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Édito: L’Imam Mohamoud DICKO peut-il assurer une éventuelle transition ?

L’homme en question n’est pas un novice en gestion des hommes et même en politique. Combien de fois a-t-il pu faire avorter des grèves de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) à travers le dialogue, qui lui est tant  cher. L’ancien secrétaire générale de la centrale  Siaka DIAKITE ne dira pas le contraire. Il  rappelait, il y a juste deux semaines, qu’il fut  l’un des acteurs du Mouvement démocratique. En 1991, il faisait parti des médiateurs pour la libération de Oumar MARIKO. Pendant plus de 10 ans, il a été  un des membres influents de l’Association Malienne pour la Promotion et l’Unité de l’Islam (AMUPI). C’est après avoir accompli parfaitement sa mission dans cette association, qu’il est devenu le Président du Haut Conseil Islamique. Aujourd’hui, il gère plus de 16 millions de maliens, donc il a plus de responsabilité que tous les   présidents de Parti politique réunis. L’imam tient toujours un langage de  vérité  à l’endroit des  acteurs de la démocratie qu’il connait bien. Il dérange dans son langage, ceux qui ont menti au peuple pour avoir son suffrage. Il s’inquiète du syndrome  somalien  pour le  Mali. Pendant la crise de 2012, Mahmoud DICKO, a pu obtenir  la libération  de 160 militaires faits prisonniers  par les  djihadistes en avril 2012 après l’abandon du nord par les FAMA.

En janvier 2015, à la tête d’une forte délégation composée de toutes les confessions religieuses et de certains membres de la société civile, il a effectué une tournée européenne pour  expliquer les vrais enjeux de cette guerre aux occidentaux  qui  étaient sous informés  par rapport  aux événements. Il faisait parti des membres de la société civile qui ont fait plier IBK par rapport à son projet de révision constitutionnelle en août 2017. Conformément  aux recommandations  de la Conférence d’Entente Nationale (CEN) tenue en mai -avril 2017, il a entamé  un  dialogue avec les groupes non signataires de l’Accord d’Alger. Ce dialogue lui a permis de faire des missions importantes au centre et dans les régions du nord du Mali. Il a eu le mérite de tester la disponibilité de ses interlocuteurs qui sont  tant redoutés. Aujourd’hui, il est le seul officiel malien à pouvoir prendre langue  avec  Iyad Ag GHALI sans intermédiaire. Contre la fronde des français, par rapport à cette initiative de dialogue, IBK a abdiqué en mettant dans la poubelle de son bureau présidentiel à Koulouba, le rapport élaboré à cet effet par l’Imam. En tant qu’acteur du mouvement démocratique, rien ne l’empêche si l’occasion s’y  prête d’être l’homme qu’il faut pour assurer une période transitoire au Mali, au cas où le gouvernement actuel et IBK n’arrivaient  pas à  tenir les élections en juillet 2018. Qui pourra mieux assurer ce poste que lui ? La question mérite d’être posée

La Rédaction

Par Le Carréfour

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