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Désignation des responsables de la Transition : Trois implacables pour freiner l’enlisement du bateau Mali

L’équipe de choc est enfin constitué. Ils sont désormais trois pour conduire la Transition malienne. Le passage vers le Mali nouveau tant réclamé est certes parsemé d’écueils que le pilote expérimenté  et son équipe  sauront éviter. Le président Bah N’Daw, le vice-président Assimi Goïta et le Premier ministre Moctar Ouane savent qu’ils sont attendus.

Ils sont attendus pour le redressement pour le redressement de l’économie qui est en lambeaux. La tâche est ardue mais pas insurmontable. Il suffira de confier le département des Finances à un homme de poigne, qui connaît le milieu et qui a déjà fait ses preuves. Pour lutter contre la corruption et l’affairisme, il faut être « clean » soi-même. Quand on a le pantalon troué, on ne peut plus grimper à l’arbre de la transparence.

Ils sont attendus également au niveau très sensible de la justice. Les maliens ont faim et soif de justice. Ils ne veulent plus de cette justice à deux ou trois vitesses qui est rendue selon l’appartenance clanique. La justice  doit être la même pour tous les fils du pays. Le président de la Transition a vraiment réchauffé le cœur de ses compatriotes lorsqu’il a parlé d’impunité Zéro dans son discours d’investiture. C’est dire que tous les dossiers de mal gouvernance doivent être remis sur la table de façon  urgente. L’Etat pour souffler, doit récupérer les milliards détournés sans vergogne.

En somme, pour atteindre les nombreux objectifs que les responsables de la Transition se sont fixés, il suffira de « mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Le choix des responsables doit être judicieux. Et, il faut le dire, les « Bah N’Daw » sont légion dans ce pays. Ils sont dans l’ombre parce qu’ils font peur à ceux qui n’ont pas la conscience tranquille.

Il s’agit de femmes et d’hommes entiers, intègres, responsables et compétents et qui n’ont rien à se reprocher. Il faut les sortir de l’ombre pour constituer une équipe gouvernementale efficiente. La recherche de l’efficacité doit être le premier souci. Il importe d’éviter les calculs presque « politiciens » qui consistent à vouloir  satisfaire  vaille que vaille tel ou tel groupe.

Il s’agit avant tout de bien choisir et de bien faire. Il n’y a pas pour le moment de gâteau à partager. On a beau faire, l’unanimité est difficile à obtenir à obtenir. Le temps presse et il faut avancer. Il y a le Gouvernement et l’organe législatif de Transition à mettre en place. Il y a de la place pour ceux qui veulent et peuvent faire quelque chose pour le pays.

Il urge de se mettre au travail. Le temps nous est compté ; plaise à Dieu, nous pourrons dire un jour : « Il était une fois au Mali… ».

Nando

Le Pélican

 

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