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Dr Grégory Chauzal, chef de projet Mali au Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

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Quelle est la situation du processus de paix aujourd’hui ?

 L’évolution de la situation sur le terrain, notamment la non inclusion de toute la partie centre du Mali dans l’Accord de paix, pose de plus en plus de problèmes : l’apparition de nouveaux groupes armés dans cette région, de nouvelles revendications et surtout l’« ethnicisation » de ce conflit-là, qui n’existait pas lors de l’accord qui a été conclu en juin 2015..

 Les accords et charte sont-ils suffisants pour ramener la paix ?

Bien que l’accord et la charte parlent de développement, les disparités, pas forcément entre nord et sud, mais entre Bamako et le reste du pays, doivent être réglées en priorité. Le développement économique et social du pays, c’est là-dessus que tous les efforts de la communauté internationale et du gouvernement malien devraient se concentrer plutôt que de rechercher à tout prix l’inclusion des groupes armés qui ne représentent pas l’intégralité de la population. Mais il faut aussi que les différents acteurs nationaux, régionaux et internationaux coordonnent leurs agendas.

 Que faudrait-il faire de plus ?

Le gouvernement malien doit changer d’approche, ne pas être que récepteur de programme ou de stratégie mais être force de proposition. Pour cela, il doit avoir un panorama suffisamment clair des problèmes qui se posent et qu’il ne se laisse pas imposer un agenda. Il faut qu’il quitte Bamako pour demander aux populations quels sont leurs problèmes, leurs solutions. Puis travailler.

Source: journaldumali

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