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Dialogue inter-religieux pour la paix et la cohésion / La contribution de l’Association Rassemblement pour la Réhabilitation de la Religion Négro-africaine

Dans le cadre de ses objectifs multiples, l’association Rassemblement pour la Réhabilitation de la Religion Négro-africaine (3RNA-Maaya) qui entend œuvrer, à la fois, pour l’affirmation de l’évidence de la religion ancestrale, et pour une cohésion sociale creuset d’une diversité culturelle porteuse de paix, a organisé le 22 févier 2014, au Musée National du Mali, une conférence sur le thème « Dieu, le Paradis et l’Enfer dans la Religion Négro-africaine ».

 

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« C’est bien à travers une connaissance réciproque, un respect réciproque, une acceptation réciproque que les cultures en cohabitation peuvent garantir l’existence d’une nation et l’enrichir », a indiqué Doumby-Facoly Doumbia, Président de l’Association Rassemblement pour la Réhabilitation de la Religion Négro-africaine (3RNA-Maaya), avant d’introduire la conférence a laquelle, toutes les dispositions avaient été prises pour inviter le ministère du culte et des affaires religieuses, le ministère de la culture, les leaders religieux musulmans, catholiques et protestants. Si le ministère de la culture et l’église catholique étaient très bien représentés à ce rendez-vous de la cohésion et de la paix, l’on a regretté l’absence du ministère du culte et des affaires religieuses et des organisations musulmanes. Mais, qu’a cela ne tienne, l’on peut dire que la rencontre a pleinement atteint ses objectifs, tant la promotion du dialogue inter-religieux pour la cohésion et la paix, est revenue sur toutes les lèvres. A travers le thème  «  Dieu, le Paradis et l’Enfer dans la Religion Négro-africaine », Doumby-Facoly Doumbia, a démontré que les ancêtres des noirs ont bien connu et adoré Dieu, avant toutes ces civilisations qui veulent imposer les religions révélées au continent africain. Aminata Dramane Traoré, après avoir félicité les responsables de l’Association 3RNA pour l’initiative de cette conférence, a estimé que c’est une contribution importante a la réflexion sur la connaissance de soi. Selon, elle loin de toute polémique, il va falloir admettre que la diversité culturelle interpelle la dimension religieuse. Mamadou Bani Diallo, en sa qualité de représentant du ministère de la culture, a estimé que la grande question qui se pose aujourd’hui, c’est d’avoir une tres bonne approche pour la gestion de la diversité culturelle. Il a estimé que la question de l’identité est tres importante parce qu’elle est liée au développement. « Nous devons aujourd’hui avoir la capacité de tirer de notre culture des éléments qui puissent nous aider pour aller au développement », a-t-il déclaré. Avant de souhaiter que la diversité culturelle soit gérée dans l’harmonie. Pour sa part, l’Abbé Gaston, représentant le Monseigneur a la rencontre, a estimé que le travail de 3RNA devait être encouragé pour la promotion de nos valeurs culturelles. Pour lui, les propos sont de grandes valeurs, d’autant plus qu’il ne faut pas qu’une confusion s’installe entre monothéisme et monopole de la spiritualité. Cependant, il a conseillé aux responsables de 3RNA de ne pas tomber dans une sorte d’archéologie religieuse. « Il faut une emprise sur le vécu actuel des africain », a-t-il conclu. Cheick Oumar Sissoko, ancien ministre de la culture,  a estimé que la conférence tente de répondre a la question de savoir qui sommes nous et d’où venons nous ? Selon lui, l’Afrique a livré tellement de choses au monde, mais qui ne sont pas connues parce qu’un savant processus a été mis en place pour que cela ne soit jamais su. « Le patrimoine spirituel de l’Afrique existe, mais il n’est pas connu. Il est éteint. Or le développement du continent en dépend », a-t-il déclaré. Avant de conclure que la question du développement est liée a celle de la spiritualité. De tous les intervenants, Assetou Founé Samake a été la plus percutante. Elle a invité les africains a revenir a leurs valeurs ancestrales, d’autant plus qu’on soit musulman ou chrétien, quand ca chauffe, chacun recours a autre chose que ce qui est prôné dans le coran ou dans la bible. Et, Doumbi-Facoly Doumbia de conclure que la religion negro africaine est marginalisée, mais elle se porte en bonne santé, pour la simple raison quand ca chauffe chaque africain court vers son village. « A travers le 3RNA, nous allons nous organiser pour occuper la plus maison et ne plus accepter qu’on nous jette a la rue », a-t-il indiqué.

Assane Koné

Source: Lerepublicainmali

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