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Donald Trump visé par des allégations très compromettantes

Va-t-on vers un scandale au plus haut sommet de l’État américain ou s’agit-il déjà d’une tentative d’affaiblissement du 45e président des États-Unis, à quelques jours de son investiture ? Difficile, pour l’heure, de démêler le vrai du faux dans ces révélations.

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Mais les chefs du renseignement américain ont tout de même informé Donald Trump la semaine dernière de l’existence de ces allégations compromettantes concernant le milliardaire républicain et qui proviendraient de la Russie. Dans la matinée du 11 janvier, le Kremlin a toutefois démenti être à l’origine de ces “dossiers compromettants” et dénonce une “falsification totale” destinée à saper les relations avec Washington.

Ces assertions, divulguées dans un rapport de 35 pages publié par la version américaine de BuzzFeed News, évoquent des frasques sexuelles entre Donald Trump et des prostituées dans un hôtel surveillé par les services secrets russes. Mais les éléments relatés sont difficilement vérifiables et le rédacteur en chef de BuzzFeed, Ben Smith, a lui-même reconnu dans un mail envoyé à ses équipes (et publié sur Twitter) qu’”il y a des raisons sérieuses de douter” de la validité de certaines affirmations compte tenu de certaines erreurs factuelles. Le site précise par ailleurs que tout cela est “invérifiable“, alors que des internautes du sulfureux forum américain 4chan s’approprient la fuite du rapport.

Ce rapport, rédigé par un ancien agent du contre-espionnage britannique, a néanmoins été jugé suffisamment dangereux par le renseignement américain. Le fait qu’il ait été présenté à Donald Trump, Barack Obama et plusieurs responsables du Congrès souligne l’importance accordée à ces documents par les chefs espions, à en croire CNN qui ne publie pas le rapport mais fait état de la mise en alerte des services de renseignement.

Une vidéo glauque

En circulation dans les milieux politiques et médiatiques à Washington depuis plusieurs semaines, les notes rapportent qu’il existerait une vidéo à caractère sexuel. Elle aurait été filmée clandestinement lors d’une visite de Trump à Moscou en 2013 par les services secrets russes, et ce dans le but d’en faire un moyen de chantage. Il est aussi question d’échanges de renseignements supposés pendant plusieurs années entre le milliardaire américain, ses proches et le Kremlin.

Trump s’insurge et nie en bloc

La fuite de ce rapport dans la presse a fait l’effet d’une bombe dans le milieu politique et sur les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs sur Twitter que le président élu des États-Unis a réagi. “”Fausses informations – une chasse aux sorcières totale !”, a-t-il tweeté, en lettres capitales, dans la nuit du mardi au mercredi 11 janvier. Le président sortant Barack Obama a dit pour sa part sur la chaîne NBC qu’il ne “commentait pas les informations classifiées”.

Malgré les zones d’ombre, ces informations ont provoqué le trouble à Washington, et notamment au Congrès. “Si ces allégations d’une coordination entre la campagne de Trump et des agents russes sont avérées, et les allégations selon lesquelles les Russes ont compromis l’indépendance du président élu Trump, ce serait vraiment choquant. Ce serait explosif”, a réagi sur CNN le sénateur démocrate Chris Coons.

L’ancien porte-parole d’Hillary Clinton, Brian Fallon, a pour sa part appelé le chef républicain du Sénat, Mitch McConnell, à autoriser une commission d’enquête spéciale.

Interférences de la Russie dans l’élection américaine

Ces informations explosives interviennent dans un climat glacial entre les États-Unis et la Russie. Si les services de renseignement américain sont sûrs d’une chose, c’est que le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné une campagne d’influence aux États-Unis en piratant notamment des mails de responsables démocrates dans le seul but de discréditer Hillary Clinton.

Après avoir reçu le rapport des services de renseignement, vendredi 6 janvier, Donald Trump a admis que la Russie avait lancé des cyberattaques aux États-Unis, notamment contre le parti démocrate. Quoi qu’il en soit, tous ces éléments devraient occuper une partie de la conférence de presse que Donald Trump doit tenir mercredi matin à New York, sa première depuis son élection.

Source: rtl

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