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Drame conjugal à Dialakorodji : pour 2000 FCFA, l’épouse frappe à mort son mari

Les associations de défense des droits des femmes ont longtemps fait leurs choux gras, le slogan : « violence faite aux femmes », attribuant indirectement l’apanage de cette violence aux hommes. Ce qui s’est produit le mardi 11 février dernier à Dialakorodji à la périphérie de la Commune I du district de Bamako démontre que la violence n’a pas de sexe. Dame Fatoumata Coulibaly avait consenti un prêt de 2000 F CFA à Soma Bandiougou, son époux. En voyant cette nuit de fête des chasseurs sa coépouse richement vêtue, elle accuse le mari d’avoir habillé celle-ci. Malgré son démenti, elle l’a surpris dans son sommeil pour lui administrer sur la tête, un coup de bâton qui lui sera fatal.

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Le mardi 11 février dernier, Bandiougou Camara dit Soma Bandiougou, féticheur, chasseur domicilié à Dialakorodji à la périphérie, avait organisé un grand spectacle de chasseur dans son quartier. Pour la circonstance, il avait battu le rappel de ses pairs et invité un grand monde.
Il avait aussi invité sa première épouse qui réside à Banamba et la seconde du nom de Fatoumata Coulibaly avec qui il habite à Dialakorodji. A la vue de la première épouse bien habillée et bien tressée, Fatoumata a piqué une crise de jalousie. Elle a reproché à son mari d’avoir bien habillé sa coépouse pour lui permettre de se moquer d’elle.
Mais Soma Bandiougou a démenti qu’il n’a pas acheté de vêtement pour sa première épouse. Malgré tout, Fatoumata a insisté en disant que Bandiougou ne peut pas se permettre d’acheter des vêtements pour sa première épouse alors qu’il lui doit 2000 F CFA qu’il n’arrive pas à verser.
Des semaines auparavant, celui-ci lui avait emprunté ce montant. Fatoumata exige que lui soit remboursé séance tenante son argent. Mais Soma Bandiougou n’avait pas d’argent. Alors qu’il dormait à poings fermés, Fatoumata s’est saisie d’un bâton pour lui administrer des coups sur la tête. Evacué aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré avec une tête enflée, Bandiougou a succombé à ses blessures le mardi 25 février dernier, soit deux semaines plus tard. Les parents du défunt, en l’occurrence son grand frère, informé a seulement expulsé Fatoumata sans saisir les autorités judiciaires et a organisé les funérailles de son frère.
Aux dires des voisins, à chaque prise de bec, Fatoumata jurait de faire la peau à son mari. Elle a tenu promesse. Il est temps qu’on parle aussi de la violence faite aux hommes par les femmes.
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