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Dioncounda convié d’urgence au siège du Pasj

La question de la candidature de Dioncounda Traoré à la présidentielle 2018 est en train de prendre d’autres proportions. A force de sollicitations, de polémiques et d’équivoques, il semble que la direction du Pasj ait choisi de trancher définitivement la question en associant l’ancien président en personne au processus de clarification de la candidature interne. Le Comité exécutif a décidé de dépêcher une forte délégation auprès du Professeur Traoré. Mais à la manifestation de la demande d’audience, Dioncounda Traoré, en «militant discipliné», a choisi de se rendre lui-même au siège de son parti au lieu de recevoir une délégation à domicile. Ce sera l’occasion, selon les attentes de beaucoup de militants, de tirer au clair une bonne fois pour toutes le spectre de sa candidature qui continue de hanter certains esprits parmi les tenants de la candidature interne. À défaut, beaucoup de militants s’attendent à ce que l’écheveau soit dénoué en indiquant tout au moins la voie à suivre.


Quand les opérateurs mobiles incitent à la ruine

Les ardeurs mercantilistes des opérateurs de téléphonie mobile au Mali commencent à dépasser les bornes avec un déchaînement d’offres qualifiables comme une vraie incitation à la ruine. Il s’agit, comme on s’en doute, des crédits promotionnels que les deux opérateurs proposent à la moindre petite occasion aux consommateurs maliens, en se livrant à un rythme effréné de concurrence à l’offre. La semaine dernière, par exemple, les enchères avaient atteint les 300% et ont déclenché une ruée de la clientèle malienne vers les points de vente de crédits. Le hic est qu’en plus de révéler les failles dans la qualité de l’écoute  – parce que les usagers arrivent à peine à exploiter les crédits achetés -, la folle guerre promotionnelle que se livrent Orange et Malitel contribuent plus à appauvrir davantage les Maliens. Par ces temps de crise, certains défalquent à peine moins pour la communication téléphonique que pour la nourriture, la santé, etc. Il y a vraiment matière à réguler pour l’Amrtp qui se suffit d’empocher des ristournes.

 C’est quoi UN PAYS DE MERDE ?

Je ne m’en retiens qu’aux propos de Donald  TRUMP, un pays de merde est un pays où la corruption est érigée en droit, le droit de manifester est traqué par des coups de matraque et des gaz lacrymogène. Les opposants sont traités des imposteurs et des ennemis de la nation. Un pays de merde est un pays où le fils aîné du président bafoue les règles éthiques et administratives au profit de ses amis et de sa famille. Un pays de merde est un pays où le président élu oublie pour quelle raison il a été élu, et se donne au jeu de luxe et des dépenses faramineuses. Un pays de merde est un pays où personne n’a le respect des biens de l’état, l’école est devenue un business pour certains et une Somalie pour d’autres. Un pays de merde est un pays où les plus déméritants deviennent les décideurs et les administrateurs. Un pays de merde est un pays où la jeunesse est divisée au profit des vieux loups de la scène politique au nom de quelques t-shirts et des promesses sans lendemain. Un pays de merde est un pays où les amis fauteurs changent de poste et jamais inquiétés par la justice.
Oui nous sommes un pays de merde et puis quoi?
Scandales sur scandales, mensonge d’état sur mensonge d’état, le roi de la surfacturation des matériels militaires est un pays premier disons, un super premier ministre de plein pouvoir, qui, chacun de ses mouvements est commenté par les journaux et les chaînes.
Oui nous sommes un pays de merde, à partir du moment, où, l’état frappe ses propres enfants au profit d’une rébellion qui se vagabonde dans le monde entier au nom de la République du Mali.
Nous sommes un pays de merde, à partir du moment où les examens nationaux sont considérés comme une vache laitière au nom d’un quelconque clan de charognard.
Nous sommes un pays de merde, à partir du moment où les journalistes qui sont censés être protégés sont enlevés,  persécutés et disparus aux yeux de toute la république.
Oui, nous sommes un pays de merde, à partir du moment où on s’entretue auprès des fétiches et des marabouts.

La Rédaction

 

Source: Le Témoin

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