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Éducation non formelle au Mali : Le réseau Yelebulon plaide pour un fonds national

En partenariat avec « dvv international », une ONG allemande qui s’occupe de l’éducation des adultes, le réseau Yelebulon a tenu son assemblée générale bilan 2014. C’était le samedi 5 avril 2014 dans les locaux de la Maison de la Femme, rive droite de Bamako, à Sabalibougou.

Centre national ressources Education non formelle PROGRAMMES VOLONTAIRES session ordinaire conseil administration

 

Deux interventions ont sanctionné la cérémonie d’ouverture. La première a été celle du président de Yelebulon. Pour Ibrahim Ag Idbaltanat, sa structure est un réseau de plaidoyer créé pour la promotion de l’éducation non formelle. Sa cible concerne les jeunes et les adultes exclus du système formel de l’éducation. Or, selon Idbaltanat, le Mali ne saurait amorcer son développement sans la participation effective d’une frange aussi importante qui représente plus de70% de la population active.

Le président de Yelebulon a également souligné dans son intervention qu’un pays, qui n’atteint pas 50% de taux d’alphabétisation, ne peut amorcer un développement durable. Aussi, aucun pays ne peut se développer dans une langue étrangère a-t-il indiqué. Et Ibrahim Ag idaltanat d’ajouter encore ceci : « les populations maliennes vivent deux exclusions dans leur propre pays. Elles sont exclues par une utilisation disproportionnée de la langue étrangère annihilant du coup toute possibilité de participation de la majorité à la vie politique du pays. Mieux, il est en même temps communément reconnu au Mali que les 80% de la population deviennent des observateurs passifs dans les débats qui régissent leur vie économique, sociale et culturelle ».

Idbaltanat a par ailleurs cité les activités, menées par son réseau durant l’année 2013, qui ont servi de plat de résistance au cours de son assemblée générale bilan 2014. Cela permettra, de son point de vue, d’attirer l’attention de l’opinion nationale, plus précisément les décideurs, sur la pertinence et l’urgence d’allouer des ressources conséquentes au sous secteur de l’éducation non formelle, pour un développement durable du pays.

Au nombre des actions entreprises en 2013, il y a entre autres l’organisation de l’assemblée générale bilan 2012, la tenue de concertation périodique du conseil d’administration ; la commémoration de la journée mondiale du 8 septembre 2013 dédiée à l’alphabétisation ; la finalisation et validation du projet de règlement intérieur du fond d’appui au développement de l’éducation non formelle (Fadenef).

Le réseau Yelebulon, a indiqué son président, dispose à ce jour d’outils de promotion et développement de l’éducation non formelle au Mali. Il s’agit d’une contribution aux différentes initiatives entreprises par les acteurs du domaine.

C’est le représentant du ministre de l’éducation nationale qui a présidé la cérémonie. Diassé Conaré, directeur national du centre de l’éducation non formelle, a réaffirmé le soutien du département de l’éducation à l’endroit de Yelebulon pour sa détermination.

Diassé, dans son intervention, a laissé entendre que le ministre de l’éducation nationale réaffirme sa disponibilité à accompagner Yelebulon dans ce qu’il qualifie de noble mission, un combat contre la pauvreté, le sous développement et l’ignorance. Il a conclu en disant qu’il est  admis de tous que l’un des facteurs déterminants du développement durable d’un pays passe obligatoirement par l’éducation et plus particulièrement l’éducation non formelle.

Siaka Z. Traoré

SOURCE: Le Guido

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