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Election présidentielle : la CENI est fin prête pour jouer sa partition

La CENI n’a jamais dit que l’élection présidentielle ne pourra pas se tenir à la date prévue, c’est à dire le 28 juillet pour le premier tour. Elle n’a jamais demandé le report du scrutin du 28 juillet. Le RAVEC comporte beaucoup d’insuffisances qu’il faut porter à la connaissance de la classe politique et des citoyens afin de réussir des élections consensuelles et apaisées. La CENI est fin prête pour jouer sa partition pour une meilleure organisation des élections.

 

 

La Commission électorale nationale indépendante veille à ce que la loi électorale soit appliquée aussi bien par les autorités administratives que par les partis politiques, les candidats et les électeurs. C’est l’essentiel des propos que l’on peut retenir de l’entretien accordé à la presse mardi par le président de la Commission électorale nationale indépendante, Mamadou Diamoutani, au siège de l’institution.

 

 

Le président de la CENI a tenu à lever toute équivoque quant à une quelconque objection de son institution par rapport à la tenue du scrutin présidentiel du 28 juillet prochain. Les inquiétudes de la CENI ne sont pas relatives à l’impossibilité de tenir l’élection présidentielle à la date retenue. Mais plutôt par rapport au manque de sensibilisation et d’information de la classe politique et des citoyens sur les imperfections du RAVEC dont est issu le fichier électoral. Il faut, selon Mamadou Diamoutani, que les citoyens et la classe politique comprennent que le RAVEC comporte beaucoup d’insuffisances qu’il faut prendre en compte avant d’aller à ces élections. Ces insuffisances pourraient entraîner des frustrations, des violations des droits des électeurs.

 

 

Au nombre de ces imperfections, Mamadou Diamoutani a cité, entre autres, le nombre de d’électeurs potentiels omis par le RAVEC dont des milliers de majeurs n’ayant pas leurs données biométriques, les cartes NINA ne portant ni lieu, ni bureau de vote, le temps relativement court pour la distribution de ces cartes. Il n’est pas possible de corriger toutes ces imperfections d’ici la date du 28 juillet retenu pour le premier tour. Mais ces imperfections ne peuvent en rien empêcher la tenue des élections, a reconnu le président de la Commission électorale nationale indépendante. Selon Mamadou Diamoutani, les autorités doivent cependant en discuter avec la classe politique, afin de parvenir à des accords sur ces points avant d’aller aux urnes. Cela s’est passé dans d’autres pays qui ont connu la même situation de conflit au moment de l’organisation de leur scrutin. Il ne faudrait pas que l’ignorance de ces défaillances serve d’argument aux mauvais perdants pour semer la zizanie après les élections, s’inquiète le président de la CENI qui se défend d’être alarmiste comme le qualifient certains. A ceux qui lui reprochent aussi d’avoir trop attendu pour parler de ces défaillances, Mamadou Diamoutani dit avoir prévenu et continue de prévenir qui de droit, depuis des mois.

 

 

La CENI est prête pour l’élection du 28 juillet prochain. Elle a déjà choisi ses 25000 délégués pour la supervision de l’opération et se prépare à faire venir les observateurs étrangers pour témoigner du déroulement du scrutin. La Commission électorale nationale indépendante n’a jamais demandé le report de l’élection, elle n’en a même pas la prérogative. Elle est prête à se rendre à Kidal dès que l’administration y sera, a assuré Mamadou Diamoutani.

O. MAIGA

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