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Des baisers à vendre

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Un mari en mission sur Bamako envoie ce message à sa femme restée à Dakar : «Ma chérie, ce mois-ci, je ne peux pas t’envoyer mon salaire, aussi je t’envoie 100 baisers. Tu es mon amour ; ton époux, Abdra».  Voici la réponse de sa femme quelques jours plus tard : «Mon amour, merci pour ces 100 baisers. Je t’envoie le détail des dépenses : 1 Le laitier a accepté 2 baisers pour le lait du mois. 2 L’électricien a seulement été d’accord après 7 baisers. 3 Le bailleur vient tous les jours et prend 2 ou 3 baisers en lieu et place du loyer. 4 l’épicier n’a pas été d’accord pour des baisers uniquement, alors, je lui ai donné plus que des baisers. 5 Les autres dépenses ont coûté 40 baisers. S’il te plaît, ne t’inquiète pas pour moi, il me reste encore 35 baisers et j’espère pouvoir les utiliser pour les autres dépenses du mois. Dois-je garder la même budgétisation pour le mois prochain? J’attends tes conseils !!! Bisous!!! Ton épouse».

Aucune accusation

 

Avec la mort de Papa sur la scène du Femua à Korogho, beaucoup de gens avaient commencé à faire des accusations contre ses organisateurs. Pour notre confrère André Silvert, cela n’est pas une bonne chose. «Allez dire à ceux qui accusent A’salfo d’arrêter ça. Marc Vivien Foe a eu un malaise sur un terrain de foot en France et est mort, personne n’a accusé la Fifa, encore moins le président de la Fécafoot. Wemba sortait d’une convalescence (en février, une forte rumeur avait même circulé sur sa mort), mais présentait bonne mine quand il a débarqué à Abidjan. Se lancer dans des supputations, sur la qualité du secours mis en place par les organisateurs, uniquement sur la base de ce que des danseuses de l’artiste ont tenté de le mettre debout (un geste désespéré, purement humain), alors qu’on voit très rapidement, un homme monter sur le podium, avec un gilet de la Croix rouge; ne me semble pas très honnête. Yako à la famille de Wemba, bon courage à Asalfo. Vous ne tuerez pas le Femua, l’évènement culturel le plus médiatisé en Afrique, après les Kora !»

Une longue liste

David Bowie en fin janvier 2016, Malik Sidibé, Bina Coumaré (roi du sokou) Prince, Papa Wemba et Lamine T. Coulibaly en avril 2016, Fady Ganda,  sans oublier des milliers d’anonymes, c’est définitivement la fin d’une époque qui commence. Les références sont en train de partir mais ne disparaissent pas car ayant laissé de quoi inspirer et apprendre. Parmi ces artistes,  Bina Coumaré est à l’image de l’autre artiste Malick Sidibé. Chanteur inimitable, Bina Koumaré est connu pour son instrument, le violon, fait de crinière de cheval, instrument princier utilisé pour la première fois au temps du royaume bamanan de Ségou, pour rendre hommage à Da Monzon Diarra. Aux doigts «parlant» minianka, Bobo, songhoy, bamanan etc. le rythme de son Sokou a sonné, à 19 ans seulement, dans les oreilles des puristes depuis le 1er Festival national de la jeunesse du Mali aux indépendances jusqu’à la Biennale 2010 de Sikasso (il avait 67 ans cette année-là). Le journal Le Ségovien, qui consacrait un numéro spécial à la Biennale de Ségou en 2005, le choisissait en portrait pour la page dédiée à la Troupe de la 4ème région. Ses obsèques ont  lieu  à Pelengana. Puisse Dieu Tout-Puissant et miséricordieux avoir pitié de tous ces partants. Puisse-t-il accorder à leur famille et à leurs fans l’abnégation nécessaire pour supporter leur départ.

FARE ou FARE          

Certains font une confusion entre les FARE (Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence-formation politique- et le FARE (Fonds auto -renouvelable pour l’Emploi), une structure relevant du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Quand certaines personnes ont vu dans les journaux qu’il y a eu une signature de convention entre l’ANPE-Fare, pour la création de 10 000 emplois pour les jeunes, on a fait allusion à la formation politique que dirige l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé. Au motif que cette formation politique d’opposition ne doit pas signer une convention avec l’ANPE, une structure étatique. Mieux, d’autres voulaient rentrer en contact avec Modibo Sidibé lui-même, pour en savoir plus. Mais quand on leur a dit que le FARE est une structure du ministère de la formation professionnelle, ils se sont calmés. Mais ceux qui n’ont rien compris dans tout cela, ont contacté certains responsables des FARE, pour leur reprocher une certaine discrimination en faveur-chercher du boulot- des jeunes du parti. Heureusement que tout est maintenant rentré dans l’ordre…

Inamovible

Le directeur de la station régionale (ORTM) de Ségou ne peut pas être remplacé. Il est un vrai caméléon : il change de couleur en fonction des circonstances. Hé oui, il est actuellement le plus vieux directeur de station régionale, plus de 20 ans dans la même boîte et au même lieu. Et quand les ministres et autres personnalités du pays sont en mission à Ségou, c’est notre directeur régional qui les accompagne. Et voilà des reportages transformés en communication et griotisme. Comme ce fut le cas récemment, quand le directeur de l’Ortm Ségou est devenu le garde du corps du ministre de l’Agriculture, Kassoun Denon. Seulement Monsieur le ministre, notre cher directeur ne vous aime pas. Il cherche juste son gombo. Lors de la visite de terrain de Denon à Djenné et à San, la semaine dernière, cet homme s’est montré à tous les coups. Journaliste, garde du corps, organisateur, charge de mission, on ne savait plus qui il était. À Djenné, le directeur a même oublié que c’était à l’Ortm Mopti de diriger les interviews. Monsieur le directeur, l’histoire est encore récente. Vous étiez parmi ceux qui ont crié victoire quand Denon a été limogé de la direction générale de l’Office du Niger. Avec son remplaçant Mboye, vous avez tout gagné. Maintenant que Kassoum Denon est ministre de l’Agriculture, vous voulez vous rapprocher de lui. Cela s’appelle comment, monsieur l’éternel directeur régional ?

Kénédougou Fama

«Salam à tous et à toutes, nous remercions ALLAH SOUBHANA WATA ALLAH du retour du président Ibrahim Boubacar Kéïta au pays natal. Nous prions le plus fort de lui donner la force pour assumer ses fonctions. M. le président, j’espère que pendant votre séjour à Paris, dû à une volonté de Dieu, vous avez compris que ce peuple du Mali dans toute sa composante a été avec vous, à vos côtés, et a su s’assumer. Cela montre combien de fois ce grand peuple est attaché à son pays. M. le président,  les attentes sont nombreuses au moment où vous souffrez. Au moment où vous luttiez contre la mort, certains de vos ministres étaient en campagne dans les régions. M. le président, il faut qu’en un moment de notre histoire, nous nous arrêtions pour faire une analyse. Vous avez été en un moment donné l’espoir de 77% de cette population malienne qui aujourd’hui souffre : la vie chère, manque d’emploi pour cette jeunesse, le socle du développement, etc. M. le président, si vous avez la volonté de faire de ce pays le Soudan de Modibo Kéïta, vous devriez remercier ces brebis galeuses qui sont en train de mettre des bâtons dans vos roues.  Aujourd’hui, vous avez des militants de tous bords, oui, car ils sont prêts à changer de veste à tout moment. Ils étaient tous avec ATT et aujourd’hui avec vous, et demain avec qui ? Et pire, même ceux avec lesquels vous avez fait les temps durs n’arrivent plus à comprendre comment d’un coup des opportunistes changent de veste. M. le président, j’espère que vous allez penser : à ces 4 000 jeunes contractuels de l’Etat depuis bientôt 4 ans ;  à ces aveugles qui vous ont soutenu ;  à ces sourds- muets qui étaient présents lors des échéances électorales. Oui, à ces paysans dans le Mali profond, etc. Tout ceci est possible : juste une volonté politique à des problèmes politiques.»

Klédu, l’ascension continue

Depuis 2005, Radio Klédu a entamé des innovations. La première phase a été le passage de l’analogique au numérique, en plus d’une formation de l’ensemble du personnel de la radio aux outils et autres supports de traitement de sons et programmation des émissions. Après, ce fut la période d’habillage de l’antenne : un mélange du nouveau et d’ancien. Puis vient la phase II avec l’extension du réseau dans les régions du pays. De nos jours, de Bamako à Tombouctou, Radio Klédu peut être écoutée sans problème. La fréquence mère de la radio 101.2 FM suffit pour Bamako, Koulikoro ville et Kati. À Kayes, Klédu est sur 90.8 FM, Sikasso 103.5 FM, Ségou 91.5 FM, Mopti 91.8 FM. Actuellement, Klédu peut être écoutée sur la radio Santé FM de Tombouctou 92.00 FM, Radio Fouta à Yanfolila sur 88.7 FM. Klédu a un site internet avec un lien pour écouter la radio en live. Sans compter les autres supports pour les Maliens de l’extérieur. Sur Canal + aussi, Radio Klédu est sur le canal 465. Et bientôt Klédu sera à Gao, la plus grande ville des régions du nord du Mali, la cité des Askia. Comme pour dire que : «Klédu, c’est doux, et c’est pour vous !»

L’hommage des siens

Hommage à feu Baba. C’était au Conservatoire des Arts Balla Fasséké, sur la route de Koulouba, où les représentants de la famille étaient là. C’était en présence de Madame le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, et celui de l’Equipement. Autres personnalités présentes, le représentant de l’Unesco au Mali Lazare Eloundou, l’ambassadrice de la coopération suisse, le représentant de l’UE, le Directeur national du Patrimoine, le chef de la mission culturelle de Tombouctou Adama Samassékou, le Maire de Tombouctou. C’était à l’occasion de la remise des prix du concours d’architecture pour Alfarouk. Il est à noter la présence de Lamine Ben Barka, jadis patron de l’AGETIPE, ami personnel de Baba. Nombreux témoignages dont celui du président de l’Ordre des architectes, de jeunes et vieux architectes à l’endroit de celui-là qui fut le fondateur et premier président de l’Ordre des architectes du Mali, qui ne dénombrait que 10 architectes, et compte aujourd’hui plus de 100 architectes. Baba a ouvert le premier bureau d’architecture privé au Mali, le BEAU (bureau d’études, d’architecture et d’urbanisme). Le beau, c’est beau et me fait songer à Charles Baudelaire, je cite : «la recherche du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu».

Un futur prometteur

C’est une lapalissade à Tombouctou de dire que la ville est poussiéreuse. MARISSI en sonrhaï, qui signifie Mars, a connu un léger décalage, les grands vents et poussières rouges n’étaient pas au rendez-vous le mois passé. Raison de changement climatique ? Ainsi, les vents et autres aléas climatiques qui particularisent MARISSI se manifestent actuellement. D’où l’appel des sages qui interdisent en ce moment le voyage dans le désert, cette période connue défavorable pour les animaux, les arbres et les humains. Pourtant, une dizaine de chantiers sont en cours dans la ville : la voie reliant Tombouctou à Kabara, celle de Goundam, le stade municipal, les travaux de gazonnage sont en ce moment effectués. 60 logements sociaux sont en cours de construction ; la centrale thermique régionale en finition ; le camp de la Minusma sur une superficie de plus de 50 ha ; la rénovation et l’extension de l’aéroport international de Tombouctou ; station pour vente de carburant, pour ne citer que ça. Un retour probable des services financiers en juin ; le démarrage des patrouilles mixtes fin avril ; le cantonnement des ex-combattants ; l’opérationnalisation des régions de Taoudéni et Ménaka ; et enfin la mise en place des autorités intérimaires. Le président de la République qui, depuis son élection à la magistrature suprême, n’est pas venu à Tombouctou, va certainement saisir cette opportunité pour inaugurer ces infrastructures. Alors, IBK serait-il à Tombouctou en juillet ? Question que bon nombre de citoyens de la cité des 333 saints se posent.

Le coiffeur

Un gars passe sa tête à la porte d’entrée du coiffeur et demande : Combien de temps avant que vous puissiez me couper les cheveux ? Le coiffeur jette un coup d’œil à toutes les personnes qui attendent déjà leur tour et répond : Faut compter deux heures. Et le gars s’en va. Quelques jours plus tard, le même gars passe sa tête à la porte et demande : Combien de temps avant que vous puissiez me couper les cheveux ? Là encore, le coiffeur parcourt des yeux son salon qui est encore rempli de clients et répond : Pas avant deux heures. Et le gars s’en va. Une semaine plus tard, le même gars passe encore la tête à l’entrée du salon de coiffure avant de poser la sempiternelle question : Vous pouvez me prendre dans combien de temps ? Le coiffeur répond : Dans une heure et demie. Et le gars s’en va. Là, le coiffeur s’adresse à l’un de ses amis présent dans le salon et lui dit : Dis donc Robert, tu veux bien suivre le gars qui vient de passer son nez à la porte, il me semble Bizarre, tu regarderas où il va. Un peu plus tard, Robert est de retour dans le salon de coiffure à du mal à réprimer un fou rire. Alors, lui demande le coiffeur, tu l’as suivi ? Où est-il allé en sortant d’ici ? Et Robert lui répond : Chez ta femme !

 Les femmes s’engagent

Depuis la prestation de serment du Dr. Abdoullahi alkady, les femmes de la 9ème région administrative du Mali n’ont cessé de magnifier leur attachement et leur détermination à prouver aux yeux du monde entier que la personne humaine est la première ressource du développement. Elles entreprennent des démarches auprès des bonnes volontés et institutions de la République pour une synergie d’action pour le développement de Taoudenit. Elles ont fait plusieurs rencontres avec les personnalités du pays, y compris la Première Dame du Mali, avec laquelle elles ont eu une séance de travail sur les questions de développement avec les femmes au centre. Avec les démarches qu’elles viennent de mener, beaucoup de gens comprennent qu’on doit faire confiance en ces braves felles, et rompre avec la réticence, la méfiance et le doute interethniques. Ces braves femmes n’ont dit à aucune femme d’une autre ethnie que la porte était fermée. Sans oublier que la ville de Taoudenit même est plus noire que blanche, si on doit se fier aux personnes qui vivent dans cette ville actuellement. En tout cas, Taoudenit doit dépasser les questions de couleur de peau pour aller de l’avant, surtout qu’il ne s’agit plus de la seule ville, mais d’une région.

Source : l’indicateur du renouveau

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