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Elections en RDC: la Cenco dit connaitre le nom du vainqueur

    1. La Conférence épiscopale nationale congolaise (Cenco) a déclaré jeudi qu’elle connaissait le nom du vainqueur de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo.

      La Cenco (Eglise catholique), qui s’est gardée de dévoiler le nom de celui qui a, selon elle, remporté le scrutin, a demandé à la commission électorale de proclamer les résultats dans “la vérité et la justice”.

      Elle avait déployé des observateurs dans les bureaux de vote lors du scrutin présidentiel de dimanche, qui était couplé avec des élections provinciales et législatives.

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      La mission d’observation de la Cenco “constate que les données à sa disposition issues des procès-verbaux des bureaux de vote consacrent le choix d’un candidat comme président de la République”, a déclaré son porte-parole, l’abbé Donatien Nshole.

      “Il est important de souligner que les irrégularités observées n’ont pas pu entamer considérablement le choix que le peuple congolais a clairement exprimé dans les urnes”, a-t-il ajouté.

      “A cet effet, affirme l’abbé Donatien Nshole, la Céni est appelée, en tant qu’institution d’appui à la démocratie, à publier en toute responsabilité les résultats des élections dans le respect de la vérité et de la justice”.

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      Il a présenté le rapport préliminaire de la Mission d’observation électorale de la Commission justice et paix de la Cenco, qui affirme avoir déployé quelque 40.000 observateurs lors des élections.

      La Céni avait indiqué mardi qu’elle proclamerait les résultats provisoires au plus tard dimanche.

      Elle a ensuite fait savoir qu’un report de l’annonce des résultats était envisageable en raison de l’ampleur de la tâche à accomplir.

    2. Un pasteur au cœur d’une polémique au Ghana

      Des jeunes musulmans en colère ont attaqué une église de la capitale ghanéenne, après que son pasteur a prédit la mort en 2019 du principal imam du pays.

      Un orgue, des fenêtres et des chaises ont été endommagés lorsque les manifestants armés de machettes ont pris d’assaut l’église du révérend Isaac Owusu-Bempah, à Accra.

      L’imam Nuhu Sharabutu, dont la mort a été prédite, a condamné l’attaque de l’église et a lancé un appel au calme, invitant les fidèles fâchés par cette prophétie à pardonner au pasteur.

      Dans un sermon du 31 décembre, le révérend Owusu-Bempah a fait 18 prophéties pour 2019, dont la mort du chef musulman et celle du vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia.

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      Rwanda : un prédicateur au cœur d’un tollé

      Des prédicateurs célèbres dans certains pays africains prédisent souvent des événements majeurs, y compris la mort de personnalités publiques de premier plan.

      Lors d’un service religieux en 2016, l’un des plus populaires d’entre eux, le Nigérian TB Joshua, avait prédit la victoire d’Hillary Clinton sur Donald Trump à l’élection présidentielle américaine.

      Moqué et critiqué pour la fausse prédiction, il l’avait ensuite supprimée de sa page Facebook.

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      Le Ghana, un pays majoritairement chrétien, n’est pas confronté aux conflits religieux.

      Bien que fortement critiqués dans le pays, les prédicateurs gagnent la confiance de nombreux Ghanéens, dont des hommes politiques et des hommes d’affaires.

  1. Elections en RDC: possible report de la publication des résultats

    La Commission électorale nationale indépendante a fait état d’un possible report de la publication des résultats provisoires des élections en République démocratique du Congo.

    “Nous ne dormons pas. Nous faisons de notre mieux pour qu’on publie les résultats le 6 janvier. Mais si on n’y arrive pas, à l’impossible nul n’est tenu”, a déclaré Corneille Nangaa lors d’une conférence de presse.

    La commission électorale avait affirmé mardi que les résultats provisoires seraient proclamés au plus tard dimanche 6 janvier.

    Un de ses responsables a déclaré mercredi à l’Agence France-Presse que l’échéance du 6 janvier pourrait être retardée “en raison du comptage manuel des bulletins de vote”.

    Les Congolais élisaient dimanche le successeur de Joseph Kabila à la présidence du pays, un scrutin couplé avec des élections législatives et provinciales.

  2. Baisse des morts de migrants en Méditerranée

    Quelque 2.240 migrants sont morts ou portés disparus en tentant de traverser la Méditerranée en 2018, beaucoup moins qu’en 2017, selon le Haut Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR).

    “Plus de 2.240 personnes ont trouvé la mort ou sont portées disparues depuis leur tentative de traversée en 2018”, déclare le HCR.

    Ce bilan est nettement en deçà de celui de 2017, qui a vu 3.139 migrants morts ou portés disparus sur la Méditerranée, affirme l’agence des Nations unies sur son site Internet. Elle note, dans son bilan statistique, qu’il y a eu une baisse significative du nombre d’arrivants en Méditerranée au cours de l’an dernier.

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    Le HCR dit se féliciter du travail de recherche et de sauvetage des migrants effectué par des navires d’ONG, qui ont joué un “rôle essentiel” dans la prévention des décès en mer.”Les États doivent mettre en œuvre un mécanisme régional qui donne aux capitaines de navires des indications claires et prévisibles sur l’endroit où débarquer les réfugiés et les migrants secourus en Méditerranée”, recommande le HCR.

  3. 280 djihadistes tués au Niger

    Image caption: L’armée nigérienne a mené des raids terrestres et aériens durant ces derniers jours, près de la frontière avec le Nigeria.

    Le gouvernement du Niger annonce la mort de 280 combattants de Boko Haram tués par l’armée nigérienne durant ces derniers jours.

    Dans un communiqué diffusé par la télévision d’Etat, le ministère de la Défense a déclaré que la plupart des djihadistes étaient morts dans des frappes aériennes.

    Ils ont été tués dans des raids terrestres et aériens menés depuis le 28 décembre dernier près de la frontière avec le Nigeria.

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    L’armée nigérienne déclare que ses troupes ont également saisi des lance-roquettes, des armes d’assaut et des munitions, lors d’une offensive menée sur des îles du lac Tchad et le long du fleuve Komadougou Yobe.

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    Le Niger a récemment exprimé sa préoccupation face aux revers subis par l’armée du Nigeria, d’où est partie l’insurrection djihadiste menée par Boko Haram depuis dix ans dans la région (Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad).

  4. Kinshasa bloque Canal Congo Télévision

    Image caption: Canal Congo Television est le dernier diffuseur à avoir été bloqué

    Kinshasa a retiré l’accréditation de Canal Congo Télévision, une chaine de télévision privée jugée proche de l’opposition.

    Les autorités de la République démocratique du Congo ont bloqué la diffusion de la chaîne de télévision dans un contexte de tension croissante après l’élection présidentielle de dimanche.

    Le patron de Canal Congo Télévision, Jean-Jacques Mamba, est cité à la radio Virunga Business : “En effet, nous n’avons pas de signal”.

    “J’ai essayé d’appeler les autorités en charge. Ils ne voulaient rien dire sauf qu’ils avaient reçu des instructions.”

    C’est le deuxième média dont l’accréditation a été retirée après Radio France International. Tous deux ont été accusés d’avoir diffusé les résultats des élections avant une annonce officielle.

    L’accès à Internet est bloqué par les autorités depuis lundi et même les SMS ne peuvent plus être envoyés.

    Les résultats des élections en République démocratique du Congo sont attendu pour le 6 janvier.

  5. Khalifa Sall situé sur son sort aujourd’hui

    La Cour suprême du Sénégal se prononce sur le cas Khalifa Sall alors que l’opposant est toujours en détention.

    Le maire de Dakar est aussi candidat déclaré à la présidentielle. Le Conseil constitutionnel a retenu sa candidature, mais la décision de la Cour suprême attendue aujourd’hui est déterminante.

    Les partisans de Khalifa Sall sauront si oui ou non leur ‘champion’ pourra participer aux prochaines élections présidentielles prévues fin février.

    Le maire de Dakar avait été condamné à cinq ans de prison ferme pour escroquerie portant sur des fonds publics et faux en écriture.

    5 dossiers validés pour la présidentielle au Sénégal

    Image caption: L’opposition dénonce le parrainage

    Une première étape a été franchie dans le dépôt et la validation des candidatures à la présidentielle 2019 : il s’agit du parrainage.

    Sur 27 dossiers déposés, seuls 5 ont été validés d’office. Les dossiers de trois autres candidats sont en stand-by et ils auront 48 heures pour se trouver des parrainages complémentaires.

    Le Conseil Constitutionnel a publié un communiqué mercredi pour expliquer comment s’est effectuée la vérification des listes de parrainage.

    L’institution indique que les rejets constatés sont de deux ordres. Les rejets susceptibles de régularisation, à savoir l’existence d’un parrain sur plusieurs listes et les rejets insusceptibles de régularisation, comme la carte d’identité CEDEAO non conforme.

    25 responsables de l’opposition, candidats à la magistrature suprême au Sénégal étaient face à la presse ce mercredi pour dénoncer le parrainage.

    Même ceux qui ont vu leur dossier validé ont critiqué la procédure sans pour autant dire s’ils allaient oui ou non renoncer à leur candidature si celle-ci est acceptée.

    Le Conseil Constitutionnel a jusqu’au 21 janvier, au plus tard, pour donner la liste définitive des candidats retenus pour la présidentielle du 24 février 2019.

  6. 13 morts dans des violences ethniques au Burkina Faso

    En dépit de l’état d’urgence instauré dans certaines régions du Burkina Faso, la violence semble persister dans de nombreuses localités.

    C’est le cas à Yirgou, un village de la commune de Barsalogo dans le centre-nord (plus de 200 kilomètres de Ouagadougou) où 13 personnes ont été tuées dans une attaque et lors des représailles qui ont suivi.

    Les autorités locales qui communiquent les chiffres parlent d’un bilan très provisoire. Il pourrait être plus lourd car des affrontements sporadiques sont signalés çà et là dans la commune de Barshaalogo à plus de 200 kilomètres au nord de la capitale burkinabé.

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    Les faits remontent à mardi lorsque des hommes armés arrivés dans la matinée à motos abattent six habitants de Yirgou dont le chef du village, par ailleurs élu local.

    En guise de représailles des groupes d’autodéfense soutenue par la population se sont attaqués à la communauté peulh accusée d’avoir hébergé les assaillants.

    Sept personnes sont tuées, de nombreux blessés et des bâtiments saccagés racontent les témoins.

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    Selon les autorités des renforts de force de sécurité ont été envoyés sur place pour maîtriser la situation. Des ratissages sont en cours pour avoir le bilan de ces affrontements.

    Cette région n’est pas pourtant la cible des groupes armés qui attaquent le pays depuis 2015.

    Lundi le président KABORE avait décrété l’état d’urgence dans deux régions et sept provinces de 4 autres régions pour permettre dit-il aux forces de sécurité de combattre les assaillants.

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  7. Jammeh et Obiang dansent sur du Koffi Olomide

    Dans une vidéo publiée par Koffi Olomide sur sa page officielle, l’artiste congolais joue lors du bal de fin d’année à Malabo en Guinée Equatoriale.

    Sur ces images, l’on voit le président Teodoro Obiang Nguema danser près de celui qui semble être l’ancien président de la Gambie, Yahya Jammeh, en exil dans le pays.

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  8. L’UA et la SADC jugent le scrutin en RDC de relativement pacifique

    Les élections en République démocratique du Congo ont été relativement bien gérées et le scrutin s’est relativement bien déroulé, selon l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

    Et ce, malgré un certain nombre de problèmes logistiques et quelques actes de violence.

    Selon les observateurs, de nombreux bureaux de vote ont ouvert tardivement. Ils ont également conclu que les électeurs n’avaient pas été suffisamment formés aux machines de vote électronique, qui étaient utilisées pour la première fois dans le pays.

    Tout en reconnaissant les défis de l’organisation d’une élection dans les zones confrontées à une épidémie d’Ebola et à un conflit armé, l’UA a critiqué la décision d’exclure certains électeurs du processus de vote, affirmant que les acteurs politiques n’avaient pas été consultés de manière adéquate.

    Il s’agit des premières élections autofinancées dans le pays – une étape importante pour la croissance démocratique, selon SADC.

    L’UA a dit espérer que les résultats de ces élections refléteront la volonté du peuple et a appelé ceux qui souhaitent les contester à le faire en utilisant les moyens légaux disponibles.

    Internet dans le pays a été coupé pendant trois jours. Le gouvernement indique qu’il s’agit d’une mesure pour éviter la diffusion de résultats non officiels.

  9. Salah, Mané et Aubameyang finalistes du Ballon d’Or africain

    Image caption: Les deux attaquants de Liverpool sont de nouveau en lice

    Mohamed Salah, Sadio Mané et Pierre-Emerick Aubameyang sont de nouveau finalistes pour le trophée 2018.

    Le Ballon d’Or africain 2018 sera décerné le 8 janvier à Dakar par la Confédération africaine de football (CAF).

    Il récompensera pour 2018 l’un des joueurs parmi ces trois stars du moment que sont Mohamed Salah, attaquant de l’Egypte et du club anglais de Liverpool, l’actuel tenant du titre, Sadio Mané également de Liverpool et attaquant du Sénégal et Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon/Arsenal).

    Lire la suite de l’article sur bbc.com/afrique/sports

  10. Le salaire minimum entre en vigueur en Afrique du Sud

    Image caption: Le salaire va profiter à 70% des travailleurs agricoles et à 90% du personnel de maison

    En Afrique du Sud, le salaire minimum est entré en vigueur mardi, une première dans le pays.

    La mesure intervient à cinq mois des élections générales dans une période de marasme socio-économique.

    Le salaire minimum, d’un montant de 3.500 rands par mois (243 dollars), devrait bénéficier à quelque 6 millions de travailleurs.

    Selon le gouvernement, il va profiter à 70% des travailleurs agricoles et à 90% du personnel de maison. Les entreprises en difficulté financière seront dispensées de l’appliquer.

    “C’est une démonstration éclatante de la détermination commune à tous les partenaires sociaux à s’attaquer à la pauvreté et à l’inégalité” a déclaré le président Cyril Ramaphosa dans ses vœux de nouvel an.

    L’ANC (African National Congress) au pouvoir espère par cette mesure séduire sa base électorale des townships et des zones rurales.

    Comme plusieurs syndicats, le parti de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique a estimé que le montant étaitinsuffisant.

  11. La milice dogon nie l’attaque d’un village peul au Mali

    Image caption: L’armée a été déployée pour restaurer le calme

    37 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués dans le centre du Mali par des hommes armés qui ont attaqué le village de Koulhogon, essentiellement peul.

    Le village se trouve dans la région centrale de Mopti. L’association Peul Tabital Pulaku a imputé l’attaque à la milice Dogon Dana Amassagou, qui est composée de chasseurs traditionnels donzo.

    Le porte-parole de Dana Amassagou, Marcelin Djinguéré, a déclaré à la BBC que la milice n’était pas impliquée dans l’attaque.

    “Aucune tension communautaire ne pourrait justifier une attaque aussi horrible”, ont déclaré les autorités.

    Les affrontements violents entre les Fulanis et les Dogons dans le centre du Mali se sont intensifiés ces derniers mois.

    La semaine dernière, le gouvernement a lancé un processus de désarmement, démobilisation et réintégration des groupes armés opérant dans la région.

  12. Image caption: La majorité présidentielle justifie sa décision de couper internet

    L’Union Européenne a demandé à la République démocratique du Congo de rétablir l’accès à l’internet, qui, selon les opérateurs, a été coupé sur instruction du gouvernement.

    Internet est coupé en RDC depuis lundi, au lendemain de l’élection présidentielle.

    La déclaration conjointe des chefs de mission de l’Union Européenne, des Etats-Unis, du Canada et de la Suisse à Kinshasa a été publiée mardi.

    L’ambassadeur britannique en République démocratique du Congo a tweeté la déclaration :

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    La déclaration fait également référence aux observateurs électoraux de la Conférence nationale épiscopale électorale du Congo (Cenco) et d’une alliance de missions d’observation citoyenne, Symocel.

    Mais les deux principaux observateurs électoraux du pays tentent toujours d’avoir accès au décompte des voix, indique l’AFP. Le résultat est attendu pour le 6 janvier.

  13. Des villageois maliens tués lors d’un raid

    Image caption: Les Peuls sont des bergers semi-nomades.

    Des hommes armés soupçonnés d’être des chasseurs traditionnels ont tué au moins 37 personnes lors d’une attaque contre un village du centre du Mali, selon le gouvernement.

    De nombreuses maisons ont été incendiées dans le village de Koulogon, dans la région de Mopti. Le gouvernement a lancé une enquête sur cette attaque.

    L’année dernière, des centaines de personnes sont mortes dans des affrontements entre des chasseurs Dogon et des membres du groupe ethnique majoritairement nomade des Fula.

    Le raid sur Koulogon a eu lieu vers 5h00 GMT mardi, selon un communiqué du gouvernement. Allaye Yattara, un villageois peul, a déclaré à l’AFP qu’il se trouvait à l’extérieur du village avec du bétail quand il a entendu des coups de feu.

    “Notre chef de village, Moussa Diallo, et des membres de sa famille, dont une jeune fille, ont été tués”, a-t-il dit.

    Les affrontements entre chasseurs Dogon et éleveurs Peuls semi-nomades sont souvent liés à l’accès à la terre et à l’eau.

    Les Dogon accusent également les Fulanis d’entretenir des liens avec des groupes djihadistes. Les Fulanis prétendent que les militaires maliens ont armé les chasseurs pour les attaquer.

    La France a aidé les forces maliennes à repousser une insurrection djihadiste qui a pris le contrôle d’une grande partie du nord-Mali en 2012.

  14. La Somalie ordonne à Nicholas Haysom de quitter Mogadiscio

    Le gouvernement somalien a ordonné au plus haut responsable de l’ONU dans le pays de partir.

    Une déclaration du ministère des Affaires étrangères somalien accuse Nicholas Haysom d’avoir eu une conduite inappropriée.

    Dimanche, M. Haysom a écrit au ministre somalien de la sécurité pour exprimer son inquiétude face à l’arrestation, début décembre, de Mukhtar Robow, ancien militant islamiste, par les forces de sécurité somaliennes soutenues par l’ONU.

    Son arrestation a donné lieu à de violentes manifestations au cours desquelles au moins 11 personnes ont été tuées.

  15. Al-Shabab s’attaque à l’ONU à Mogadiscio

    Image caption: Un complexe des Nations Unies dans la capitale, Mogadiscio

    Le principal complexe des Nations Unies dans la capitale, Mogadiscio, a été la cible de tirs mardi.

    Sept mortiers ont atterri dans l’enceinte hautement protégée de l’ONU, blessant deux membres du personnel et un sous-traitant.

    L’envoyé spécial des Nations Unies en Somalie, Nicholas Haysom, a fermement condamné l’attaque revendiquée par Al-Shabab.

    Les tirs indirects menés contre le principal complexe de l’ONU à Mogadiscio peuvent constituer une violation du droit international a déclaré dans un communiqué Nicholas Haysom.

    “Aucun agenda politique ne peut être servi par la violence ciblant délibérément les membres du personnel des organisations internationales qui soutiennent la consolidation de la paix en Somalie” ajoute l’envoyé spécial des Nations Unies.

    La Somalie, peine à restaurer l’autorité de l’Etat après des décennies de conflit persistant.

    Elle est régulièrement visée par des attentats des Shabab liés à Al Qaeda.

  16. Ali Bongo s’exprime pour la première fois depuis sa convalescence

    Image caption: C’est la première fois que le président gabonais s’exprimait depuis sa convalescence

    Le président Ali Bongo a présenté ses vœux au peuple gabonais dans son discours du nouvel an.

    C’est la première fois qu’il s’exprimait depuis sa convalescence suite à un accident vasculaire cérébral le 24 octobre.

    Dans une vidéo enregistrée à Rabat, au Maroc, et diffusée lundi soir par les médias gabonais et sur les réseaux sociaux, Ali Bongo a voulu rassurer ses compatriotes sur son état de santé.

    “Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, je vais mieux, et me prépare à vous retrouver très vite”, a indiqué le président du Gabon.

    En deux mois, seule une photo du président et deux vidéos, sans son, tournées à Rabat, avaient été diffusées.

    Ces images n’avaient pas rassuré de nombreux Gabonais sur les capacités physiques et intellectuelles du président.

    “Ce discours est la preuve que le président Ali Bongo est totalement rétabli. Ses ennuis de santé sont désormais derrière lui”, a indiqué le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni.

    Ce même lundi soir, l’opposant Jean Ping, ex-candidat à la présidentielle de 2016, qui affirme être le président élu du Gabon “avec plus de 65% de suffrages”, s’est aussi exprimé en présentant ses vœux aux Gabonais.

  17. Dix soldats nigériens et nigérians tués lors de combats

    Image caption: Le Niger et le Nigeria combattent des groupes armés le long de leur frontière commune

    Les soldats ont perdu la vie lors d’une opération conjointe contre des “bandits” armés le long de la frontière des deux pays.

    L’information a été confirmée par le ministre nigérien de la Défense, Kalla Moutari qui précise que les combats ont fait un total de 21 morts.

    “Cinq (soldats) nigériens et cinq nigérians” et “onze bandits ont été neutralisés” précise le ministre Kalla Moutari.

    “Les FDS (Forces de défense et de sécurité) du Nigeria s’occupent de l’identification des corps des bandits”, a ajouté le ministre.

    Le Niger et le Nigeria combattent des groupes armés le long de leur frontière commune dont Boko Haram.

    Cependant cette dernière opération ne visait pas les membres de l’organisation islamiste.

    C’est le bilan le plus lourd enregistré par les armées des deux Etats lors d’opérations conjointes de ce type.

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