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Edito : La France, le RPM et la CMP

Deux évènements majeurs ont marqué ce mois de septembre 2017. Il s’agit de l’anniversaire de l’an IV d’IBK fêté par les proches du Président et le 22 septembre, date anniversaire de l’Indépendance du Mali, choisi par des jeunes pour exiger  à  la France d’être sincère envers le Mali.

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Les deux faits ont de plus entaché l’image du Chef de l’Etat. En premier, ces proches n’ont pas été du tout à la hauteur dans l’exposé du bilan des IV ans de leur mentor au pouvoir. Le RPM, parti au pouvoir, est resté presque muet comme une carpe. Quant à la CMP, elle s’est forcée à tenir deux cérémonies : sa 3e assise et une conférence de presse. Lors des deux évènements, ils qualifient le bilan d’IBK de satisfaisant sans avancer des arguments solides.

La CMP a quand même accompli un devoir moral compte tenu du pacte qui la lie au Président de la République. Et le RPM, le parti du chef de l’Etat ? Il s’est montré incapable d’évaluer ses propres actions. Ils ont fui les débats télévisés de face à face opposition majorité sur le bilan IBK.

Quatre ans d’exercice du pouvoir, le régime a montré ses limites sur presque tous les plans. Et le comportement du RPM le prouve à suffisance.

Au Mali, la France a une responsabilité historique dans la crise. Cinq ans après sa première intervention, à Konnan, qui a marqué l’esprit et le cœur du peuple malien, ce pays ‘’Ami’’ fait l’objet en 2017 de vives critiques. Un mouvement de jeunes ‘’ On a tout compris, Waati SERA’’ se manifeste depuis quelques semaines devant l’Ambassade de France. Après des sit-in, il avait prévu une marche de la place de la Liberté  à l’Ambassade de France ; une marche interrompue par des policiers. Dans une déclaration franche, le mouvement  demande à la France  de clarifier sa position dans la crise malienne.

La date et le lieu indiqués pour cet évènement sont symboliques. Ce sont des empreintes d’un Mali libre. En 1960, OUI ! Mais aujourd’hui, sommes-nous réellement libres ?

Boubacar Yalkoué

 

Le Pays

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