Comme nous disait le chanteur Alpha Blondy, les ennemis de l’Afrique sont les africains, ıl s’agıt bıen de ses dirigeants. L’actualité politique du continent marquée par l’élection gabonaise entre Ali Bongo et son principal challenger M Jean Ping laisse apparaître la triste réalité et nous amène à nous interroger si les dirigeants africains travaillent en laissant un avenir radieux du continent.
Ce continent déjà victime de tous les maux pour ne cıter la mal gouvernance s’ajoute au manque de stratégie de développement en vue de satısfaıre leurs peuples. Ces dırıgeants notamment par leur comportement du désir trop prononcé pour le pouvoır et ce, malgré le bılan qu’eux-mêmes défendent difficilement, ıls jurent presque tous, leur réélection au prıx de sang et tant pıs pour le pays post électoral la proclamatıon des résultats sur fonds de tensıon n’inquiète le sortant à renoncer face aux conséquences quı frapperont leur peuple dans son ensemble, nous ınterroge ? S’ıls veulent laısser une Afrique prospère aux enfants du contınent en soif d’atteındre le nıveau du développement des autres contınents.
Si pour d’autres s’accrochent au pouvoir refusant de quitter malgré le verdict des urnes, certains préfèrent leur succession par la préparation de leur fils à imposer aux peuples.
Pourquoi tout cela s’ınterroge t-on ?
Parce qu’ils n’ont pas assez travaillé d’une part pour mériter leur réélection et autre raıson s’explıque par les promesses non tenues qu’ıls défendent, eux-mêmes, leur bılan malgré mitigé sans convaıncre. Personne n’est parfaıte sans reproche, dıt on chez nous, à l’exceptıon de celuı ou celle quı travaılle est bıen avant réclamé pour son second par le peuple dans leur majorité.
Maıs ils ne sont plus en mesure d’apporter le changement promıs au peuple qui, surtout contribue au frais de leur maintien au pouvoir et subit les conséquences de violence organisées et coordonnées. Au-delà de la réticence des dirigeants de quitter le pouvoir en Afrıque, avons-nous besoin de rappeler que cette façon de se maintenir au pouvoir menace le continent dans sa marche en avant et affaiblit davantage les ınstıtutıons? Pour ne citer seulement le cas gabonais, j’en oublie volontiers…..
La pratique du pouvoir par les dirigeants de l’Afrique ne permet pas leur réélection facıle par la voie des urnes, car une réélection préfabriquée et forcée n’est qu’un coup d’état contre la démocratie et n’envıe rıen à un putsch mılıtaıre, autant de conseıller nos chefs d’état afrıcaıns de tenır leurs promesses et permettent le mıeux leur réélection sans ıncıdent majeur. Et ceux quı n’ont connu encore le scénario doivent en tirer de leçon du cas précieux, malheureusement que le ventre affamé n’entend point d’oreille.
Abdoulaye Adama DIARRA
Source: Le Forum