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Edito: IBK est-il en intelligence avec l’ennemi ?

Depuis 2014, le Mali se mouve dans la crue des vagues qui sont en passe d’emporter le pays. Le nouveau Président IBK a refusé les négociations prévues dans l’Accord de Ouaga signé par le Président de la transition, cet homme intelligent qui a permis d’organiser  l’élection présidentielle et les législatives sur l’ensemble du territoire national. Au cours de cette élection, des touaregs ont été élus comme députés sous les couleurs du Rassemblement Pour le Mali (RPM). Le motif évoqué par lui était qu’il ne négociera pas avec des hommes en arme. C’est suite à ce refus qu’est intervenue la visite du Premier Ministre Moussa MARA le 17 mai 2014 à Kidal. Une visite qui a été marquée par l’assassinat de sang froid de six administrateurs. Pour laver l’affront     de cette épilogue le président IBK en sa qualité de commandent  en chef  des FAMAS ordonna une offensive qui se soldera    le 21 mai 2014 par un cuisant revers militaire. Plus d’une centaine de soldats maliens trouveront la mort, des dizaines de pick-up saisies sur les FAMAS et plus d’une centaine de soldats faits prisonniers.

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Cinq mois après cette débâcle honteuse des FAMAS, le Mali est allé tout honteux aux négociations  d’Alger. En son temps l’opposition  avait au préalable  soutenue la tenue  des concertations nationales afin de définir une feuille de route pour les membres de la délégation malienne. L’insistance de l’opposition pour tenir une telle rencontre a fait dire à IBK qu’elle a tracé des lignes rouges à ne pas dépasser. Il faut reconnaitre que ces lignes n’étaient vraiment pas rouges, car elles étaient abstraites. La preuve c’est que les membres de la délégation conduite par l’actuel Premier Ministre ne se sont même pas rendus compte que la ligne rouge était franchie, malgré  le coup de main de l’Algérie pour secouer la délégation malienne.

Des concepts tellement anticonstitutionnels ont été acceptés dans l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation que sa majesté             le Roi Mohamed VI a refusé d’envoyer une délégation lors de la cérémonie de signature du dit accord. Tous les pays voisins du Mali ont été très déçus et ils se sont contentés de dire qu’on ne peut pas être plus royaliste que le roi. Cela veut dire que Diara Traoré ne peut pas être plus Diarra que Diarra Diarra.

Les observations faites par les forces vives de la nation ont été jetés à la poubelle à Alger par la France sans la moindre  réaction du Président IBK. Même après la cérémonie du 15 mai, IBK a dit aux peuples malien et africain que les négociations étaient finies. Un mois après il fût trimbalé à Alger pour accepter le principe de la mise en place des Autorités Intérimaires consacrant   l’administration  des régions du nord par les rebelles de Kidal. Depuis plus d’une année, que ces autorités devraient être mises en place contre la volonté du peuple malien, l’Accord d’Alger n’est pas parvenu pas à ramener la paix. Au contraire, l’insécurité a atteint  des niveaux  records. C’est dans ces conditions qu’un des actes majeurs de la mise en œuvre de l’Accord à savoir la conférence d’entente nationale est entrain d’être préparée depuis trois mois. Voilà Patratas, après la tenue d’un  conseil  des ministres extraordinaire le samedi 18 mars pour fixer la date et le programme la CMA et la Plateforme décident de faire le dos rond   pour n’avoir pas été associées aux préparatifs. Le Gouvernement sera donc seul à organiser sa conférence d’entente qui depuis longtemps s’apparentait à une conférence mort-née. Après toutes ses mises en garde depuis son arrivée à la tête de l’Etat malien jusqu’au projet de révision constitutionnelle, IBK n’a jamais considéré le peuple malien qui l’a élu à 78% en 2013. S’il n’est pas avec le peuple est-il donc en intelligence avec les ennemis du Mali de Modibo KEITA dont en première position le régime socialiste français ?

Laisser mouton courir, tabaski viendra selon un adage ivoirien. La tabaski c’est 2018.

Source: Le Carréfour

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