Le cinglant démenti apporté par le ministre des Affaires étrangères n’a pas suffi, il ne suffira pas tant la mauvaise foi de ceux – là qui font de leur chou gras, la déformation dont est sujet le rapport produit à la suite de la visite de Kondoers dans notre pays, est patente.

Une feuille de chou d’un journal français, l’Orient jour, je ne sais quoi, excellant dans la diffamation par la publication d’une fausse information, largement démenti par la source la plus autorisée, est reprise et à dessein. Tout y passe, comme si, ce journal que personne au Mali ne connaît ni de par son nom, ni son audience, est plus crédible que nos propres dirigeants. Un pain béni pour une certaine catégorie de maliens d’ici et d’ailleurs.

Au final, comme pour ne rien rater, on s’en prend non pas à la première institution de la République qu’est le président, mais à l’homme, à Ibrahim Boubacar Keïta, traité de tous les noms d’oiseaux dans ce monstrueux montage. Bonjour donc à 2017, à l’ouverture de la campagne présidentielle de 2018. Une griotte, ou une artiste, la pire de la corporation malienne de France, inconnue du grand public des arts, sans doute en mal de publicité et profitant de l’aubaine, se fait découvrir par ses compatriotes d’ici et de la diaspora dont elle se revendique, de la pire des manières.

Oubliant la raison de sa vie, à savoir, partir à l’aventure, travailler pour gagner sa pitance, Koro ou Kadiatou, se découvre une nouvelle vocation, celle d’un agent dévergondé à la solde de la  propagande politicienne. Reprendre ses termes serait la pire des bêtises, choses que, les maliens n’apprécieraient point.

La vidéo, celle par laquelle, comme une droguée, à moins qu’elle ne l’a été pour le besoin servile de la cause, a choqué et continue de choquer non pas pour la dextérité de ses idées, mais le ton d’une personne dépourvue de toute culture africaine, ou malienne en tout cas, de toute éducation, moralement travestie par le petit séjour des bords de la seine. Sa photo l’atteste à suffisance.

Mais pour sa gouverne et celle de ses mentors, les maliens un seul jour, ne doutent du patriotisme du président Keïta, de son amour pour son pays, de son souci innommable pour le malien, de la qualité de la vie du malien où qu’il se trouverait, ici au pays, ou ailleurs de par le monde. Nous avons confiance en notre président, nous ne doutons nullement de son patriotisme et de son engagement pour la cause Mali, et pour le reste, le chien aboie, la caravane passe.

Sory de Motti