L’octroi du marché des risques de l’EDM SA à une société d’assurance s’est passé dans un flou total. Autrefois exécuté par le cabinet d’assurance GRAS SAVAOYE, le marché a été donné cette fois-ci à une autre société dénommée GECAR ; la boite d’un probable parent à l’actuel ministre de l’Energie et de l’Eau. Le hic, GECAR a bénéficié le marché sans le respect des critères en la matière : Un appel d’offres restreintes ou d’autres critères de sélections des compagnies.
Le Marché des Risques de l’EDM SA était exécuté par la société d’assurance GRAS SAVAOYE ; un cabinet international connu par la qualité de ses services. Partenaire fidèle de l’Energie du Mali SA, elle vient de subir un coup dur émanant de l’actuel ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini. La société, à sa grande surprise, s’est vue retirée la prestation au profit d’une autre société d’assurance de la place. Il s’agit de GECAR, une société dont le premier responsable est un Maïga.
La nouvelle a instauré un climat de deuil au sein de la société EDM SA au regard de la violation de toutes les procédures en la matière. Le ministre a décidé ainsi l’octroi du marché à la société GECAR sans passer par un avis d’appel d’offres comme d’habitude pour ces genres de marché au niveau de EDMA SA. Il décide de retirer le marché injustement (sans motif) à la société GRAS SAVAOYE et impose son choix qu’est la société GECAR. La société bénéficiaire, son premier responsable, Monsieur Maïga, n’a pas, selon nos sources, une bonne réputation au sein de l’Association Professionnelle des Assureurs du Mali (APCM). Au-delà de sa personne, la qualité de ses services laisse à désirer, ajoute notre source. Raison pour laquelle la décision ministérielle a choqué plus d’un !
Responsables de l’APCM et de l’EDM SA, nombreux sont-ils à qualifier ce geste de déshonneur à la réputation du ministre et par-delà le Mali tout entier.
L’immixtion du ministre dans les affaires de l’EDM SA est une violation flagrante de son (EDM) statut autonome à prendre certaines dispositions internes sans passer par le département de tutelle. Et cette mauvaise image, il est le deuxième ministre à la manifester après Frankaly Keïta qui a payé cash pour son imprudence.
Le fait que le ministre ait imposé son point de vue dans le dossier cela est considéré par certains du milieu des assureurs comme un trafic d’influence à des desseins inavoués.
Ils ont profité de l’occasion pour attirer l’attention du Ministre sur le respect des critères d’attribution (appel d’offres) de marchés à la SOMAJEP, une boite qui ne lui est pas aussi étrangère. Alors pourquoi s’impliquer jusqu’à un tel degré dans les affaires de EDM SA ?
Boubacar Yalkoué
Source: lepays
