Vraiment dur, dur d’être fils de quelqu’un. Non, chiant d’être fils d’un président au Mali. C’est maintenant que je comprends pourquoi, dès la fin du mandat de son père, le fils d’un président de la République du Mali s’est empressé d’écrire un livre avec le titre « Koulouba, la colline sur la tête ».

Je reste convaincu qu’avant même la fin du mandat de son père, Karim s’essayera dans l’écriture de « Koulouba, la colline sous les pieds ».

Car, à la différence de son prédécesseur  de fils  de président, qui n’avait même pas de béquilles, lui a pris l’escalier au détriment de l’ascenseur  pour atteindre l’hémicycle.

A l’hémicycle, marcher sur la tête des élus du parti de son père pour se hisser à la tête de la commission Défense.

En tant que président de la commission défense, faire ce qu’il veut, comme il veut, quand il veut.

Placer un ami comme conseiller spécial à Koulouba, demander la libération de l’ancien chef d’état-major de Koulouba et buller soi-même à Koulouba.

Dans cette hypothèse, Papa peut dormir tranquille.

Il n’a rien à craindre des Maliens. Qui ont toujours bien mérité leur sort.

Des corrompus, corrupteurs qui ont adoré les villas de la sécheresse de GMT, les villages CAN d’AOK et les immeubles du PDES.

Mais, qui crient haro sur un simple domaine hérité et construit à Sébenicoro. Et qui veulent fouiner leur nez dans les biens acquis depuis l’ONG ‘’terre des hommes’’.

Des Maliens qui n’aiment jamais les fortunés du destin.

Qui détestent toujours leurs braves hommes.

Qui ont livré Babani Sissoko à ses créanciers, qui ont laissé Me Demba Diallo mourir dans l’indifférence et Dioncounda crouler  sous les coups de ses agresseurs.

Des égoïstes qui ne veulent pas prendre le droit chemin de l’histoire, mais faire de celui de ‘’Kankélétigui’’ un-cul-de-sac.

Comme des ignorants, ils se laissent tromper toujours par des bobards de « journaleux », qui ne connaissent rien de l’histoire d’Aly Bongo, de Joseph Kabila, de Faure Eyadema… Et même de la vraie version de l’histoire de Karim Wade.

Avant l’édition du prestigieux livre « Koulouba, la colline sous les pieds », il sied de laisser le ‘’fiston national’’ grandir.

Moustapha Diawara

Source: Tjikan