Sortir des discours et agir sur le terrain pour le bonheur des populations. C’est en substance le message lancé par le président français, Emmanuel Macron ; à l’ouverture du Sommet extraordinaire du G5 Sahel tenu dimanche 2 juillet à Bamako.
Après l’annonce de l’appui militaire à la force du G5 Sahel, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron est longuement revenu sur la gouvernance et les défis de développement dans l’espace sahélien du G5.
Le président français a exhorté les chefs d’Etat du G5 Sahel à matérialiser les projets de développement en actions concrètes et de sortir des discours et agir sur le terrain. « Je veux des actes, c’est pourquoi il nous faut faire plus », a lancé M. Macron à ses pairs.
Pour renverser la tendance, il a annoncé un certain nombre de priorités. Il s’agit du décaissement de 200 millions d’euros par l’Agence française de développement pour les pays du G5 Sahel dans les cinq prochaines années. « Nous voulons changer de méthodes avec des résultats tangibles sur les populations concernées », a lancé M Macron comme pour dire aussi que cet argent doit être bien géré et allé à ceux dont il est destiné. Pour le président français, des actions légales doivent être concentrées sur l’éducation, la formation.
La seconde priorité est relative à l’agriculture et le pastoralisme. Pour le chef de l’Etat français, ces deux potentialités sont sous exploitées dans les pays du G5. « C’est par ces biais qu’on peut lutter contre l’immigration », a-t-il conseillé.
La troisième priorité a trait à la lutte contre les effets du changement climatique.
La gouvernance et la justice constituent la dernière priorité d’Emmanuel Macron à l’endroit des chefs d’Etat. « Cette responsabilité est la vôtre », a-t-il dit.
L’enjeu, aux dires d’ Emmanuel Macron, c’est de basculer dans un nouveau dynamisme.
Il a rapellé à ses pairs la nécessité d’agir ensemble pour barrer la route aux terroristes. Pour M Macron, « nous sommes liés par un avenir commun et cet avenir passe par la bataille contre le trafic de drogue, le terrorisme, l’immigration clandestine ».
Amadou Sidibé
Source: lesechos