La démocratie malienne aussi jeune soit elle était considérée, il y a peu de temps comme une référence dans la sous-région voire même en Afrique tout entière. Mais aujourd’hui, elle tend à céder place à l’anarchie, marche, vindicte populaire, justice privée que de mots pour exprimer le désordre qui prévaut au Mali.
Au lieu d’œuvrer à consolider des acquis démocratique, les responsables politiques toutes tendances politiques confondues se livrent à des jeux d’intérêt personnel.
Le népotisme, la gabegie et la corruption, tous ces maux contre lesquelles, le peuple malien a farouchement lutter en 1991 ont de façon déguisée fait leur réapparition.
Les victimes des événements sanglants de 1991 ont-elles perdu leurs vies pour rien ? Ces martyrs ne méritent-ils pas considérations et respect ?
Mais quotidiennement ces hommes politiques posent des actes qui tendent à souiller la mémoire de nos illustres disparus.
Le manque de culture démocratique
En moins de trente ans de démocratie, le Mali connait déjà une centaine de partis politiques. Si en 1992, il n’existait qu’une dizaine, force est de constater qu’aujourd’hui l’on compte plus d’une centaine de partis politiques. Cette multitude de partis s’explique par les scissions, les mésententes qui ont toujours existé entre les responsables politiques maliens. Jugez-en vous-même.
En tout cas, il urge que les hommes politique aillent à l’école de la démocratie afin d’évider à notre pays le pire.