scrutin car il est d’une grande importance. Il fait foi en cas de perte ou de non acheminement du procès-verbal ou lorsque celui-ci ne port pas l’ensemble des signataires requises ou n’est pas exploitable.

Le délégué doit veiller à respecter son engagement de neutralité et d’impartialité dans la rédaction de son rapport de supervision.

Zeïnabou Fofana

Source: Mali Tribune

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