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Edito : Où se trouve l’Algérie ?

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a pris la décision unilatérale de tenir le forum de Kidal, sans le gouvernement du Mali et la Plateforme, ses principaux interlocuteurs dans le processus de paix au Mali.

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Elle a même publié un communiqué dans lequel, elle dit poursuivre « l’organisation du forum aux dates du 27 au 30 mars 2016… ».  C’est un forum à sens unique qui ne présage rien de bon pour le Mali. Ce qui sous-entend que l’accord pour la paix et la réconciliation nationale est en péril. C’est une situation qui interpelle la communauté internationale et en particulier l’Algérie, en sa qualité de chef de file de la médiation internationale. Qui a exercé beaucoup de pressions sur l’Etat du Mali afin qu’il signe cet accord de paix avec les rebelles de la CMA. Sachant bien que ceux-ci sont des adeptes du double langage.

En effet, la CMA sait que les populations du nord sont opposées à la formule qui consiste à confier la gestion des régions du nord à la CMA et à la plateforme. C’est pourquoi, elle veut braquer les projecteurs sur elle pour obtenir cet autre avantage du gouvernement, en impliquant la communauté internationale.

Pendant ce temps, silence radio au niveau de la médiation  internationale. Où se trouve son chef de file, l’Algérien Ramtane Lamamra, dont le pays est le garant de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, signé en mai et juin 2015 ? Son silence devient inquiétant dans la mesure où les évènements en cours à Kidal préoccupent les Maliens et tous les observateurs de la crise malienne. Parce qu’à Kidal, les rebelles ont décidé de remettre en cause l’accord de paix en s’opposant à la participation du Premier ministre, Modibo Keïta, au forum annoncé en grande pompe dans un communiqué signé par les parties au processus de paix. Tout le monde espérait que le forum de Kidal allait donner un coup d’accélérateur au processus de paix. Mais la CMA en a décidé autrement.

Et pourtant l’Algérie et la médiation internationale sont témoins des efforts du gouvernement et du président de la République pour faire avancer la paix au Mali. Qu’attendent-ils pour dire à Bilal Ag Achérif et ses complices que Kidal demeure une partie du territoire malien ? Et qu’interdire son accès aux autorités maliennes, n’est que forfaiture. C’est aussi une violation de l’accord de paix que la CMA a signé le 20 juin 2015.

Idrissa Maïga

Source: Le repere

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